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dimanche 24 mai 2020

Bonjour du Grand Liban - Ainebebl


Le Liban restera-t-il un État contestable ?
OLJ / Par Père Salah ABOUJAOUDÉ s.j., le 22 mai 2020 à 22h34, mis à jour à 23 mai 2020 à 00h00

« Seuls ceux qui ont la mémoire longue sont capables de penser l’avenir. »
Nietzsche

La proclamation de l’État du Grand Liban en 1920 était tout sauf le Léviathan de Thomas Hobbes, c’est-à-dire un État jouissant d’une souveraineté juridique sur son territoire et exerçant un pouvoir absolu et sans restriction par le biais d’un ensemble d’institutions étatiques permanentes se situant au-dessus des composantes de la société. Cela n’était pas dû seulement à la présence de la puissance mandataire qui contrôlait tout dans le jeune État, mais cela était dû aussi au fait que l’événement n’apportait pas un grand soupir de soulagement à toutes les confessions présentes sur le territoire du Liban.

Rappelons de manière schématique la scène politique de la Montagne libanaise et de son entourage immédiat à l’aube de la Première Guerre mondiale. L’aggravation des symptômes de l’agonie de l’« homme malade », malgré les Tanzîmât, a stimulé les appétits des puissances européennes pour hériter de son legs ; une exacerbation accompagnée d’une divergence grave des intérêts de ces puissances. Dans les milieux « libanais » de l’époque, deux grands courants différents, qui comprenaient l’un et l’autre des sous-courants, s’opposaient : un courant qui demandait un Liban indépendant, et celui qui voulait un Liban non indépendant, partie intégrée d’un État arabe ou sous l’égide d’une puissance occidentale.

L’appartenance confessionnelle qui se trouvait généralement à la base de la structure des sociétés de toute la région du Proche-Orient fut un facteur déterminant dans les options politiques de ces courants divergents. La naissance du Grand Liban fut ainsi une occasion de joie pour les uns et d’amertume pour les autres. Le jeune État est né portant en son sein les semences de discorde sur son existence même. Le compromis se présenta depuis comme étant le seul moyen pour garantir la continuité de l’entité libanaise ; le pacte national non écrit de 1943 fut l’aboutissement de cet effort inéluctable ; il vient s’ajouter à la Constitution créant ainsi et la spécificité et le malheur du pays.

Tout en instituant un régime républicain, démocratique et parlementaire, la Constitution conserva provisoirement le régime confessionnel du pays qui était à la base de toutes les solutions des crises qui se produisaient dans la Montagne depuis la chute de l’émirat en 1842. Or le pacte national vint compliquer encore davantage ce régime. En effet, outre l’absence de consensus clairement exposé sur les notions de l’État, de la nation, du bien commun et de la citoyenneté, le fait confessionnel institutionnalisé et définitivement consacré par ce pacte fait ravage.

La principale conséquence de ce système est le clientélisme qui influence la vie politique et transforme l’électeur en glaneur de privilèges, tels que la protection et la distribution des profits. Les dirigeants qui assurent la plus grande part du gâteau gagnent la fidélité et la loyauté de leurs « clients ». Ce système clientéliste fonctionne sur les principes d’octroyer le pouvoir en retour de faveurs, encourageant ainsi la corruption et le favoritisme. Au lieu de créer une représentation acceptable des composantes de la société, et instaurer la collaboration entre elles, voire leur fusion, les lois électorales adoptées successivement depuis l’indépendance et jusqu’à nos jours ont renforcé le clientélisme politique et consolidé la domination des élites traditionnelles et des seigneurs de la guerre. Ce système émotif est désolant, mais y a-t-il une autre option, une autre voie pragmatique plus prometteuse ?

Revenons au pacte national en tant que fondement de l’État libanais. Son essence réside dans la conciliation des conflits par concessions mutuelles. Ce ne fut donc qu’une simple technique qui a résolu des conflits propres au contexte géopolitique de l’époque en garantissant une satisfaction minimale des parties concernées. La question se pose donc non sur le pacte en tant que technique menant à des concessions mutuelles, mais sur la validité permanente de ces concessions.

L’expérience montre, en fait, que le pacte lui-même, comme l’accord de Taëf, devient rapidement un objet d’interprétations contradictoires lorsque les données politiques ou sociologiques changent. En effet, la concession, au fond, est un renoncement laissant chez tous les partis engagés un sentiment de refus, donc une méfiance et une défiance à l’égard de l’autre. Pourtant, s’il est indispensable de maintenir cette technique de conciliation dans la vie politique, la question se pose sur l’orientation que prennent ses résultats obligatoirement provisoires : va-t-on vers une fusion nationale réelle, une union nationale fondée sur la démocratie et la citoyenneté, ou vers une confirmation d’un système confessionnel condamné à la régression ? Dans l’expérience libanaise, les deux options existent ; l’une d’elles, celle ouvrant sur un avenir meilleur, est, malheureusement, ignorée voire ridiculisée.

Il est largement admis aujourd’hui que le système confessionnel libanais entre dans cette catégorie appelée « le système démocratique consociatif ou consensuel ». Ce système de gouvernement approprié à des sociétés multicommunautaires réussit tant qu’il dessine le chemin de passage d’une démocratie consociative à une démocratie majoritaire, d’une logique communautaire à une logique du citoyen émancipé. Grâce à une vision nationale bien définie et suivie par les leaders politiques, les désaccords et les tensions entre les segments de la société sont réduits progressivement. Alors, le consocialisme doit être une étape et son dépassement devient nécessaire en faveur de l’État de droit, dans le cadre d’une démocratie majoritaire bien enracinée dans les droits de l’homme. C’est bien le cas, par exemple, en Autriche et aux Pays-Bas. Le consocialisme ainsi défini n’est point une théorie illusoire. Pourquoi alors le Liban ne suit-il pas ce chemin ?

L’État libanais, après l’accord de Taëf particulièrement, est pris dans une ambiance confessionnelle catastrophique. Encore pire, les politiciens qui défendent le confessionnalisme le présentent comme étant soit un destin malheureux qu’il faut accepter, soit un don du ciel qu’il faut préserver. Selon eux, tout discours libéral démocratique est aliéné de la réalité puisque le confessionnalisme est tellement enraciné dans les mentalités des Libanais qu’il n’y a aucune chance de l’éradiquer. Rien d’étonnant à constater, dans ce sens, que le débat que suscitent de temps en temps quelques politiciens à propos de l’interprétation de l’article 95 de la Constitution ne sorte pas de simples manœuvres politiques. Ils savent à l’avance que la revendication de supprimer le confessionnalisme politique est impossible sans adopter la laïcité de l’État, et en premier lieu l’entérinement d’un statut personnel non confessionnel et la séparation entre l’État et la religion, ce qui est, à leurs yeux, impossible, voire non souhaitable. Ces politiciens ont fermé le pays dans une compréhension statique du pacte national qui prime la Constitution ; celle-ci est régulièrement violée, méprisée et marginalisée. Malgré tout, n’oublions pas que si le confessionnalisme est une réalité enracinée dans les mentalités des Libanais, ceux-ci en souffrent énormément et voient leur pays au bord de l’effondrement complet à cause de l’orientation confessionnelle des politiciens. Et s’ils s’attachent encore à ce confessionnalisme, c’est par manque d’alternative. Mais ils sont prêts à s’en passer ; ils aspirent à un État de droit qui respecte les droits de l’homme et ouvre un avenir meilleur pour eux et pour leurs enfants. Espérons qu’un discours politique national s’érige pour exprimer leur aspiration.

Père Salah ABOUJAOUDÉ s.j.

23 mai 2020

mardi 15 octobre 2019

Quel Grand Liban ? RONALD BARAKAT


Quel Grand Liban ?

RONALD BARAKAT
OLJ
15/10/2019
« Dans un discours télévisé adressé à la nation, le chef de l’État annonce le lancement de la commémoration du centenaire de l’État du Grand Liban proclamé le 1er septembre 1920. »
Un an de célébrations, c’est un peu long et prématuré, parce que l’État du Grand Liban a encore des croûtes à manger pour atteindre sa majorité
Au lieu de célébrer un « mythe », pour le plaisir de célébrer ou pour faire diversion, œuvrez plutôt à en faire une réalité. Célébrez moins, et travaillez plus, pour célébrer quelque chose qui soit digne d’être célébré ! C’est fou ce que vous aimez célébrer ! Célébrer une entité créée par une puissance mandataire ? Et encore, si on avait su préserver ce cadeau qu’on a brisé, mille fois, et en mille morceaux.
Si la célébration de l’indépendance, réalisée par nos propres mains, se fait depuis un certain temps sans grande conviction, et même avec un zeste de honte, comment célébrer un État du Grand Liban lorsque, avant d’en arriver au « Grand Liban », l’État, en tant que tel, peine à se constituer ! Célébrer un État à l’ombre du mini-État ? Un État de non-droit ? De mauvaise gouvernance ? Rongé par la corruption ? Qui viole sa Constitution ? Qui restreint la liberté d’expression ? Qui censure des spectacles ? Qui réprime artistes, journalistes, internautes et blogueurs ? Qui procède à des arrestations arbitraires sur base de fausses accusations, comme dans l’affaire Ziad Itani ? Qui ne lui obtient pas réparation ? Qui ne protège pas contre les actes de torture, mais qui s’y rend complice ? Qui laisse disparaître ses citoyens, comme Joseph Sader ? Ses détenus dans les geôles syriennes? Qui ne donne pas suite aux arrêts de sa propre justice, comme dans l’affaire Bachir ? Un État d’injustice ? Quel État ? Et quel Grand Liban ? Exerce-t-il sa souveraineté sur ses 10 452 km2 pour être vraiment grand et célébrer sa grandeur ? Est-il souverain, tout court ? Vous affirmez que « nul n’a le droit de violer le territoire libanais comme bon lui semble ». Mais le violer de l’intérieur est-il permis? Violer sa Constitution est-il permis? Confisquer des pans de territoire, en faire des chasses gardées est-il permis ? Creuser un « sous-Liban » pour y entreposer des missiles est-il permis ? Creuser des tunnels, transgresser la ligne bleue et titiller le diable est-il permis ?
On l’a bien rapetissé, ce Grand Liban, morcelé par des zones de non-droit, des périmètres d’insécurité, des enclaves étrangères, des régions autonomes, régies par les lois théocratiques et non démocratiques, où l’on interdit la vente et la consommation d’alcool, à titre d’exemple, où le crime d’honneur est toujours à l’honneur, où la vendetta tribale bat son plein, où le confessionnalisme sent à plein nez, où le statut personnel est aux mains des religieux, où la phallocratie sévit jusqu’à la violence conjugale impunie, où le mariage civil est interdit, mais pas le mariage avec des mineures !
Quel Grand Liban ? Recouvert d’ordures à l’échelle de sa grandeur ? Aux montagnes éventrées de carrières ? Aux rivières polluées ? À l’air infesté ? Toujours dans l’obscurité ? Et l’obscurantisme de surcroît ? De qui vous moquez-vous ? À part du public acquis à la thèse de la paternité pour tous et du « grand peuple du Liban » !
Quel Grand Liban en la présence de ces « grands » qui assoient leur grandeur armée sur la population et les institutions, tout en se considérant les petits soldats du velayet e-faqih ?
Quel Grand Liban avec des Libanais qui se réfèrent à des pays plus « grands » que leur pays ? Qui leur prêtent allégeance ? Quel Grand Liban avec des Libanais plus iraniens, plus saoudiens, plus syriens que libanais !
Quel Grand Liban avec des Libanais plus maronites, plus orthodoxes, plus sunnites, plus chiites, plus druzes que libanais ?
Quel Grand Liban avec des Libanais plus Hezbollah, plus Amal, plus Futur, plus FL, plus CPL, plus PSP que libanais ?
Il ne veut pas ce genre de grandeur, le Liban ! Il veut d’abord des Libanais grands, pour se sentir grand ! Il n’est pas né le 1er septembre 1920 pour du petit pain, pour se retrouver si petit le 1er septembre 2019, si tutoré, si timoré, si ballotté, si partagé, si tiraillé entre deux États ! L’un qui se veut grand, l’autre qui se veut plus grand ! L’un qui se veut laïque, l’autre qui se veut islamique !
Et toujours, dans les discours de ses dirigeants, cette langue de bois qui n’est certes pas du bois de cèdre. Toujours ce leitmotiv de la condamnation du confessionnalisme, à chaque discours. Mettez donc les mécanismes d’application en place, conformément à la Constitution ! Créez cette « instance nationale », ou ce « corps médical » qui va plancher sur cette tumeur pour voir comment l’extraire ou l’éradiquer ! Vous auriez pu au moins annoncer une mesure concrète avec le coup d’envoi des célébrations ! Si vous pouviez, parallèlement à la fiesta, instituer des classes d’éducation à la laïcité et à la citoyenneté !
Une autre ritournelle veut qu’on rappelle, dans la même (dé)veine, la fameuse lutte contre la corruption, ce (dis)cours théorique sans travaux pratiques. Vous auriez pu aussi annoncer la mise en place et l’activation de la commission nationale anticorruption, le réveil des lois existantes mais dormantes, telles que le droit d’accès à l’information, la ranimation des propositions de loi mourantes, telles que la protection des lanceurs d’alerte et autres… Au moins pour compenser la suppression du ministère de Lutte contre la corruption !
Nous n’irons pas jusqu’à avancer notre propre leitmotiv et réclamer l’application de la clause de l’accord de Taëf sur la dissolution des milices. Ce serait trop demander.
Je ne veux pas jouer les trouble-fête, mais il n’y a pas GRAND-chose à fêter ! Et c’est cette loupe que vous utilisez pour voir le Liban grand qui fait qu’il reste toujours petit.
Mais si vous insistez pour fêter, si vous trouvez qu’il y a de quoi célébrer, sur une année entière, un centenaire grevé de dissensions et de guerres, un centenaire qui a menacé et réduit ses cèdres millénaires, si vous avez de l’argent – puisé dans nos poches épuisées – à gaspiller, au moment où des Libanais crient famine, s’immolent par le feu pour n’avoir pu payer la scolarité de leurs enfants, soit, qui peut vous en empêcher ? Le peuple libanais grand par sa servitude volontaire ?
Bonne fête, quand même, du Grand Liban et du petit bilan !
Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour.

https://www.lorientlejour.com/article/1190915/quel-grand-liban-.html

jeudi 29 novembre 2018

Adham Khanjar, ou l’identitarisme du Hezbollah

Les FL ont répondu au député du Hezbollah Nawaf Moussaoui qui avait qualifié le rebelle chiite de « véritable » héros de l’indépendance.
S.N l,Orient Le Jour 17-11-2018

Avec la permission de OLJ -
https://www.lorientlejour.com/article/1145412/adham-khanjar-ou-lidentitarisme-du-hezbollah.html

La discussion inédite autour de l’identité des pères de l’indépendance se poursuit, mais sans atteindre le niveau d’un débat d’idées, depuis que le député du Hezbollah Nawaf Moussaoui a avancé jeudi dernier le nom d’Adham Khanjar, rebelle chiite peu connu du grand public, en le présentant comme « le véritable » héros de la résistance contre le mandat français – sans mention des personnalités politiques historiques, toutes communautés confondues, qui ont combattu le mandat français et dont la mémoire est honorée tous les ans à l’échelle de la patrie. Parmi ces personnalités, le président Béchara el-Khoury et le Premier ministre Riad el-Solh, auteurs du pacte islamo-chrétien de 1943, considéré comme l’acte fondateur de la Ire République. C’est pourtant « sur la seule tombe d’Adham Khanjar qu’il convient de déposer des gerbes de fleurs », avait déclaré Nawaf Moussaoui. L’ancien député des Forces libanaises (FL) Élie Keyrouz a tenu à lui répondre hier en puisant dans la littérature les indices du « glissement communautaire » de ce personnage et son allégeance au royaume arabe de Syrie, l’un et l’autre étant en contradiction avec le combat pour l’indépendance du Grand Liban.
Originaire du Liban-Sud, cet homme avait participé, rappelons-le, à une tentative d’assassinat sur la personne du général Henri Gouraud, haut-commissaire français en Syrie et au Liban, le 23 juin 1921. Il avait auparavant rejoint un groupe de guérilla dirigé par le célèbre rebelle syrien Ahmad Mreywed (et à ce titre, son action ne pouvait être inscrite dans le cadre de la lutte pour l’indépendance du Liban, d’autant plus qu’il a participé à la bataille de Aïn Ebel – village chrétien de Bint Jbeil en 1920 – dans un contexte de conflit franco-britannique autour du tracé des frontières). Adham Khanjar est capturé en cavale dans le sud de la région de Jabal el-Druze, en Syrie, puis jugé et condamné à mort par les Français en 1923. Il avait aussi été jugé pour vol par le tribunal militaire français– ce que Moussaoui a d’ailleurs reconnu, en estimant toutefois que c’était tout à son honneur.
« Il est du droit de Nawaf Moussaoui de considérer Adham Khanjar comme l’un des héros de l’indépendance, c’est son opinion, mais il n’a pas le droit de restreindre cette qualité à une personne en l’interdisant à d’autres », a commencé par dire M. Keyrouz, avant de critiquer les propos du député sur le fond.
« J’aimerais attirer l’attention de Nawaf Moussaoui sur l’existence de lectures différentes, parfois critiques, du parcours d’Adham Khanjar et du rôle de son mouvement armé, des lectures provenant notamment d’historiens et écrivains de Jabal Amel », a poursuivi le communiqué de M. Keyrouz.
« Salam Rassi estime que le massacre de Aïn Ebel est la tragédie communautaire qui marquait la fin de l’action nationale de Adham Khanjar », selon le communiqué, qui cite aussi Mounzer Jaber pour confirmer la participation de ce rebelle à des « attaques contre quelques villages chrétiens ». Des attaques documentées, toujours selon le communiqué, par le père Youssef Faraj et dans l’ouvrage du sociologue Waddah Charara, La oumma inquiète.

célèbre rebelle syrien Ahmad Mreywed (et à ce titre, son action ne pouvait être inscrite dans le cadre de la lutte pour l’indépendance du Liban, d’autant plus qu’il a participé à la bataille de Aïn Ebel – village chrétien de Bint Jbeil en 1920 – dans un contexte de conflit franco-britannique autour du tracé des frontières). Adham Khanjar est capturé en cavale dans le sud de la région de Jabal el-Druze, en Syrie, puis jugé et condamné à mort par les Français en 1923. Il avait aussi été jugé pour vol par le tribunal militaire français– ce que Moussaoui a d’ailleurs reconnu, en estimant toutefois que c’était tout à son honneur.

Par ailleurs, les revendications de ce rebelle et de son compagnon Sadek Hamzé étaient « claires dès le départ : réclamer l’adhésion du Liban au royaume arabe de Syrie, plutôt que la reconnaissance d’une entité libanaise indépendante (…) », selon Mounzer Jaber tel que cité par le communiqué.
Mais le débat autour du rôle d’Adham Khanjar est-il vraiment un débat d’idées qui mérite un retour aux archives ? Si c’est le cas, comment éviter l’écueil d’une lecture communautariste de l’histoire, qui ferait de cet homme un héros chiite plutôt que libanais ?
Dans les milieux démocrates chiites, on rapporte ce qui, du reste, serait un secret de polichinelle : Adham Khanjar n’a jamais été considéré comme un héros de l’histoire chez les chiites. Même un historien attaché à son chiisme comme Hassan el-Amine ne lui a pas attribué un rôle supérieur à celui de vandale, fait remarquer l’analyste politique Ali el-Amine à L’Orient-Le Jour. L’étiquette de « filou » ou de « pilleur de villages » (faut-il préciser que cela inclut aussi, d’abord, les villages chiites ?) lui est souvent accolée dans les récits populaires.
Le choix de Nawaf Moussaoui de le célébrer en tant que seul véritable héros de l’indépendance serait à lire sous l’angle de la provocation, qui frôle l’arrogance et qui sert à attiser les réflexes communautaires de la communauté chiite, selon une lecture de M. Amine. La dernière fois que ce parlementaire a d’ailleurs ressenti le besoin de mentionner Adham Khanjar, c’était en 2011, en réaction à la publication par le Tribunal spécial pour le Liban de l’acte d’accusation contre quatre membres du Hezbollah pour l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Dans un certain sens, répondre aux propos de Nawaf Moussaoui, en rapportant les exactions que son « héros » a pu commettre à l’égard des chrétiens, risque, au final, de faire le jeu du Hezbollah sur le terrain des instincts identitaires…

https://www.lorientlejour.com/article/1145412/adham-khanjar-ou-lidentitarismeduhezbollah.htm

gaby sioufi encore une fois, hezb se laisse aller a taquiner notre gente politique. encore une fois celle-ci ET la populace s'en offusque Eleni Caridopoulou
Os sont les héros d'haujourd'hui pour délivrer le Liban du Hezbollah et de l'Iran
Le Faucon Pèlerin
Dans l'Histoire du Liban moderne les héros de l'Indépendance sont les suivants :

1 - Les incarcérés à la citadelle de Rachaya par Jean Helleu, délégué de la France, le 11 novembre 1943 :
Béchara el-Khoury, Riad Solh, Adel Osseiran, Camille Chamoun, Abdel-Hamid Karamé et Salim Takla.
2 - Les mutins de Bchamoun :
Sabri Hamadé, Habib Abou-Chahla et Majid Erslan.
Point final. Débat clos.

L’azuréen
Il a donc adhéré au royaume de l’Emir Feycal qui a reconnu l’idée du grand Liban. Donc merci on avait pas tout à fait compris pourquoi ce choix pour le moins surprenant....

Stes David
Bon en tous cas si on apprend l'histoire du général Henri Gouraud et de Adham Khanjar on comprend mieux la sensitivité de l'usage du français au Liban, langue de "libération" pour les uns, 'oppression' pour des autres. Ne dit-on pas que le terrorist des uns, c'est l'héro de libération des autres ?

Stes David
Bon en tous cas si on apprend l'histoire du général Henri Gouraud et de Adham Khanjar on comprend mieux la sensitivité de l'usage du français au Liban, langue de "libération" pour les uns, 'oppression' pour des autres. Ne dit-on pas que le terrorist des uns, c'est l'héro de libération des autres ?

Pierre Hadjigeorgiou
Comme déjà écrit et déjà répéter plusieurs fois, qu'ils soient Chrétiens ou musulmans, s'ils sont pro-Syriens ou pro-Iraniens, ou pro-machins, ils ne sont donc pas Libanais et ne peuvent en aucun cas être traités comme des héros dans un pays qu'il ne reconnaissent pas comme le leur. Encore moins lorsque ce sont des criminels comme le Hezbollah. Alors qu'ils s'appellent Khanjar, Aflak ou autre on s'en fout puisqu'ils récusent leur pays ils ne peuvent être des héros. Nous en ferons un tollé! Que les âmes sensibles soit rassuré. Quand au Hezbollah, il n'a jamais rien libéré et ses martyrs ne le sont que pour leur Fakih surement pas pour le Liban! L'histoire le montrera en temps du lorsque les archives serons enfin dévoilées. Le plus triste dans tout cela c'est de voir des Libanais accepter avec tant de désinvolture ce genre de manipulations qui cherchent a détruire tout ce qui les représentent: Leurs identités. Cela ne leur servira a rien de se mordre les doigts plus tard. Nous ferons en sorte qu'ils n'en ai pas besoin!

Wlek Sanferlou
Bof, on reconnaît les gens aux héros qu'ils vénèrent...ne mérite pas plus que ces 18 mots.

Le Faucon Pèlerin
L'Union Soviétique (1917-1989) avait prétendu avoir inventé toutes les inventions du monde, entre autres, la cocotte minute inventée par Denis Papin en 1679 soit 238 ans avant la naissance de l'URSS.
On peut toujours essayer !

Tina Chamoun
Je l'ai déjà écrit et je le répète: Si A. Khanjar avait été chrétien aurait-il provoqué tout ce tollé? Pas mal de chrétiens voulaient que le Liban fasse partie de la Grande Syrie et on ne les lapide pas pour autant. Même que certains papiers publiés dans l'OLJ en ont fait des héros!
Lebinlon
Nawaf Moussaoui fait ce que font les autres responsables du Hezbollah. Dès qu'il y'a un Chiite qui a porté les armes, on en fait un héros.
porté les armes contre qui ? pour faire quoi ? etc... ceci a peu d'intérêt pour nos résistants-héroïques-divin-machin quitte à travestir l'histoire et déposer des fleurs sur les tombes de filous et d'assassins.
Moussawi représente la pire facette du patriotisme libanais, celui qui n'a pas de conscience nationale et pas d'honnêteté culturelle non plus

L'EXPRESSION DE LA LIBRE ANALYSE
DE PILLEUR DE VILLAGE ET DE VANDALE A HEROS NATIONAL LA DISTANCE EST ENORME !

Pierre Hadjigeorgiou
Le pays est communautariste et il faut arrêter de chercher a l'ignorer ou de prétendre vouloir changer un état de fait qui existera tant que le parti Iranien existera.
Sur ce, il FAUT répondre a toute provocation issue de ces messieurs qui cherche par tous les moyens a changer l'image et l'histoire du pays. Ne pas le faire c'est justement faire son jeu car toutes les inepties qu;il nous sort reste dans l'esprit des gens qui ignore la vraie histoires des faits.

Pierre Hadjigeorgiou
Le Hezbollah a pour objectif final la transformation du pays en une république islamique a l'image de l'Iran et sous contrôle de l'Iran. Quiconque doute de cela est soit de connivence soit un imbécile avec un grand "I".
Depuis sa formation, il crée journellement diverses situations sur les plans sociaux, culturelles, politiques et même géographique, afin de pouvoir, avec le temps, mettre le grappin sur le pays. Sur le plan politique il a acheté une partie des politiciens, soit directement soit en les laissant se corrompre en se servant grassement dans les caisses de l’état. Il a permis a ses partisans d'occuper des terres Chrétiennes ou autres pour en chasser les autochtones, provoquent des guerres ou des crises politiques pour pousser les citoyens qui lui sont hostiles a fuir le pays, et change l'histoire du pays en qualifiant tout le monde de traître et d'agent Américain ou Israélien pour paralyser ses adversaires. S'il ne le peut pas, il les tuent... Sans oublier que ces ouailles, trafiquent avec la drogues, etc... ne paient pas les services de l’état, ne paient pas les droits de douanes, etc... ce qui poussent les commerces des autres a s'effondrer...

ACE-AN-NAS
Il est temps de replacer le combat des résistants chiites au même niveau que tous ceux qui ont donné leur vie pour notre pays.

Et on fera fi des nouveaux psychopathes qui s'inventent une psychologie à 2 balles le quintal.

Boule shit.

Tina Chamoun
Quant à la légitimité du Hezbollah, elle n'est plus à prouver depuis qu'ils ont libéré le sud et par extension le Liban de ce fléau qu'est Israel. La politique a ses propres règles de jeu que nous, citoyens lambda, ne maîtrisosn pas. Mais les dernières déclarations de Geagea concernant le Hezb méritent réflexion et un zeste de perspicacité!

Tina Chamoun
Ces propos ont été lancés à la veille de l'indépendance du Liban. Quel intérêt de soulever de nouvau ce sujet 4 jours plus tard? Chacun est libre de voir en une personne l'incarnation d'un héros et il y aura toujours d'autres qui rapporteront des faits pas très glorieux concernant cette même personne. Voulez-vous des exemples??

Irene Said
Certains responsables, députés etc. du Hezbollah ont besoin d'un bon psychologue...ils ont manifestement "perdu la boule"...entrainant beaucoup de leurs partisans naïfs et crédules dans leurs délires.
Ils recherchent surtout une légitimité...(même dans le passé) qui leur échappe de plus en plus, à cause de leur comportement actuel.
Pauvre Liban !
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Par ailleurs, les revendications de ce rebelle et de son compagnon Sadek Hamzé étaient « claires dès le départ : réclamer l’adhésion du Liban au royaume arabe de Syrie, plutôt que la reconnaissance d’une entité libanaise indépendante (…) », selon Mounzer Jaber tel que cité par le communiqué.
Mais le débat autour du rôle d’Adham Khanjar est-il vraiment un débat d’idées qui mérite un retour aux archives ? Si c’est le cas, comment éviter l’écueil d’une lecture communautariste de l’histoire, qui ferait de cet homme un héros chiite plutôt que libanais ?
Dans les milieux démocrates chiites, on rapporte ce qui, du reste, serait un secret de polichinelle : Adham Khanjar n’a jamais été considéré comme un héros de l’histoire chez les chiites. Même un historien attaché à son chiisme comme Hassan el-Amine ne lui a pas attribué un rôle supérieur à celui de vandale, fait remarquer l’analyste politique Ali el-Amine à L’Orient-Le Jour. L’étiquette de « filou » ou de « pilleur de villages » (faut-il préciser que cela inclut aussi, d’abord, les villages chiites ?) lui est souvent accolée dans les récits populaires.
Le choix de Nawaf Moussaoui de le célébrer en tant que seul véritable héros de l’indépendance serait à lire sous l’angle de la provocation, qui frôle l’arrogance et qui sert à attiser les réflexes communautaires de la communauté chiite, selon une lecture de M. Amine. La dernière fois que ce parlementaire a d’ailleurs ressenti le besoin de mentionner Adham Khanjar, c’était en 2011, en réaction à la publication par le Tribunal spécial pour le Liban de l’acte d’accusation contre quatre membres du Hezbollah pour l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Dans un certain sens, répondre aux propos de Nawaf Moussaoui, en rapportant les exactions que son « héros » a pu commettre à l’égard des chrétiens, risque, au final, de faire le jeu du Hezbollah sur le terrain des instincts identitaires…

mercredi 30 novembre 2011

Le tir de roquettes contre le nord d’Israël est resté un incident isolé


  OLJ 30/11/2011

Des soldats de la Finul effectuant une patrouille dans la zone d’où les roquettes ont été tirées dans la nuit. Photo Mahmoud Zayyat/AFP
Des soldats de la Finul effectuant une patrouille dans la zone d’où les roquettes ont été tirées dans la nuit. Photo Mahmoud Zayyat/AFP
Sécurité Des roquettes tirées à partir du Sud-Liban sont tombées hier, avant l’aube, dans le nord d’Israël, sans faire de victimes. La riposte israélienne ne s’est pas fait attendre.

Quatre roquettes lancées à partir du Liban-Sud se sont abattues dans la nuit de lundi à mardi dans le nord d’Israël. Selon les médias israéliens, elles ont provoqué des dégâts dans un poulailler et causé un début d’incendie qui a été rapidement maîtrisé. Une autre roquette est tombée dans une localité sans exploser. L’artillerie israélienne a riposté en tirant des obus vers le sud du Liban, entre deux villages frontaliers.
Cet incident, le premier de ce genre depuis plus de deux ans, aurait pu susciter la crainte d’une escalade à la frontière israélo-libanaise. Toutefois, selon la radio de l’armée israélienne, les représailles aux tirs de roquettes sont restées « limitées et ponctuelles ». L’armée israélienne, de son côté, a souligné qu’empêcher ce genre de tirs « relève de la responsabilité du gouvernement libanais et de l’armée libanaise »

Un groupe dans la mouvance d’el-Qaëda, les Brigades d’Abdallah Azzam, a revendiqué le tir « sur les colonies sionistes dans le nord de la Palestine, qui a atteint sa cible », dans un communiqué adressé au site Internet Elnashra. Ce tir s’est produit à l’occasion de l’anniversaire du plan de partage de la Palestine mandataire par l’ONU en 1947. En septembre 2009, un groupe baptisé « Brigades Abdallah Azzam-bataillons Ziad el-Jarrah » avait revendiqué une opération similaire pour l’anniversaire des attentats du 11-Septembre.
Le Hezbollah, qui contrôle la région de Rmeich en grande partie (d’où sont partis les tirs), s’est refusé à tout commentaire dans l’immédiat. Mais les responsables israéliens ont tenu à souligner qu’ils ne croyaient pas à une confrontation avec ce mouvement. « Le Hezbollah comprend qu’il n’a aucun intérêt à une escalade », a affirmé le ministre chargé des services de renseignements Dan Meridor.

Patrouilles renforcées
L’armée libanaise, dans un communiqué officiel, a affirmé qu’une roquette avait été tirée vers Israël à partir d’une zone proche de la localité de Rmeich (Sud), sans être en mesure d’en préciser les auteurs. Deux plates-formes en bois à partir desquelles des roquettes peuvent être tirées, ainsi que du matériel électrique ont été découverts à cet endroit, a précisé un officier. Dans ce même communiqué, l’armée a souligné que les quatre obus tirés par les Israéliens « sont tombés entre les villages de Rmeich et Hanine, sans faire de victimes ». L’armée indique qu’elle a aussitôt « fait circuler des patrouilles intensives pour tenter de découvrir l’identité de la partie responsable du lancement des roquettes et pour colmater les brèches qu’ils ont exploitées pour perpétrer leur acte, tout cela en coordination avec la Finul ».
La Finul, pour sa part, a confirmé l’attaque et précisé dans un communiqué que ses radars « ont détecté le tir d’au moins une roquette vers Israël dans le secteur de Rmeich ». Le commandant de la Finul, le général Alberto Asarta Cuevas, a annoncé le déploiement de renforts pour empêcher « d’autres incidents ». « C’est un incident sérieux en violation de la résolution 1701, clairement destiné à déstabiliser la région, a-t-il dit. Il est impératif d’identifier et d’arrêter les coupables de cette attaque, ce pour quoi nous ne ménagerons pas nos efforts, en coopération avec l’armée libanaise. »
Le général Asarta a insisté « sur la nécessité d’agir avec retenue des deux côtés ». « Les deux parties m’ont assuré leur engagement à préserver l’état de cessation des hostilités, en application de la résolution 1701 », a-t-il ajouté.

Une « réponse du régime syrien aux pressions » ?
Cette escalade imprévue à la frontière a provoqué de nombreuses réactions de la part d’hommes politiques, à leur tête le président de la République, Michel Sleiman. Celui-ci a considéré que « le lancement de roquettes sur base d’initiatives individuelles vers les territoires palestiniens occupés n’est pas dans l’intérêt de la solidarité avec le peuple palestinien ». « De plus, a-t-il poursuivi, cela est considéré comme une entorse à la stabilité au Sud, à la résolution 1701, aux lois libanaises et aux engagements internationaux qui font partie des constantes de la politique libanaise extérieure et de ses relations internationales, notamment avec l’ONU. »
À l’issue d’une réunion avec la députée Bahia Hariri, en réponse à une question sur les roquettes, l’ambassadeur de France Denis Pietton a déclaré pour sa part « n’avoir aucune information » sur ce plan, mais il a espéré que cet incident restera limité. De même, le coordinateur spécial des Nations unies pour le Liban, Robert Watkins, a décrit le lancement de roquettes comme « un malheureux incident ». Il a espéré que celui-ci « se limitera à ce qui s’est passé ce matin (hier matin) et ne mènera pas à une escalade des hostilités ».
Pour sa part, le vice-président du Parlement Farid Makari a fait le lien entre cet incident et « le message de menaces proféré la veille par le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, en réponse aux sanctions économiques imposées par la Ligue arabe à la Syrie ». Il a estimé que « c’est l’une des organisations entretenant un lien étroit avec le régime syrien qui est responsable de cet incident ».
Pour Makari, le lancement de roquettes à partir du Sud « est un message adressé à la communauté internationale, selon lequel le régime syrien continue de détenir des cartes sensibles qu’il peut utiliser en cas de pressions ». Le député a mis en garde contre le risque d’autres incidents du même genre, espérant que cela n’aura pas lieu « parce que personne n’a intérêt à déstabiliser le pays ».
De son côté, le député Jean Oghassabian, du bloc du Futur, a vu dans cet incident à la frontière « un grave message adressé à la communauté internationale, surtout que la Ligue arabe vient d’imposer des sanctions économiques à la Syrie ». Il a estimé qu’« aucune partie libanaise n’est impliquée dans cet incident ».
Le Rassemblement indépendant du Kesrouan-Ftouh, proche du 14 Mars, a été encore plus loin en considérant que cet incident « est l’une des manières d’exécuter la menace syro-iranienne visant à mettre la région à feu et à sang si les pressions se poursuivent sur le régime syrien en réponse à l’oppression de son peuple et sur le régime iranien pour l’interruption de son programme nucléaire ».  

Réactions des internautes à cet article

- Mon cher Robert,il y a un fond de vérité dans ce que tu écris...au fond,toutes ces armes ,et nos farouches miliciens,c'est presqu'un atout touristique...on pourrait imaginer un "Milicia tour",avec reconstitution de batailles et tout le toutim...et pour les "bons " touristes,une séance de tir à belles réelles à la Kalachnikov ou au M16...on pourrait faire payer çà très cher,et donner des diplômes de "résistant honoraire" de tel ou tel couleur...comme çà,tout le monde serait content,et le "génie " libanais du commerce aura prouvé une fois de plus sa supériorité...je plaisante?Euh,à vrai dire,pas tout à fait...au point où nous en sommes ,pourquoi pas?
GEDEON Christian

- Al-Qaëda revendique le tir lancé depuis le territoire libanais, mais bon, où est le problème ? C'est un incident isolé, tout va bien. Mais qu'on ne touche surtout pas aux armes des milices, des Palestiniens et autres nombreux groupuscules, ça fait le charme du Liban.
Robert Malek