https://albayyader.blogspot.com/ عين إبل في أواخر القرن التاسع عشر ++++++++++++++++++ JOSEPH T KHOREICH -------------------------------
samedi 25 février 2012
قرار منع التدخين في المؤسسات العامة
vendredi 24 février 2012
Tyr et son patrimoine chretien
Tyr et son patrimoine chretien
Au service de la diversité culturelle
La Cite de Tyr, au sud du Liban actuel, a connu le message chrétien du temps même du Christ et de ses premiers Apôtres et disciples. Les écrits évangéliques et les Actes des Apôtres lui consacrent plusieurs épisodes confirmant son caractère comme berceau du Christianisme et foyer de la diversité culturelle et religieuse. Elle avait occupe déjà une place cosmopolite ( on dirait globalisante ) entre les 12 eme et 4 eme siècles avant J.C, notamment par son rayonnement culturel et son influence maritime. Le livre d'Ezéchiel (7eme S. avant J.C.) nous donne une description parlante du niveau de gloire atteint par la cite de Melcart. Quand, dans le monde habité ( l'œcouméné), à l'exception de l'Egypte et de la Mésopotamie bien sur , dominait le modèle du village, Tyr offrait déjà le modèle de la Cite Démocratique avec son système gouvernemental.
L'historien Paul Morand décrit ainsi Tyr et Sidon : « ces deux villages de pécheurs furent une fois toute l'histoire du monde. L'essence de l'esprit méditerranéen, de la science venue de Chaldée, l'art décoratif, l'industrie et le commerce de la race blanche vécurent sur ces deux promontoires, deux mille ans avant le Christ »
Bien qu'elle connaisse très tôt l'enseignement du Maitre Divin, l'Eglise de Tyr ne prospère réellement qu'au 2eme siècle après J.C, quand elle aura eu ses premiers archevêques, ses illustres martyrs et personnalités des divers rangs ecclésiaux et catégories sociales, ses philosophes, ses théologiens et ses juristes, aussi bien païens que chrétiens, auxquels l'Humanité doit beaucoup .Pensons au moins au leg du célèbre jurisconsulte ulpianus fils de Tyr et à son valeureux apport au Droit Humain.
Rappelons que les martyrologes des différentes églises, tant orientales qu'occidentales, ne cessent de célébrer la mémoire des centaines de martyrs tyriens ( dont Christine, Théodosia, Tyranius, les 500 martyrs fêtés selon le calendrier maronite le 19 février, etc…
La basilique de Tyr, dédiée à la Sainte Vierge, la plus illustre dans toute la chrétienté de l'époque, se distinguait par son imposante architecture, son espace et ses admirables décorations. L'homélie de ré-inauguration prononcée alors ( autour de 316) , par l'historien et le témoin oculaire Eusèbe de Césarée, en présence de l'illustre archevêque du lieu Paulinus, nous en livre un témoignage saisissant.
En plus de ses éminents pasteurs , Tyr connaît aussi parmi ses enfants ou originaires des papes ( deux au moins, Jean et Constantin ,au début du 8eme Siècle) et des patriarches ;Sur son spacieux hyppodrome olympique ont eu lieu des scènes émouvantes de martyres , survenus dans les vagues successives des persécutions romaines ; des conciles régionaux y ont été tenus , entre le 3eme et le 7 eme siècles, dans la mouvance des houleuses controverses christologiques qui ont divise le christianisme en une mosaïque de sectes et de courants de pensée.
Devenue Métropole depuis le règne de l'empereur Hadrien (+113, et située entre Antioche, Jérusalem et Alexandrie, elle en subissait les influences tout en les divulguant par la suite dans les 41 diocèses qui lui étaient affectés, parmi lesquels Sidon, Beyrouth, Byblos, Tripoli etc.
Après près de 5 siècles de domination musulmane (634-1096) durant lesquels la présence chrétienne s'est presque totalement éclipsée, les vagues successives des croisades ont laisse des empreintes visibles a travers des édifices, des institutions et des écrits inoubliables .La figure d'un Guillaume de Tyr avec son très riche héritage historiographique ainsi que la splendide Basilique à l'intérieur de laquelle se faisaient introniser les Rois croises de Jérusalem demeurent autant de signes qui devraient enrichir les pages de l'Histoire chrétienne de Tyr et de son patrimoine culturel et religieux international.
Si vers la fin du 13eme siècle Tyr sombre dans l'obscurantisme généré par l'occupation des Mamlouks, héritiers de l'armée de Saladin vainqueur des croisades, Tyr , à l'instar des différentes régions du Liban , va s’acheminer , grâce à la politique d' Emirs convertis à ou sympathisant avec la culture chrétienne , (notamment catholique , via le patriarcat et leadership laïc maronite ) , vers un essor socio- économique et culturel qui devait atteindre progressivement ses structures modernes , avec la naissance du Grand Liban ,en 1920.
La prise de conscience de la richesse patrimoniale du sol libanais, et par conséquent de l'archéologie libanaise, dans le cadre de laquelle la ville de Tyr représente depuis toujours un site privilégié, devait amener les chercheurs à multiplier leurs activités , soit dans le cadre d'expéditions officielles et méthodiques , comme celle patronnée par Napoléon III en 1860, dirigée en l'occurrence par des académiciens comme Ernest Renan, soit dans le cadre de recherches improvisées par des antiquaires et des faussaires dont le seul but est la simple recherche de trésors. Le fruit de ces recherches demeure considérable malgré sa dispersion.
Après l'expédition française, nommée « Expédition de Phénicie » (rapportée dans un ouvrage volumineux et publié entre 1864 et 1875), Tyr, ainsi que l'ensemble du sol libanais, fut l'objet de plusieurs fouilles archéologiques qui ont fait lumière sur les trésors précieux dont une partie fait la richesse du Musée National libanais de Beyrouth.
Malheureusement, menées avec technicité, et dirigée par l'Emir Maurice Chehab, sous la supervision de l'Etat libanais, ces fouilles devaient être suspendues avec l'éclatement des violences au Liban, depuis 1972.Mais malgré tout, de telles fouilles ont contribué a la découverte de l'ancienne ville de Tyr, phénicienne et gréco-romaine, dans laquelle il est fait lumière et pourra l'être davantage, sur un patrimoine chrétien dans l'un de ses berceaux les plus originaux , singuliers et cosmopolites .
Certes une bonne partie du patrimoine a été dilapidée. Mais dans des conditions favorables, il serait toujours possible de sauver le reste, grâce à la contribution d'institutions internationales comme l'Unesco, les institutions concernées par le patrimoine commun des pays méditerranéens, le Conseil des Eglises du Moyen Orient ou autres…
J'ajoute à cela que, ne se réduisant pas aux éléments enfouis dans le sol, le patrimoine englobe aussi les œuvres écrites et picturales, enfouies dans les bibliothèques, les couvents, les divers centres culturels et musées du monde. Le patrimoine de Tyr est riche sur ce plan. De nos jours il n'est plus impossible de le restituer et regrouper dans un espace déterminé sur le sol même de Tyr.
Une telle tache, aussi ambitieuse parait-elle, est énormément facilitée de nos jours par le recours aux nouveaux moyens de communication (internet et autres techniques du numérique).
La prise d'une décision claire et une bonne gestion concernant un tel projet pourrait le rendre concret.
Parmi ses avantages on peut avancer, dans le contexte de doute et d'appréhension issus du prétendu « printemps arabe », touchant actuellement la majorité des chrétiens d,Orient :
-Le christianisme est chez lui, enraciné, en Orient.
-Aucune autorité ni force ne peuvent justifier son déracinement
- Il est autant un devoir, pour la famille Internationale, qu'un droit inaliénable pour les chrétiens d'Orient de pouvoir vivre en paix et dans la dignité humaine sur le sol de leur berceau historique et géographique.
« Les chrétiens font partie de l'Histoire de l'Orient ; il ne peut être question de les arracher à cette terre." a dit le Président français .
Sans cette garantie , les principes des Droits de l'Homme, fondement de notre Civilisation, deviennent des notions vides de sens.
J.T.Khoreich , février 2012
jeudi 23 février 2012
بيع الاراضي جريمة تؤدي الى ضرب العيش المشترك
vendredi 17 février 2012
Fwd: Rai- abou Arz - chypre
L'Orient-Le Jour > Dernières Infos > Raï a rencontré le fondateur des Gardiens des Cèdres à Chypre
Raï a rencontré le fondateur des Gardiens des Cèdres à Chypre
olj.com | 14/02/2012 |
Lors de sa tournée chypriote, le patriarche maronite Mgr Béchara Raï, a rencontré Étienne Sakr, alias Abou Arz, le fondateur du parti des Gardiens des Cèdres, rapporte aujourd'hui le journal an-Nahar.
Âgé de 74 ans, M. Sakr vit à Chypre depuis 2000. Cette année-là, Israël s'était retiré du Liban-sud, ce qui avait entraîné la fuite d'un certain nombre de Libanais. Parmi eux, Abou Arz, qui vivait à Aïn Ebel, village chrétien frontalier d'Israël.
Accusé d'avoir collaboré avec Israël, Étienne Sakr a été condamné à mort par contumace. Une accusation rejetée par lui et qu'il attribue à ses prises de position antisyriennes.
Fondé en 1975, au début de la guerre civile, le parti des Gardiens des Cèdres était doté d'une milice. Aujourd'hui, le parti existe toujours sous l'appellation de Mouvement nationaliste libanais.
Lire aussi : Clôture de la visite pastorale du patriarche Raï à Chypre
congratulation to Dr Massoud
http://www.lorientlejour.com/campus/article.php?id=637
mercredi 8 février 2012
rai visite sud liban
Après sa visite historique à la Békaa, le patriarche maronite Béchara Raï a effectué une tournée de trois jours dans le Liban-Sud où il a été accueilli par les carillons des églises et les prières des muezzins dans un message d'harmonie et de coexistence hautement symbolique.
Samedi matin, le patriarche et son escorte se sont rendus à Tyr où ils ont visité la cathédrale maronite Notre-Dame des mers. Une foule en délire ainsi que par le ministre Mohammad Fneich, les députés Michel Moussa, Ali Khreiss et Abdel Magid Saleh, les dignitaires religieux et les notables de la région ont accueilli M.Raï. Après Tyr, le patriarche est arrivé à Cana et a visité les tombes des victimes des massacres en 1996 et en 2006.
Le patriarche est ensuite retourné à Tyr où un déjeuner a été donné en son honneur en présence des députés et notables, ainsi que du commandant en chef de la Finul, le général Assarta. Le ministre Mohammad Fneich a prononcé un discours de bienvenue au nom du Hezbollah, alors que le député Ali Khreiss a parlé au nom du mouvement Amal. Le discours de la fin a été réservé au patriarche qui a déclaré venir à Tyr avec un message d'amour et de communion, dans l'esprit du pacte national et avec le souci de préserver l'unité du Liban.
La journée de dimanche a été tout aussi remplie, le patriarche maronite ayant choisi de commencer sa tournée par la région de Hasbaya avant de se rendre à Blat, Marjeyoun et Khiam, puis à Nabatiyeh et ses environs, avant de conclure sa longue journée à Bint Jbeil, puis dans les villages chrétiens de ce caza, notamment à Debel, et pour terminer à Aïn Ebel.
À chacune de ses étapes, le patriarche maronite a appelé les Libanais de toutes les confessions « à tourner la page du passé et à surmonter les blessures pour s'orienter vers l'avenir, un avenir de communion, d'entente et d'unité ». À Hasbaya, il a été accueilli par les cheikhs druzes de Bayada, le ministre Waël Bou Faour, les députés de la région et l'émir Talal Arslane. Il s'est ensuite rendu à Marjeyoun en passant par Blat et par Kleya avec tout ce que représente ce village pour de nombreux chrétiens, avant de se rendre à Khiam à partir de laquelle il a salué « les résistants et les habitants qui sont restés sur place contre vents et marées ». Le patriarche s'est directement adressé aux habitants du Sud pour leur exprimer son émotion face à leur amour sincère, assurant que cet amour est une dette qu'il respectera et une responsabilité. Il a aussi déclaré que les chrétiens sont engagés avec les autres partenaires au sein de la nation à protéger le Liban et à le défendre. Le ministre Ali Hassan Khalil a, à son tour, prononcé un discours dans lequel il a rendu hommage aux positions du patriarche alors que le député Nawaf Moussawi a assuré à Mgr Raï que le Hezbollah reste sur ses constantes qui consistent à combattre la partition et la division, et à protéger l'unité nationale face aux menaces qui pèsent sur l'ensemble de la région.
Mgr Raï s'est ensuite rendu à Nabatiyeh, tout en s'arrêtant à plusieurs reprises en chemin devant l'insistance de la foule et en accordant une attention particulière aux villages chrétiens et mixtes, visitant les églises et bénissant la foule. Partout il était aussi accueilli par les députés de Amal et du Hezbollah, ainsi que par les dignitaires religieux chrétiens et musulmans, et par les chefs des municipalités. Le chef du bloc de la Résistance Mohammad Raad a aussi prononcé un discours dans lequel il a appelé les Libanais « à affronter ensemble l'ennemi qui continue de menacer le pays et ceux qui l'appuient à l'étranger ».
Source: L'orientle jour 26-9-2011