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dimanche 18 mars 2012

طيف المونسنيور البر خريش بين البطريرك والحكيم

  طيف المونسنيور البر خريش بين البطريرك والحكيم 

 البطريرك الراعي : إن «الأمر (المسيحيّ) لي»
صراع جعجع ـ الراعي: على الموارنة لا على سوريا
 
 في مقال كتبه غسان سعود في جريدة الاخبار اللبنانية  بتاريخ ١٧/٣/٢٠١٢ ، حول  تباين النظرة الى العلاقات اللبنانية السورية بين البطريرك الماروني مار بشاره بطرس الراعي ورئيس اللجنة التنفيذية للقوات اللبنانية سمير جعجع  راى ان " هناك ما هو أكثر من الخلاف السياسي. يحوم هنا طيف المونسنيور ألبير خريش" ، مشيرا الى  ان اكثر محطات التجاذب  الحاصل اليوم بين البطريركية ومعراج  يكمن في "اغتيال المنسنيور البر خريش عام ١٩٨٨" . 
مضى سعود  مستعيدا الظروف التي حصلت في إطارها  تصفية خريش : 
"بعد أسابيع على تسلم البطريرك نصر الله صفير مقاليد البطريركية بدعم فاتيكاني كبير ( في ربيع ١٩٨٦) يوازي الدعم الفاتيكاني اليوم للبطريرك بشارة الراعي، وفي ظل استياء جعجعي في تلك المرحلة يوازي الاستياء الجعجعي الحالي من وصول الراعي لتفضيل القوات عدة مرشحين آخرين، بلغت بكركي رسالة: جثة المونسنيور خريش."
 عن اسباب هذه الرسالة يوضح الكاتب :
١- "كان الأخير يختلف سياسياً مع القوات لاقتناعه برفض الفاتيكان تفاهم المسيحيين واسرائيل في تلك المرحلة واشمئزاز الكرسي الرسولي من جرائم القوات. والأخطر في «ظاهرة خريش» أنه وازن في اختلافه مع القوات بين القول والعمل، فرفض التسليم لجعجع بمبدأ «الأمر لي» وواظب على الذهاب إلى معقل القوات في كلية الحقوق في جل الديب لتدريس مادة الحريات العامة، منتقداً تعامل القوات مع اسرائيل وممارسات المجلس الحربيّ. وأسس «العمل الجامعي الرعويّ» لجمع الشباب المسيحيّ وإبعاده عن السلاح والمخدرات، مطالباً القوات دائماً بإعادة «أملاك الكنيسة» للكنيسة .
٢-  يتابع عن نشاط خريش الراعوي في أوساط الشبيبة قبل اغتياله  :  " الى جانب حضوره السياسي والمدني، حاول أمين سر البطريركية السابق ( البر خريش ) تثبيت حضوره داخل البطريركية نفسها من خلال عمله مرشداً روحياً لإكليركية غزير وقاضياً في المحكمة المارونية. وسط كل ذلك ــــ بعض أقربائه يقولون بسبب كل ذلك ــــ قتل خريش. قتل في أحد مربعات القوات الأمنية، تحت أنظار سيدة حريصا وبكركي والرهبان " .

٣-  يتساء ل عن اسباب العودة الى هذا الموضوع اليوم في طيف خريش الان الجانب السياسي المعلن من الأزمة بين جعجع والراعي، يشبه الجانب السياسي المعلن من الأزمة بين جعجع وخريش. والأزمتان مجرد محطتين في التعارض التاريخي بين الكرسي الرسولي الذي يدعو دائماً المسيحيين إلى تحكيم عقلهم ومصلحتهم العليا لا عاطفتهم وغريزتهم في مقاربة الأحداث التي تواجه منطقتهم "

٤- بعد ان يستعرض الكاتب اسباب الصراع الحقيقية بين البطريركية  ومعراب ، يخلص الى انها  لا في  الموقف الحالي من سوريا ، بل في الصراع على من يتولى  مقاليد القيادة داخل الطائفة المارونية ، كاشفا  ان  " بعض أنصار القوات سربوا شائعة " على اثر  اغتيال خريش الامر الذي  حمل سيد بكركي السابق البطريرك صفير الى  ارتداء  «فولار» القوات، متناسياً البرنامج الإصلاحي الفاتيكاني المعارض لفكر القوات الذي انتخب بطريركاً على أساس تنفيذه"  .  وهذا ما لن يحصل مع الراعي .
المصدر : جريدة الاخبار اللبنانية  ١٧/٣/٢٠١٢
غسان مسعود 


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vendredi 16 mars 2012

Que manque-t-il à l’histoire du manuel d’histoire ?

Que manque-t-il à l'histoire du manuel d'histoire ?

Par Béchara MAROUN | 15/03/2012 - OLJ
La manifestation des étudiants du PNL et des Kataëb samedi avait fait dix blessés. P
POLÉMIQUE La controverse autour du manuel d'histoire est vérité notoire. Aujourd'hui, ce sujet de plainte immémorial au Liban reprend le devant de la scène, et pour cause !

SUR LE MÊME SUJET
La Ligue maronite pour un livre d'histoire unifié

Au Liban, l'Histoire nous apprend qu'elle est elle-même indécise, multiple. À l'instant où se produisent les faits, ils ne sont plus de l'ordre de l'information. Ici, ils subissent invariablement le remaniement de tout le monde, au point de perdre le fil de toute réalité dans un capharnaüm de mensonges. C'est ainsi que l'écriture de ce manuel d'histoire contemporaine devient chose laborieuse.

C'est sous le gouvernement Hariri que la commission ministérielle chargée du projet a entamé son travail. Aujourd'hui, dans un gouvernement monochrome, la commission dirigée par Nicolas Fattouche a voulu finaliser la version proposée du manuel, à « quelques » modifications près. Il semblerait en fait que le ministre Mohammad Fneich ait exprimé le souhait de rehausser le rôle de la résistance chiite dans la version finale, et que le ministre Gaby Layoun s'est interrogé sur l'appellation « révolution du Cèdre », estimant que le Courant patriotique libre (CPL) est l'unique acteur des victoires de 2005. La polémique a incité le ministre Fattouche à abréger le manuel en éliminant toute la période qui a suivi l'assassinat de Rafic Hariri. Samy Gemayel a menacé de « désobéissance scolaire massive ».

La situation a dégénéré lors d'une manifestation au centre-ville des étudiants du parti Kataëb et du Parti national liberal (PNL) où des heurts avec les Forces de la sécurité intérieure ont fait dix blessés. L'incident dénoncé par le 14 Mars, Michel Sleiman et Nagib Mikati a abouti à la suspension du projet de manuel d'histoire, le Premier ministre refusant de valider la version actuelle.


Kostanian
Le 14 Mars aurait plus d'une objection sur la version présentée. Même si le texte n'a pas encore été publié, nous avons tenté d'y retrouver les points de désaccord majeurs. Le membre du bureau politique Kataëb, Albert Kostanian, affirme que « le vrai problème ne réside pas seulement dans les modifications récentes apportées au texte, mais bien dans le texte initial élaboré sous l'égide de Hassan Mneimné, ministre de l'Éducation à l'époque ».

« On peut y noter l'absence totale de la résistance libanaise pendant la guerre du Liban, affirme M. Kostanian. On n'y évoque que celle du Hezbollah. Dans la version présentée, on occulte des faits dont les chrétiens ont été victimes ; si le manuel parle du massacre de Sabra et Chatila et il faut certes en parler, il n'évoque ni Damour ni Chekka. De plus, la guerre des deux ans (1975-1976) n'est pas mentionnée alors que c'est une guerre principale. On parle vaguement des "événements" de Zahlé sans citer le blocus, on parle d'"avoir fait échouer" l'accord du 17 mai 1983 alors que le président Gemayel l'avait lui-même refusé. »

Albert Kostanian explique aussi que le manuel d'histoire proposé présente la période 1990-2005 sous le titre « Le processus de reconstruction et de stabilité », sans évoquer la résistance estudiantine ni l'assassinat de figures chrétiennes, ni l'appel de Bkerké de l'an 2000, ni le Rassemblement de Kornet Chehwan, « comme si tout allait pour le mieux dans le pays à l'époque ».

« Les remarques présentées par les ministres membres de la commission ministérielle comme celle de Gaby Layoun sur l'appellation de la révolution du Cèdre est tout aussi inappropriée. Nous demandons une chronologie objective de la guerre libanaise qui inclut les différents points de vue avec un ton neutre, élaborée par des académiciens aux sensibilités différentes, et que le projet soit discuté par le Parlement et non pas par l'exécutif qui ne représente qu'un seul camp politique. »

D'un autre côté, quelques voix aounistes se sont élevées, jugeant de leur devoir de rappeler aux partis chrétiens du 14 Mars que leur histoire n'a rien d'honorable, rappelant une certaine collaboration avec Israël. Pour Albert Kostanian, il n'y a pas de quoi avoir honte. « Nos actions sont toutes justifiées, explique-t-il. Tout ceci peut être écrit sans problème dans le manuel d'histoire en présentant nos justifications et l'opinion des autres. Cela n'est pas un sujet tabou et nous refusons de l'enterrer. »

Par ailleurs, l'attaché de presse du ministre de l'Éducation Hassan Diab a affirmé par téléphone que « la vraie cause du conflit aujourd'hui ne réside pas dans le récit des événements de la guerre, mais plutôt dans le fait de clore le manuel par l'assassinat de Hariri en 2005. Mais la commission a jugé meilleur de ne pas relater des faits tellement récents comme la révolution du 14 Mars, a dit Albert Chamoun, puisque nous vivons les conséquences de ces événements aujourd'hui encore. Pour écrire l'histoire, il faut du recul ».

L'avis des historiens
C'est ce qu'affirme aussi Ray Moawad, docteur en histoire et auteur de l'ouvrage Les maronites, chrétiens du Liban (2009). « Il faut certainement du recul pour pouvoir écrire l'histoire, en général une dizaine d'années, affirme-t-elle. Il est vrai toutefois qu'elle peut être écrite par des personnes qui ont joué un rôle fondamental dans les événements. Par exemple, de Gaulle et Churchill n'ont pas tardé à écrire leurs Mémoires, mais ils ont voulu écrire leurs témoignages en fait, sans prétendre réécrire l'histoire. Parfois aussi, il faut attendre qu'un processus de justice soit achevé avant de pouvoir écrire, en présentant les hypothèses et en affirmant que ce ne sont que des hypothèses. »

« Pour ce qui est de l'écriture, il faut d'abord relater l'événement tel qu'il s'est passé dans toute sa neutralité, en essayant de décrire les faits. La partie la plus difficile reste leur interprétation qui doit être incluse. Dans un livre d'histoire national, on pourrait accompagner le texte original de deux autres textes ou documents qui présenteraient le vécu d'un certain événement par une faction, et le vécu de l'autre par la faction opposée. Mais comme nous, historiens, n'avons pas encore le texte proposé sous les yeux, nous ne pouvons vraiment le discuter. »

Quand on parle de la guerre libanaise, Mme Moawad voit aussi une toute autre difficulté, celle de pouvoir cerner toutes ses causes, ou même de la définir : « Est-ce une guerre civile ? Ou une guerre des autres ? » « Tout cela est difficile, dit-elle, mais il est largement positif de discuter aujourd'hui le manuel d'histoire. Cela nous pousse à entreprendre un processus de mémoire qui n'a pas encore été fait. C'est un sujet qui devrait être débattu au niveau du dialogue, sans sombrer dans la violence dont nous avons été témoins il y a quelques jours. Le débat est bon, mais sans toutefois traiter l'autre de traître. Il faut partir du principe que l'autre est notre partenaire au présent et dans le futur et cela change tout. »

Quant à la résistance chrétienne, Ray Moawad juge « qu'elle mérite la reconnaissance des autres et qu'elle devrait être présentée comme étant tout aussi nationale que toute autre forme de résistance, sans complexe. Si l'on doit parler de collaboration avec Israël, mieux vaut ne pas parler de traîtrise. Il faut expliquer les circonstances de l'époque ; les chrétiens étaient bien menacés d'extinction. En tout cas, il y a des figures prosyriennes considérées par beaucoup comme des traitres à la cause libanaise ».

Pour finir, le débat est loin d'être clos. Mais les partisans du PNL et des Kataëb estiment aujourd'hui avoir marqué un point. « Nagib Mikati a déclaré qu'il refuserait tout projet sur lequel on ne serait pas d'accord », précise Simon Dergham, président de l'organisation étudiante du PNL. « Nous avons reçu samedi des coups de bâton pour une juste cause. Le manuel d'histoire doit tout simplement être impartial. Pourquoi citer la révolution de Jabal Amel sans citer la révolution du Cèdre ? Pourquoi relater les exploits de Abbas Moussawi et oublier ceux de Camille Chamoun et Pierre Gemayel ? Cette affaire n'est pas négociable, et nous ne nous laisserons pas faire. »

Il convient de noter enfin que les évêques maronites avaient affirmé, le 7 mars dernier, que cette affaire devrait faire l'objet d'un consensus national. « Soit l'histoire du Liban est unifiée, soit on entame un nouveau projet de partition », indiquait le communiqué publié à l'issue de la réunion.

Sur le même sujet
S. Gemayel se félicite de la décision de Mikati de retirer le manuel d'histoire du débat

Réactions des internautes à cet article

- M. Robert Malek et Pierre Hadjigeorgiou, vous avez bien fait ne pas répondre à ces propos provocantes lol. Ce monsieur écrit exprès afin d'attirer des commentaires. Je ne vais pas répondre à ses propos mais j'aimerais dire que OUI une guerre c'est une guerre alors qui n'a pas tué ? si les Gemayel ont collaboré avec le « 3adou al sehiyouni » je vous rappel que « Tsahal » a été acceuilli avec du Riz et des fleurs au Liban-sud à cette époque. Pour votre information, votre commentaire fait nuire à votre culture général et surtout fait perdre de la crédibilité dans la rue chrétienne. Merci de publier.
Élie Khoueiry

- Bien évidemment Ali qu'il faut mentionner tous ces assassinats, tous quels qu'ils soient ! Le problème n'est pas là, c'est qu'il est trop tôt pour écrire un manuel d'histoire sur la guerre au Liban. Il ne peut être écrit sur des suppositions gratuites et sans fondements. La vérité est encore loin d'être connue.
Robert Malek

- Cher M. Farhat, nous sommes prêts a pousser le bouchon aussi loin que vous le vouliez et je suis sur que vous tomberiez de très haut cher ami. Je dirais même de très très haut! Le défi a été lancé a votre ami Hassan Nasrallah et il a baissé le ton la semaine d'après! Mais ne vous inquiétez pas, comme on dit en bon Libanais: "2albna kbir ou bise3 ktir". Nous ferons en sorte que votre choque et chute ne se fassent que sur du duvet! Alors seulement, nous pourrons parler de traîtrise et de collaboration avec ceux que vous prétendiez être vos ennemis.
Pierre Hadjigeorgiou

- Attention de pousser le bouchon trop loin, autrement il faudra également mentionner les assassinats et les actes criminels des FL et de monsieur Geagea ainsi que ceux des Kataeb et la collaboration avec l'ennemi sioniste des Gemayyel! Il faut garder les bonnes mesures pour le bien commun de tous les Libanais.
Ali Farhat

- Il faut que le manuel d'histoire parle de TOUS les evenements du pays en prenant en consideration TOUTES les resistances, TOUS les points de vue. Les versions des deux camps doivent etre incluses, sans parti pris.
Michele Aoun

- - - Je suis entièrement d'accord avec le communiqué des évêques Maronites . On a l'impression que le Helf al Roubahi existe toujours pour les fondamentaux et pour les grandes décisions du pays ........
JABBOUR André


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lundi 5 mars 2012

البطريرك الماروني مار بشارة بطرس الراعي: "كيف يكون هناك ربيع عربي ويقتل الناس كل يوم

البطريرك الماروني مار بشارة بطرس الراعي: "كيف يكون هناك ربيع عربي ويقتل الناس كل                        
النهار ٥/٣/٢٠١٢


سأل البطريرك الماروني مار بشارة بطرس الراعي: "كيف يكون هناك ربيع عربي ويقتل الناس كل يوم، يتحدثون عن العراق والديموقراطية ومليون مسيحي من أصل مليون ونصف مليون هاجروا من العراق، فأين الديموقراطية في العراق؟"، مؤكداً "أننا مع الربيع العربي ولكن ليس مع الربيع بالعنف والحرب والدمار والقتل، فبهذا يصبح شتاء".
وأبدى في حديث الى وكالة "رويترز" خشيته على كل المواطنين، معتبراً أن "حال الحرب والعنف والأزمة الاقتصادية والأمنية، تؤثر على جميع المسلمين والمسيحيين، لكن المسيحيين يتأثرون أكثر لأن عددهم أقل".
وعن الاستقرار بين البشر والذي يسبق نشر الديموقراطيات في العالم، سأل: "ما نفع الديموقراطية إذا كانت تريد ان تقتل الناس وتسبب عدم استقرار؟ نحن نتحدث من منطلق كنسي، نقول إن الكائن البشري هو كل شيء"، مشيرا الى "أن ثمة مصدراً أساسياً لأزمات الشرق هو النزاع الفلسطيني - الاسرائيلي. هذا الموضوع سبّب كل مشاكلنا في الشرق الاوسط. على المستوى الفلسطيني، هذا شعب اقتلع من أرضه، وكلما جاءت الأسرة الدولية لتحل مشكلته وتجعل له دولة خاصة به على غرار اسرائيل، يستخدم "الفيتو" (حق النقض)".
وتطرق الى الوضع في سوريا، فقال: "مثلها مثل غيرها من البلدان، هي في حاجة إلى إصلاحات يطالب بها الشعب، وحتى الرئيس السوري بشار الأسد أعلنها منذ آذار الماضي. صحيح ان نظام البعث السوري متشدد وديكتاتوري، لكن هناك الكثير مثله في العالم العربي.
في كل الانظمة في العالم العربي دين الدولة هو الاسلام، إلا سوريا وحدها تتميز من دون سواها بأنها لا تقول إنها دولة اسلامية، ولكن دين الرئيس الاسلام. أقرب شيء الى الديموقراطية هي سوريا.
لا أريد أن يفهموا أننا مساندون للنظام السوري. لا نساند أي نظام في العالم ولا نعاديه، لأننا نحن ايضا في لبنان قاسينا الأمرّين من النظام السوري. نحن لا ندافع عنه، ولكن نحن نقول إنه يؤسفنا أن تكون سوريا التي تريد أن تخطو إلى الأمام غارقة في العنف والدمار".
وقال: "لا نتحدث ضد طائفة. نحن لسنا متخوفين من الاسلام المعتدل بل نتخوف من المجموعات المتشددة التي تستعمل لغة العنف، ومن مرحلة انتقالية في سوريا قد تشكل تهديداً لمسيحيي الشرق. ثمة مخططات هدّامة في السياسات العالمية. ليس الشعب الذي يريدهم (المتشددون)، هناك دول وراءهم تدعمهم ماليا وعسكريا وسياسيا. الشعب المعتدل لا يريد المتشددين".
نحن نعرف اننا مررنا مع سوريا بمشاكل كبيرة. هناك اناس مع النظام السوري وآخرون ضده، وثمة اناس كانوا معه وصاروا ضده وأشخاص كانوا ضده وصاروا معه. هذه قاعدة موجودة في لبنان على المستوى السياسي. لذلك نحن نتأثر بالصراع، وهناك خلاف داخلي في لبنان لأن هذا يريد أن يساعد النظام وذاك يريد ان يساعد المعارضة.

jeudi 1 mars 2012

Tyr et son patrimoine chretien

Tyr et son patrimoine chretien

Au service de la diversité culturelle

La Cite de Tyr, au sud du Liban actuel, a connu le message chrétien du temps même du Christ et de ses premiers Apôtres et disciples. Les écrits évangéliques et les Actes des Apôtres lui consacrent plusieurs épisodes confirmant son caractère comme berceau du Christianisme et foyer du pluriculturalisme et religieux. Elle avait occupe déjà une place cosmopolite ( on dirait globalisante ) entre les 12 eme et 4 eme siècles avant J.C, notamment par son rayonnement culturel et son influence maritime. Le livre d'Ezéchiel (7eme S. avant J.C.) nous donne une description parlante du niveau de gloire atteint par la cite de Melcart. Quand, dans le monde habité ( l'œcouméné), à l'exception de l'Egypte et de la Mésopotamie bien sur , dominait le modèle du village, Tyr offrait déjà le modèle de la Cite Démocratique avec son système gouvernemental.

L'historien Paul Morand décrit ainsi Tyr et Sidon : « ces deux villages de pécheurs furent une fois toute l'histoire du monde. L'essence de l'esprit méditerranéen, de la science venue de Chaldée, l'art décoratif, l'industrie et le commerce de la race blanche vécurent sur ces deux promontoires, deux mille ans avant le Christ »

Bien qu'elle connaisse très tôt l'enseignement du Maitre Divin, l'Eglise de Tyr ne prospère réellement qu'au 2eme siècle après J.C, quand elle aura eu ses premiers archevêques, ses illustres martyrs et personnalités des divers rangs ecclésiaux et catégories sociales, ses philosophes, ses théologiens et ses juristes, aussi bien païens que chrétiens, auxquels l'Humanité doit beaucoup .Pensons au moins au leg du célèbre jurisconsulte ulpianus fils de Tyr et à son valeureux apport au Droit Humain.

Rappelons que les martyrologes des différentes églises, tant orientales qu'occidentales, ne cessent de célébrer la mémoire des centaines de martyrs tyriens ( dont Christine, Théodosia, Tyranius, les 500 martyrs fêtés selon le calendrier maronite le 19 février, etc…

La basilique de Tyr, dédiée à la Sainte Vierge, la plus illustre dans toute la chrétienté de l'époque, se distinguait par son imposante architecture, son espace et ses admirables décorations. L'homélie de ré-inauguration prononcée alors ( autour de 316) , par l'historien et le témoin oculaire Eusèbe de Césarée, en présence de l'illustre archevêque du lieu Paulinus, nous en livre un témoignage saissant.

En plus de ses éminents pasteurs , Tyr connait aussi parmi ses enfants ou originaires des papes. [ ( deux au moins, Sissinius (708) et Constantin 1er ( 708- 715 ) ] et des patriarches ;Sur son spacieux hyppodrome olympique ont eu lieu des scènes émouvantes de martyres , survenus dans les vagues successives des persécutions romaines ; des conciles régionaux y ont été tenus , entre le 3eme et le 7 eme siècles, dans la mouvance des houleuses controverses christologiques qui ont divise le christianisme en une mosaïque de sectes et de courants de pensée.

Devenue Métropole depuis le règne de l'empereur Hadrien (+113, et située entre Antioche, Jérusalem et Alexandrie, elle en subissait les influences tout en les divulguant par la suite dans les 41 diocèses qui lui étaient affectés, parmi lesquels Sidon, Beyrouth, Byblos, Tripoli etc.

Apres près de 5 siècles de domination musulmane (634-1096) durant lesquels la présence chrétienne s'est presque totalement éclipsée, les vagues successives des croisades ont laisse des empreintes visibles a travers des édifices, des institutions et des écrits inoubliables .La figure d'un Guillaume de Tyr avec son très riche héritage historiographique ainsi que la splendide Basilique à l'intérieur de laquelle se faisaient introniser les Rois croises de Jérusalem demeurent autant de signes qui devraient enrichir les pages de l'Histoire chrétienne de Tyr et de son patrimoine culturel et religieux international.

Si vers la fin du 13eme siècle Tyr sombre dans l'obscurantisme généré par l'occupation des Mamlouks, héritiers de l'armée de Saladin vainqueur des croisades, Tyr , à l'instar des différentes régions du Liban , va s'cheminer , grâce à la politique d' Emirs convertis à ou sympathisant avec la culture chrétienne , (notamment catholique , via le patriarcat et leadership laïc maronite ) , vers un essor socio- économique et culturel qui devait atteindre progressivement ses structures modernes , avec la naissance du Grand Liban ,en 1920.

La prise de conscience de la richesse patrimoniale du sol libanais, et par conséquent de l'archéologie libanaise, dans le cadre de laquelle la ville de Tyr représente depuis toujours un site privilégié, devait amener les chercheurs à multiplier leurs activités , soit dans le cadre d'expéditions officielles et méthodiques , comme celle patronnée par Napoléon III en 1860, dirigée en l'occurrence par des académiciens comme Ernest Renan, soit dans le cadre de recherches improvisées par des antiquaires et des faussaires dont le seul but est la simple recherche de trésors. Le fruit de ces recherches demeure considérable malgré sa dispersion.

Apres l'expédition française, nommée « Expédition de Phénicie » (rapportée dans un ouvrage volumineux et publié entre 1864 et 1875), Tyr, ainsi que l'ensemble du sol libanais, fut l'objet de plusieurs fouilles archéologiques qui ont fait lumière sur les trésors précieux dont une partie fait la richesse du Musée National libanais de Beyrouth.

Malheureusement, menées avec technicité, et dirigée par l'Emir Maurice Chehab, sous la supervision de l'Etat libanais, ces fouilles devaient être suspendues avec l'éclatement des violences au Liban, depuis 1972.Mais malgré tout, de telles fouilles ont contribué a la découverte de l'ancienne ville de Tyr, phénicienne et gréco-romaine, dans laquelle il est fait lumière et pourra l'être davantage, sur un patrimoine chrétien dans l'un de ses berceaux les plus originaux , singuliers et cosmopolites .

Certes une bonne partie du patrimoine a été dilapidée. Mais dans des conditions favorables, il serait toujours possible de sauver le reste, grâce à la contribution d'institutions internationales comme l'Unesco, les institutions concernées par le patrimoine commun des pays méditerranéens, le Conseil des Eglises du Moyen Orient ou autres…

J'ajoute à cela que, ne se réduisant pas aux éléments enfouis dans le sol, le patrimoine englobe aussi les œuvres écrites et picturales, enfouies dans les bibliothèques, les couvents, les divers centres culturels et musées du monde. Le patrimoine de Tyr est riche sur ce plan. De nos jours il n'est plus impossible de le restituer et regrouper dans un espace déterminé sur le sol même de Tyr.

Une telle tache, aussi ambitieuse parait-elle, est énormément facilitée de nos jours par le recours aux nouveaux moyens de communication (internet et autres techniques du numérique).

La prise d'une décision claire et une bonne gestion concernant un tel projet pourrait le rendre concret.
Parmi ses avantages on peut avancer, dans le contexte de doute et d'appréhension issus du prétendu « printemps arabe », touchant actuellement la majorité des chrétiens d,Orient :

-Le christianisme est chez lui, enraciné, en Orient.

-Aucune autorité ni force ne peuvent justifier son deracinement

- Il est autant un devoir, pour la famille Internationale, qu'un droit inaliénable pour les chrétiens d'Orient de pouvoir vivre en paix et dans la dignité humaine sur le sol de leur berceau historique et géographique.

« Les chrétiens font partie de l'Histoire de l'Orient ; il ne peut être question de les arracher à cette terre." a dit le President francais .
Sans cette garantie , les principes des Droits de l'Homme, fondement de notre Civilisation, deviennent des notions vides de sens.

j.T.Khoreich , fevrier 2012


J.T.Khoreich

قانا الجليل لبنانية.


قانا الجليل لبنانية. 

الثلاثاء 31 كانون الثاني 2012،  
مي مرّ - الأربعاء 14 نيسان 1976

نعرف كلنا قصة الأعجوبة التي وقعت في قانا. قرأناها في انجيل يوحنا (2:1-12): يسوع وامه مدعوان إلى عرس في قانا الجليل. وتنفد الخمرة. فتفاتح المعلم أمه في الأمر. الماء خمراً. فليتلكأ. فتلحّ وترفض تلكؤه. وتكون الأعجوبة الأولى التي جعلت تلاميذ يسوع يؤمنون بأنه هو هو المسيح.
قبل سنة 1968، لم تكن قانا معروفة بالضبط، على خريطة توراة اورشليم، التي تمثل رأي الكنيسة، نجد مركزين باسم قانا وأمام كل منهما علامة استفهام.
وذات يوم من 1968 (وكنا يومها زوجي وأنا في صحبة سعيد عقل وهو في طريقه إلى جباع لإلقاء خطابه) التقينا أناسا من قانا. وراحوا يقصون على سعيد عقل قصة يتناقلها الناس عندهم فحواها أن المسيح اجترح في بلدتهم أعجوبته الأولى. وقالوا له: "نحن شيعة لا مسيحيون. إلا أننا أصحاب تقليد يقول أن قريتنا هي قانا العرس المقدس".
وتحرى سعيد عقل جغرافية الجليل الفلسطيني يفتش عن قرية تحمل اسم قانا. فلم يعثر. فتساءل: "هل يعقل أن يكون وقع في قرية ما حدث بحجم الحدث الذي وقع في قانا وعادت تلك القرية تستجيز لنفسها أن تتنازل عن اسمها المرتبط به؟".
وفي صور، لاحظ سعيد عقل أنك إن طلبت من سائق سيارة إيصالك إلى قانا، بادرك بالاستفهام: "قانا الجليل"؟ كذلك لاحظ أن قانا – الجليل هي البلدة الوحيدة ذات الاسم المزدوج.
وكلنا يعرف أن قانا اللبنانية ليست في الجليل الفلسطيني ومع هذا تسمى قانا الجليل.
"ولكن العلماء يعرفون أن الجليل الجغرافي والتاريخي هو اليوم مقسم بين لبنان وفلسطين. وإنه بالقرب من قانا اللبنانية هذه كان يقوم مزار قديم باسم "الجليل" وكلمة "جليل" قد تكون لقبا للإله ايل. كذلك وجد علماء الآثار قرب قانا منحوتات صخرية ضخمة تمثل المسيح وسط تلاميذه الإثني عشر. وقصد سعيد عقل قانا الجليل بالذات وحاضر في حسينيتها التي غصت بالخلق، ثم رافقه الحشد إلى حفريات تكشف عن أطلال بناء قديم له سمة الزعامة وأبى الأهالي إلا أن يأخذوا صورا له قرب الست الأجاجين التي من حجر وهي ست بالتمام لا خمس ولا سبع.
وتحرى سعيد عقل الكتب. فقرأ عند جيروم القديس العالم الذي قصد إلى الأرض المقدسة وطاف في أمكنة الرب، أن قانا الأعجوبة "تبعد 8 أميال عن صور، جنوبا بشرق". ونقل جيروم نصا عن أوزيب القيصري من كتابه "توبيكا" و"اونوماستكون" عن قانا صيدون الكبرى (وصيدون الكبرى كانت تشمل مملكتي صيدا وصور). "حيث حول ربنا وإلهنا يسوع المسيح الماء إلى خمر وفيها أيضا كان نتانائيل". ونتانائيل هو برتلماوس أحد تلميذي يسوع اللذين من قانا ومعروف عن التلميذ الثاني أنه كنعاني ويسمى سمعان الكنعاني (يوحنا 47:1، 21:2 – متى 4:10 – "قاموس القديسين"، لمارتو دي لاونفل كاري، كلمة "برتومولي"). ويذكر أوزيب ثلاث قرى تحمل الإسم: قانا افرايم وقانا تراضونيا وقانا منسى، مما يبعد أي التباس بينها وبين قانا الجليل التي هي قانا اللبنانية. وهناك علماء عدة (منهم ريتر ودوسو) أكدوا كلام أوزيب وجيروم. ووجد المؤرخ الاب اميل إده خارطة في القاموس التوراتي اعتبرت فيها قانا الجليل اللبنانية، قانا الأعجوبة. وقد جمع المؤرخ يوسف الحوراني مراجع شتى لتأكيد الأمر ونشرها في "الأوريان" عدد 267، 7-13 ايلول 1974).
ويعلق سعيد عقل على معجزة قانا بقوله: - "في بيت لحم، أرض فلسطين، ولد يسوع. وفي قانا، أرض لبنان، ولد الله".
ويشرح كيف طلبت مريم من يسوع أن يجترح الأعجوبة، وكيف رفض قائلا: "ساعتي لم تأتِ بعد". هذه "البعد" يقول سعيد عقل تفرض أن هنالك موعدا مكتوبا في ألواح السماء يعين متى، بالضبط، يعلن الموفد إلى الأرض أنه هو الله، وأن هذا الموعد ليس يومه ذلك اليوم. لكن مريم تصر "... وينزل عند طلب مريم". "وهكذا، إكراما للتي هي كل هذا، يعود الله نفسه عن الرفض الذي بدر منه، يخرب حتى موعد الله.
"أن تكون قانا الجليل هي قانا لبنان، معناه أنه، على أرض لبنان، لا سواه، كشف موفد السماء المحتجب حتى ذلك اليوم أنه هو الله، وعلى أرض لبنان، لا سواه، رفعت صوتها ربة الصمت نفسها عند ضرورة رفعه ولو في وجه الله، وعلى أرض لبنان، لا سواه، تجلى أنه متى بلغ الانسان من برارته حد القداسة قدر أن يغير ويبدل حتى في أحكام الله.
"إن جاز للدنيا جميعا أن تنساها، فلا يجوز أن ينساها لبنان. ويوم سيدعو الداعي إلى وجوب أن يغير البشر في أحكام البشر، وصعب التغيير بل استحال، فلغير لبنان أن يستهول، أما هو فليقل: "على أرضي، ذات يوم، بدّل الانسان في أحكام الله، أفلا أبدّل أنا في أحكام البشر؟ (سعيد عقل، "يوم على أرض لبنان، استعجل الانسان ساعة الله"!)

 التعريفات: مي مرّ - تاريخ لبنان
المصدر: 
http://www.elnashra.com/news/show/433818/قانا-الجليل-لبنانية

مسيحيو الشرق والربيع العربي


مسيحيو الشرق والربيع العربي
بقلم ألان جوبيه
النهار 2012-02-29


مسيحيو الشرق قلقون. قلقون على ديمومة وجودهم في منطقة هي منطقتهم منذ 2000 سنة. قلقون على احترام حقوقهم في سياق إضطرابات كبرى. قلقون من صعود التوترات المرتبطة بالطائفية. أريد أن أقول لهم إني أسمع، إني أفهم تخوفاتهم.
منذ عقود، تولت فرنسا مهمة خاصة حيال مسيحيي الشرق. لن تتهرب منها.
ولهذا السبب حدد رئيس الجمهورية بدءاً من كانون الثاني 2011 إطار سياستنا، مشدداً على أن مصير مسيحيي الشرق يرمز" إلى ما يتعدى الشرق، إلى تحديات العالم المعولم الذي دخلنا فيه بطريقة لا رجعة فيها". رؤيتنا واضحة: لن تكون هناك ثورة ديموقراطية حقة من دون حماية الأشخاص المنتمين الى الأقليات.
 مسيحيو الشرق مدعوون للبقاء في منطقتهم. إنهم مدعوون للمشاركة في بناء مستقبلها كما فعلوا دائماً من أجل ماضيها.
القضية ليست جديدة. إنها غارقة في القدم. لكنها تطرح بحدة متزايدة منذ بضع سنوات.
بداية، أظهرت فرنسا تيقظها من خلال توجيه رسائل واضحة إلى الدول المعنية، التي هي المسؤولة الأولى عن أمن مواطنيها. كما أن فرنسا تجندت لكي يدين مجلس الشؤون الخارجية للإتحاد الأوروبي في تاريخ 21 شباط 2011 أعمال العنف ضد المسيحيين، ولكي يُوجَّه إليهم تصريح رئاسي لمجلس الأمن التابع للأمم المتحدة، بعد الاعتداء التفجيري في بغداد في العاشر من تشرين الثاني 2010.
- في الواقع، دفع مسيحيو العراق ضريبة باهظة خلال السنوات الأخيرة. نحن عبرنا عن تضامننا باستقبال أكثر من 1300 منهم على أرضنا منذ 2008، وبإجلاء طبي للأشخاص الجرحى في أثناء الاعتداء التفجيري على كاتدرائية سيدة النجاة في بغداد في 31 تشرين الأول 2010 بشكل خاص.  
- في مصر، يحتل الأقباط مكاناً خاصاً، فهم متجذرون في التاريخ الطويل للبلد، وعانوا أعمال العنف، والانتهاكات وأعمال التمييز في السنوات الأخيرة، كما دل على ذلك الاعتداء التفجيري المشؤوم على كنيسة الإسكندرية في 2011. لكن الأقباط، منذ الثورة، انخرطوا أيضاً في الحياة السياسية لبلدهم على نحو عز نظيره آنفاً، إنهم شاركوا في الانتخابات، إنهم يريدون ان يكونوا مسموعين ويساهموا مع أخوتهم من المواطنين في عملية الانتقال الديموقراطي للبلد. وأعرب البرلمان المصري الذي انتخب منذ حين عن التزامه ضمان حقوق الأقباط: نحن نعول على عمله الحاسم.
- في لبنان، التعايش بين أقليات عدة هو واقع. ولكن يجب صون هذا النموذج باستمرار بغية الرد على المحاولات المختلفة لإعادة النظر فيه. ومن مسؤولية جميع الجهات الفاعلة في المجتمع والحياة السياسية اللبنانية العمل على صونه. 
وكما أكد رئيس الجمهورية لغبطة البطريرك الماروني بشارة الراعي، أثناء زيارته الرسمية لباريس في أيلول المنصرم، أن أفضل حماية لمسيحيي الشرق والضمانة الفعلية لدوام وجودهم تكمن اليوم في إقامة الديموقراطية ودولة القانون في البلدان العربية.
- ولهذا نوصي مسيحيي الشرق الأوسط بعدم التأقلم مع مناورات التلاعب التي تنفذها الأنظمة الاستبدادية المقطوعة عن شعبها. لا أزال قلقاً جداً من الوضع المأسوي الذي يسود في سوريا، جراء القمع الشرس الذي يمارسه نظام محكوم عليه بالزوال يستخدم القوة العسكرية ضد شعبه. أدعو إلى مشاركة المسيحيين، وكذلك الطوائف الأخرى، في قيام سوريا الجديدة والديموقراطية حيث يتمتع جميع المواطنين بالحقوق والواجبات نفسها. 
لسنا سذجاً. نعرف أن الطريق سوف تكون طويلة وفوضوية. ولكن أبعد من المخاطر والأخطار، التي لا يعني نفيها، فإن "الربيع العربي" يوفر فرصة تاريخية لمسيحيي الشرق. من يمكنه الاعتقاد أن حقوق الأقليات هي محمية من الديكتاتوريات الدموية أكثر من الأنظمة الديموقراطية؟ من يمكنه إنكار أن مسيحيين وأكراداً ودروزاً وعلويين وآشوريين أيضاً يُغتالون ويعذبون ويسجنون في سوريا؟
ثمة مؤشرات أمل موجودة في هذا الربيع العربي: أتمنى التنويه بمبادرة الإمام الكبير للأزهر الشيخ الطيب الذي أعد ونشر في كانون الثاني وثيقة عن الحريات العامة في مصر. يركز هذا النص على حرية المعتقد وحرية التعبير وحرية الإبداع، بما فيه الإبداع الفني. إذ تُظهر مبادرات كهذه تعزّز الحوار بين الأديان، أنه من الممكن جمع مجتمعات مختلفة حول قيم عالمية تسمح للجميع بالتعايش بانسجام.
- إذا استمرت التساؤلات عن المستقبل، أريد أن أقول لمسيحيي الشرق الذين هم في كثير من البلدان الأخرى التي ذكرتها (ولاسيما منها إسرائيل والأراضي الفلسطينية)، إن فرنسا لن تتخلى عنهم. يواكب ثقتنا بثورات 2011 حذر مطلق لاحترام حقوق الإنسان، وخصوصاً لحقوق الأقليات. وأنا شخصياً شدّدت كثيراً على هذه المسألة أثناء اتصالاتي مع المجلس الوطني السوري، المدعو إلى جمع المعارضة السورية، والذي تعهد ضمان هذه الحقوق.
في سوريا كما في أماكن أخرى، تكمن مصلحة المسيحيين في احتضان التطورات التي لا مفر منها والإيجابية في آن واحد. فمن خلال انخراطهم بطريقة عزومة في بناء منطقة جديدة سيحمون مستقبلهم، كما أكد رئيس الجمهورية مجدداً أمام السلطات الدينية، في مناسبة السنة الجديدة في 25 كانون الثاني، بقوله:" المسيحيون جزء من تاريخ الشرق، ولن يكون مطروحاً اقتلاعهم من هذه الأرض. ويفي الربيع العربي بوعوده إذا أُحترِمت الأقليات".
الرسالة التي كنت أود توجيهها إليهم بسيطة هي: فرنسا كانت وستبقى إلى جانبكم. 


J.T.Khoreich