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samedi 25 février 2012

قرار منع التدخين في المؤسسات العامة

قرار منع التدخين في المؤسسات العامة

النهار 25-2-2012

بات قرار منع التدخين في الوزارات والمؤسسات العامة ساري المفعول بعد نشر القانون رقم 174 في "الجريدة الرسمية"، وارتفاع نسبة المدخنين المراهقين 85% العام الماضي. اما مخالفة القرار، فتعرّض صاحبها لغرامة اقلها 135 ألف ليرة.
فقد وجّه وزير الصحة علي حسن خليل كتباً رسمية الى وزراء الدفاع والداخلية والبلديات والخارجية والمغتربين والعدل والتربية، يطلب فيها تعميم تطبيق قانون الحد من التدخين في وزاراتهم وفي المؤسسات والمكاتب التابعة، مرفقاً بطلب وضع شارات منع التدخين بالتنسيق مع وزارة الصحة داخل الوزارة ليلتزم الموظفون والمواطنون على السواء، تطبيق القانون الذي ستتولى الضابطة العدلية ومراقبو وزارة الصحة ومديرية حماية المستهلك في وزارة الاقتصاد والتجارة والشرطة السياحية، مراقبة تنفيذه كما ورد في المادة (14) منه اعتباراً من تاريخه.
وفي كتابه الى وزير التربية، لفت خليل الى أن دراسات الوزارة التي أجراها البرنامج الوطني للحدّ من التدخين، أظهرت أن نسبة المدخنين المراهقين (13 الى 15 سنة) بلغت 11.5% في العام الماضي لتسجّل زيادة 85% بعدما كانت لا تزيد عن 7.5% في 2001، بينما انخفضت هذه النسبة في الدول الملتزمة قانون منع التدخين في المؤسسات التربوية كالولايات المتحدة وباتت 6% وتركيا حيث انخفضت الى 3%. وأمل في "اصدار تعميم بهذا القانون الذي يشمل الحظر داخل كل المؤسسات التربوية، من وزارة التربية الى الجامعات والمعاهد والمدارس الرسمية والخاصة والمؤسسات التربوية، لإنشاء تعاون مشترك بين هذه الجهات ووزارة الصحة عبر البرنامج الوطني لمكافحة التدخين لاتخاذ الحيز القانوني والشروع في تنفيذ وتطبيق القانون داخل المؤسسات كما ورد في المادة 14 منه".

vendredi 24 février 2012

Tyr et son patrimoine chretien

Tyr et son patrimoine chretien

Tyr et son patrimoine chrétien
Au service de la diversité culturelle
La Cite de Tyr, au sud du Liban actuel, a connu le message chrétien du temps même du Christ et de ses premiers Apôtres et disciples. Les écrits évangéliques et les Actes des Apôtres lui consacrent plusieurs épisodes confirmant son caractère comme berceau du Christianisme et foyer de la diversité culturelle et religieuse. Elle avait occupe déjà une place cosmopolite ( on dirait globalisante ) entre les 12 eme et 4 eme siècles avant J.C, notamment par son rayonnement culturel et son influence maritime. Le livre d'Ezéchiel (7eme S. avant J.C.) nous donne une description parlante du niveau de gloire atteint par la cite de Melcart. Quand, dans le monde habité ( l'œcouméné), à l'exception de l'Egypte et de la Mésopotamie bien sur , dominait le modèle du village, Tyr offrait déjà le modèle de la Cite Démocratique avec son système gouvernemental.
L'historien Paul Morand décrit ainsi Tyr et Sidon : « ces deux villages de pécheurs furent une fois toute l'histoire du monde. L'essence de l'esprit méditerranéen, de la science venue de Chaldée, l'art décoratif, l'industrie et le commerce de la race blanche vécurent sur ces deux promontoires, deux mille ans avant le Christ »
Bien qu'elle connaisse très tôt l'enseignement du Maitre Divin, l'Eglise de Tyr ne prospère réellement qu'au 2eme siècle après J.C, quand elle aura eu ses premiers archevêques, ses illustres martyrs et personnalités des divers rangs ecclésiaux et catégories sociales, ses philosophes, ses théologiens et ses juristes, aussi bien païens que chrétiens, auxquels l'Humanité doit beaucoup .Pensons au moins au leg du célèbre jurisconsulte ulpianus fils de Tyr et à son valeureux apport au Droit Humain.
Rappelons que les martyrologes des différentes églises, tant orientales qu'occidentales, ne cessent de célébrer la mémoire des centaines de martyrs tyriens ( dont Christine, Théodosia, Tyranius, les 500 martyrs fêtés selon le calendrier maronite le 19 février, etc…
La basilique de Tyr, dédiée à la Sainte Vierge, la plus illustre dans toute la chrétienté de l'époque, se distinguait par son imposante architecture, son espace et ses admirables décorations. L'homélie de ré-inauguration prononcée alors ( autour de 316) , par l'historien et le témoin oculaire Eusèbe de Césarée, en présence de l'illustre archevêque du lieu Paulinus, nous en livre un témoignage saisissant.
En plus de ses éminents pasteurs , Tyr connaît aussi parmi ses enfants ou originaires des papes ( deux au moins, Jean et Constantin ,au début du 8eme Siècle) et des patriarches ;Sur son spacieux hyppodrome olympique ont eu lieu des scènes émouvantes de martyres , survenus dans les vagues successives des persécutions romaines ; des conciles régionaux y ont été tenus , entre le 3eme et le 7 eme siècles, dans la mouvance des houleuses controverses christologiques qui ont divise le christianisme en une mosaïque de sectes et de courants de pensée.
Devenue Métropole depuis le règne de l'empereur Hadrien (+113, et située entre Antioche, Jérusalem et Alexandrie, elle en subissait les influences tout en les divulguant par la suite dans les 41 diocèses qui lui étaient affectés, parmi lesquels Sidon, Beyrouth, Byblos, Tripoli etc.
Après près de 5 siècles de domination musulmane (634-1096) durant lesquels la présence chrétienne s'est presque totalement éclipsée, les vagues successives des croisades ont laisse des empreintes visibles a travers des édifices, des institutions et des écrits inoubliables .La figure d'un Guillaume de Tyr avec son très riche héritage historiographique ainsi que la splendide Basilique à l'intérieur de laquelle se faisaient introniser les Rois croises de Jérusalem demeurent autant de signes qui devraient enrichir les pages de l'Histoire chrétienne de Tyr et de son patrimoine culturel et religieux international.
Si vers la fin du 13eme siècle Tyr sombre dans l'obscurantisme généré par l'occupation des Mamlouks, héritiers de l'armée de Saladin vainqueur des croisades, Tyr , à l'instar des différentes régions du Liban , va s’acheminer , grâce à la politique d' Emirs convertis à ou sympathisant avec la culture chrétienne , (notamment catholique , via le patriarcat et leadership laïc maronite ) , vers un essor socio- économique et culturel qui devait atteindre progressivement ses structures modernes , avec la naissance du Grand Liban ,en 1920.
La prise de conscience de la richesse patrimoniale du sol libanais, et par conséquent de l'archéologie libanaise, dans le cadre de laquelle la ville de Tyr représente depuis toujours un site privilégié, devait amener les chercheurs à multiplier leurs activités , soit dans le cadre d'expéditions officielles et méthodiques , comme celle patronnée par Napoléon III en 1860, dirigée en l'occurrence par des académiciens comme Ernest Renan, soit dans le cadre de recherches improvisées par des antiquaires et des faussaires dont le seul but est la simple recherche de trésors. Le fruit de ces recherches demeure considérable malgré sa dispersion.
Après l'expédition française, nommée « Expédition de Phénicie » (rapportée dans un ouvrage volumineux et publié entre 1864 et 1875), Tyr, ainsi que l'ensemble du sol libanais, fut l'objet de plusieurs fouilles archéologiques qui ont fait lumière sur les trésors précieux dont une partie fait la richesse du Musée National libanais de Beyrouth.
Malheureusement, menées avec technicité, et dirigée par l'Emir Maurice Chehab, sous la supervision de l'Etat libanais, ces fouilles devaient être suspendues avec l'éclatement des violences au Liban, depuis 1972.Mais malgré tout, de telles fouilles ont contribué a la découverte de l'ancienne ville de Tyr, phénicienne et gréco-romaine, dans laquelle il est fait lumière et pourra l'être davantage, sur un patrimoine chrétien dans l'un de ses berceaux les plus originaux , singuliers et cosmopolites .
Certes une bonne partie du patrimoine a été dilapidée. Mais dans des conditions favorables, il serait toujours possible de sauver le reste, grâce à la contribution d'institutions internationales comme l'Unesco, les institutions concernées par le patrimoine commun des pays méditerranéens, le Conseil des Eglises du Moyen Orient ou autres…
J'ajoute à cela que, ne se réduisant pas aux éléments enfouis dans le sol, le patrimoine englobe aussi les œuvres écrites et picturales, enfouies dans les bibliothèques, les couvents, les divers centres culturels et musées du monde. Le patrimoine de Tyr est riche sur ce plan. De nos jours il n'est plus impossible de le restituer et regrouper dans un espace déterminé sur le sol même de Tyr.
Une telle tache, aussi ambitieuse parait-elle, est énormément facilitée de nos jours par le recours aux nouveaux moyens de communication (internet et autres techniques du numérique).
La prise d'une décision claire et une bonne gestion concernant un tel projet pourrait le rendre concret.
Parmi ses avantages on peut avancer, dans le contexte de doute et d'appréhension issus du prétendu « printemps arabe », touchant actuellement la majorité des chrétiens d,Orient :
-Le christianisme est chez lui, enraciné, en Orient.
-Aucune autorité ni force ne peuvent justifier son déracinement
- Il est autant un devoir, pour la famille Internationale, qu'un droit inaliénable pour les chrétiens d'Orient de pouvoir vivre en paix et dans la dignité humaine sur le sol de leur berceau historique et géographique.
« Les chrétiens font partie de l'Histoire de l'Orient ; il ne peut être question de les arracher à cette terre." a dit le Président français .
Sans cette garantie , les principes des Droits de l'Homme, fondement de notre Civilisation, deviennent des notions vides de sens.
J.T.Khoreich , février 2012

jeudi 23 février 2012

بيع الاراضي جريمة تؤدي الى ضرب العيش المشترك

بيع الاراضي  جريمة  تؤدي الى ضرب العيش المشترك 
 
ضرورة دعوة رؤساء البلديات المسيحيين المعنيّين، إِلى اجتماعاتٍ دورية للاطلاع عن كثب، والتنسيق في مجريات الأَوضاع في المناطق المسيحية والبيوعات  العقارية فيها.

 « تداعيات عملية بيع الأراضي وتملك الأجانب على الصعيد الوطني"

المطران مطر: "نحنا بدنا نحافظ على الأرض للحفاظ على العيش المشترك"

جل الديب، الخميس 23 فبراير 2012 (ZENIT.org). -  ندوة صحفية في المركز الكاثوليكي للإعلام، بدعوة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام بعنوان: "تداعيات عملية بيع الأراضي وتملك الأجانب على الصعيد الوطني". كلمة الأفتتاح والترحيب للمطران بولس مطر جاء فيها:

يحتلُّ موضوع بيع الأراضي حيِّزًا واسعًا من التَّداول على الصَّعيد الوطنيِّ اللُّبنانيِّ وبنوعٍ خاصٍّ موضوع تملُّك الأجانب"
تابع: "ومسؤوليَّة المحافظة على أرض لبنان هي مسؤوليَّة مشتركة بين الدَّولة من جهة والمواطن اللُّبنانيِّ من جهة أخرى. فمسؤوليَّة الدَّولة تندرج في إطار السَّهر على تطبيق القوانين الَّتي تنظِّم عمليَّة تملُّك الأجانب وتحصرها في نسبٍ معيَّنةٍ. لكنَّ الأمر لا يبدو هكذا في الواقع الرَّاهن، فهناك مَن يتحايل على القانون وينظِّم عقود بيع بأسماء وهميَّة، ولا يتمُّ تسجيلها في السِّجل العقاريِّ، ليُصار لاحقًا تهريبها إلى غير اللُّبنانيِّين وليظهر الأمر بعد حينٍ يكون فد فات معه الأوان".

أضاف: "أمَّا بالنِّسبة للمواطن اللُّبنانيِّ، فالمطلوب اليوم هو تعزيز روح الانتماء لديه إلى الوطن والتَّعلُّق بالأرض الَّتي تشكِّل جسم الوطن المادِّيِّ وبعضًا من روحه أيضًا، لا بل أكثر من ذلك فإنَّ الأرض هي أمانة من الآباء والأجداد تسلِّمه إلى الأبناء والأحفاد مع ما تمثِّل من قيمةٍٍ تاريخيَّةٍ دفع ثمنها مَن أورثونا إيَّاها عرقًا ودمًا. وباختصار فالأرض هي هوِّيَّتنا بالذَّات، فإنْ أضعنا الأرض أضعنا معها الهوِّيَّة". والمطلوب اليوم هو الوعي بأنَّ بيع الأراضي في بعض المناطق اللُّبنانيَّة يساهم في الفرز السكَّانيِّ وبالتَّالي يؤدِّي عن قصد أو عن غير قصد إلى ضرب العيش المشترك بين اللُّبنانيِّين، وهو الَّذي يشكِّل القيمة الحضاريَّة الفضلى للبنان ولجميع أبنائه على السَّواء. 
تابع: ""من هنا فإنَّنا ككنيسة نولي هذا الموضوع حيِّزًا كبيرًا من الاهتمام، إيمانًا منَّا بأهمِّيَّة المحافظة على الوحدة الوطنيَّة وترجمة لمقولة أنَّ لبنان هو وطن لكلِّ أبنائه مسيحيِّين ومسلمين. وأنَّه رسالة حرِّيَّة وكرامة وعيش واحد للشَّرق وللغرب معًا"، فعلينا جميعًا تقع مسؤوليَّة التَّمسُّك بهذه الثوابت الوطنيَّة، ولذا فإنَّنا نناشد جميع المسؤولين الوقوف جنبًا إلى جنب للحفاظ على الأرض اللُّبنانيَّة فإنَّ  في بقائها بقاء الوطن.
وختم بالقول: "نحن بدنا نحافظ على الأرض للحفاظ على العيش المشترك" وهذا هو موقف وطني اساس .

- ثم كانت كلمة معالي الاستاذ يوسف سعاده عن "المحافظة على الارض، واجب وضرورة وطنية" جاء فيها:
بداية الارض ضرورة وطنية وضمانة لوجودنا واستمررانا، فموضوع الارض بالنسبة لنا هو فعل إيمان، أباؤنا وأجدادنا روضوا هذه الارض وجعلوها أجمل الأراضي " . 
أضاف:" نحن أصحاب هذه الأرض، ولبنان وطننا اليوم، الغد والمستقبل، علينا المحافظة عليه وعدم التفكير بالهجرة .فالشعب ينتقل من الأرياف إلى المدينة ومن ثم الهجرة.
ورأى إن الحاجة الوحيدة لكل الموارنة هي بكركي، التي بدورها شكلت لجان وتحاول معالجة هذا الأمر، وعلى السياسسين أيضاً توعية الناس على مخاطر هذا الأمر.
والمعالجة تكون بإيجاد فرص عمل للشباب اللبناني للبقاء في ارضه، وتنمية المناطق بإنشاء المعامل والمصانع.
أضاف:" بعض الناس الأثرياء  تبيع أرضها وهذه جريمة يفترض معالجتها من كل الأطراف. 
والناس الفقراء لا نستطيع تعليم أولادها تلجأ إلى بيع أراضيها، وهناك ضرورة لوجود مؤسسات من رأسماليين لخلق بديل إما شراء الأرض أو مبادلة (وقف الكنيسة أو أرض قريبة).
تابع: "بالنسبة لقانون تملك الأجانب علينا أن نسرّع بدرس مشروع يحد من بيع الأراضي، فملايين الأمتار مسجلة بأسماء لبنانية ويملكها عرب".
وختم بالقول: وضعنا ليس مأساوياً، ووجودنا في هذه الأرض هو الأول وهو قوي  مجتمعين وموحدين تحت غطاء بكركي، ولبنان هو بلدنا ويبقى وطننا علينا المحافظة عليه.

وبدوره الأستاذ فارس أبي نصر تحدث "عن تملك الأجانب بالأرقام" فقال:
إنّ المحافظة على أملاك المسيحيين في كافة الأَراضي اللبنانية واجب تجاه الأخطار والإغراءات المتربّصة للتلاعب بأراضي المسيحيين، وبالتالي ضرب وجودهم ومصيرهم.
تابع: "إنّ خطر انحصار أراضي المسيحيين في لبنان ناتجٌ عن ثلاثة عوامل رئيسية: تملك الأَجانب، بيع الأَراضي بين اللبنانيين والتعدّي على الأراضي".
تابع: "تبيّن لنا أنّ قانون تملّك الأجانب في لبنان، لا تتقيّد به بالدرجة الأولى الدولة اللبنانية، وزارة المالية؛ ولا يوجد أَيّة رقابة، لا في تبرير مراسيم تملّك الأجانب عند إصدارها ولا في تطبيق تلك المراسيم وفقاً لوجهة الاستعمال التي من أَجلها أَصدرت لاحقاً؛ لا بل أَكثر من ذلك، لا يوجد أَيّة رقابة وإحصاءات على المساحات التي تمّ تملّكها لغاية تاريخه". إضافةً إِلى ذلك، درَجتْ وسائل تلاعُب وتحايُل عديدة للإلتفاف على قانون تملّك الأجانب، ومنها نذكر على سبيل المثال لا الحصر، تنظيم ستدات توكيل غير قابلة للعزل، تنظيم سندات توكيل إدارة أملاك، تنظيم إقرارات من وإلى إنشاء شركة مساهمة صوريّة...
ورأى أنه يجب العمل على المقترحات التالية:
1-    التعبئة الإعلامية العامة وإعلان حالة طوارئ بهذا الخصوص، لأَنّ ما يحصل يُهدّد ملكية الأَرض لدى المسيحيين بعد أن تمّ التلاعب بديموغرافيتهم إِلى جدٍّ كبير في مرسوم التجنيس؛ كلّ ذلك، يؤدي إِلى ضرب التوازن بين مختلف الطوائف في لبنان.
2-    دعوة رؤساء البلديات المسيحيين المعنيّين، إِلى اجتماعاتٍ دورية للاطلاع عن كثب، والتنسيق في مجريات الأَوضاع في المناطق المسيحية والبيوتات العقارية فيها.
3-    العمل والمراجعة لإلزام الدولة اللبنانية – وزارة المالية، مجمل أمانات السجل العقاري في لبنان، بنشر النسب العائدة لتملك الأَجانب وفق بياناتٍ دورية ومنتظمة إنقاذاً لقانون تملك الأجانب، عملاً بمبدأ الشفافية.
4-    العمل والمراجعة لإلزام الدولة اللبنانية بإصدار قراراتٍ في كلِّ قضاء وصلَ أو تعدّى حدّ تملّك الأَجانب فيه الحدّ المسموح به، ووفق عمليات بيع الأَراضي للأَجانب فوراً في تلك الأقضية. العمل والمراجعة لإلزام الدولة اللبنانية بتعديل قانون تملك الأَجانب الحالي، بحيث يُصار إِلى التشدّد في التملّك وتطبيق مبدأ المعاملة بالمثل إضافة إِلى مبدأ المراقبة المسبقة واللاحقة (وإجراء مراقبة لاحقة للتأكد من تطبيق وجهة الاستعمال التي على أَساسها أصدرت مراسيم التملك)، وتطبيق ونزع الملكية في حال المخالفة، كما يجب على قانون تملك الأجانب أن يجد ما يكفي من الحوافز المالية من ضرائب ورسوم تُمنح للبنانيين للحفاظ على أَرضهم وتشجيعهم على شراء ما تمّ تملكه من الغير. وإننا نعمل وندرس إمكانية الطعن بمراسيم تملّك الأجانب الصادرة قبل هذا التاريخ.

ثم الأستاذ طلال الدويهي عن دور الدولة في التصدي لظاهرة بيع اراضي فقال:
الحكومة اللبنانية غير مبالية بموضوع بيع الأراضي، متسائلاً عن الجهود البرلمانية لتعديل القوانين المتصلة بهذه الظاهرة.وعن إعادة العمل بقانون الشفعة وتحديد المستفيد منه.
أضاف: "نطالب بالطعن  بمراسيم التملك الصادر عن مجلس الوزراء المخالفة لوجهة الاستفادة المحددة، وبتجميد عمليات البيع للأجانب في شكل مطلق حتى إشعار آخر، وبإعادة ضريبة التسجيل للأجنبي وإعادة الحافز اللبناني في حال الشراء من أجنبي، والتشدد في منع كتّاب العدل من أجراء عمليات بيع وفق وكالات، وبكيفية الاستفادة من مناخ اقتراح النائب بطرس حرب وتصويبه إذا كانت هناك حاجة لذلك، وبكفّ يد المتسلبطين على أراضي يملكها مسيحيون (حوارة الضنية – جزين – القاع –الخ).". والمطلوب من الحكومة الحصول على الأرقام الحقيقية للبيوعات للإجانت من وزراة المالية لمعرفة ما إذا كانت تخطت حدود 3 بالمئة.
وختم بالقول:  البيع يحدث من كل الجهات وعلى بكركي التصرّف لأن هناك اغراءات كثيرة للبيع".

واختتمت الندوة بكلمة الخوري عبده أبو كسم جاء فيها:وكأن هناك ما يدّل على عملية اجتياح عقاري لبعض المناطق من فئة معينة .......  هو الإحباط الذي يتملك قلب بعض اللبنانيين ويدفعهم إلى بيع أراضيهم، وتحديداً المسيحيين ....  ان الشارين والباعة يمارسون نوعاً من التقية وذلك من خلال اللجوء الى كتّاب العدل في عمليات البيع والشراء دون تسجيل ذلك في الدوائر العقارية، في انتظار "فتور همة متعاطي هذا الموضوع وفي مقدمهم الكنائس التي جعلت مسألة الأَراضي في أَولوياتها، وفي انتظار هدوء الضجة حول الموضوع". 
وقد أهاب مجلس المطارنة الموارنة "بالمالكين الكبار عدم تحويل الأَرض سلعة تجارية بحتة، بل تأكيد محبتهم لها، والمحافظة عليها لأَنها تضمن وجودهم ومستقبل أَولادهم وتحفظ هويتهم وتقاليدهم وكراماتهم".
لكن ما يجري يظهر عكس ذلك تماماً، فعبر الانترنت يتم توزيع لائحة بمجموعة من العقارات بعضها في محيط غابة الأَرز في بشري وأُخرى قرب أَرز تنورين تبلغ مساحتها حوالى 70 أَلف متر مربع، إِضافة الى حوالى مليون و500 أَلف متر مربع في أَنحاء البترون جبلاً وساحلاً ووسطاً وموزعة بين بلدات بيت كساب وبشعلة واللقلوق.
يضاف الى هذه العقارات حوالى 250 ألف متر في ضواحي مدينة البترون نفسها وهذه العقارات معروضة للبيع عبر الانترنت وتوزع في دول الخليج العربي. أَمّا في جبيل فهناك حوالى مليونين ونصف مليون  متر مربع موزعة بين ساحل جبيل وجردها معروضة للبيع، والارجح انها تستهدف تجار عقارات من الضاحية الجنوبية. والعروض تقدم اسعاراً بخسة بحيث يتم عرض سعر السوق في موازاة عرض السعر الحقيقي الذي لا يتجاوز نصف القيمة، وهو ما يطرح علامات استفهام كثيرة. 
أَمّا المثير في الأَمر فهو ان كل هذه الامور من بيع وشراء تحصل بعلم من النواب والوزراء والأَجهزة المختصة، وخصوصاً الأَجهزة الأَمنية والنيابة العامة المالية التي يفترض فيها متابعة هذه الأمور قبل فوات الاوان».  
إِن إثارتنا لهذا الموضوع ليس من باب الإحباط إطلاقاً، إنما من أجل التأكيد على تحمل مسؤولياتنا على الصعيد الكنسي والمجتمع المدني تجاه تهريب الأَرض، قبل أن نخسر تاريخنا ومستقبلنا.
وختم بالقول: "لهذا فإننا ندعو جميع اللبنانيين على اختلاف انتماءاتهم الطائفية، إِلى التمسك بأرضهم ونقول لهم إن بيع الأَراضي هو جريمة كبرى وخطيئة عظمى بحق أبنائكم وبحق الوطن، والمطلوب تحكيم الضمائر وعدم التفريط بالأَرض فهمي وديعة من الآباء إِلى الأَبناء ومن الأَبناء إِلى الأَحفاد سنُحاسب عليها . "

vendredi 17 février 2012

Fwd: Rai- abou Arz - chypre

Rai- abou Arz - chypre
L'Orient-Le Jour > Dernières Infos > Raï a rencontré le fondateur des Gardiens des Cèdres à Chypre
Raï a rencontré le fondateur des Gardiens des Cèdres à Chypre

olj.com | 14/02/2012 |

Lors de sa tournée chypriote, le patriarche maronite Mgr Béchara Raï, a rencontré Étienne Sakr, alias Abou Arz, le fondateur du parti des Gardiens des Cèdres, rapporte aujourd'hui le journal an-Nahar.

Âgé de 74 ans, M. Sakr vit à Chypre depuis 2000. Cette année-là, Israël s'était retiré du Liban-sud, ce qui avait entraîné la fuite d'un certain nombre de Libanais. Parmi eux, Abou Arz, qui vivait à Aïn Ebel, village chrétien frontalier d'Israël.

Accusé d'avoir collaboré avec Israël, Étienne Sakr a été condamné à mort par contumace. Une accusation rejetée par lui et qu'il attribue à ses prises de position antisyriennes.

Fondé en 1975, au début de la guerre civile, le parti des Gardiens des Cèdres était doté d'une milice. Aujourd'hui, le parti existe toujours sous l'appellation de Mouvement nationaliste libanais.

Lire aussi : Clôture de la visite pastorale du patriarche Raï à Chypre

congratulation to Dr Massoud





http://www.lorientlejour.com/campus/article.php?id=637

Massoud Khraiche, le neuroscientifique qui a fait du chemin
      
Par Pauline KARROUM | 12/01/2012

Il est passionné par les neurosciences et cette discipline le lui rend bien ! Massoud Khraiche, Libanais, a obtenu un doctorat en neuro-ingénierie de l'Université d'Arizona aux États-Unis. Il nous raconte son parcours. 

Qu'est ce qui a prédestiné Massoud Khraiche aux neurosciences ?  Cette question semble émouvoir le jeune homme âgé de 31 ans. Depuis son arrivée aux États-Unis, tant de choses se sont passées. Tout commence alors qu'il part à 17 ans en Amérique, dans l'Arizona, pour y poursuivre une formation en médecine. Mais une fois les cours entamés, le jeune homme est déçu. Il se demande alors ce qu'il a vraiment envie de faire. Seule certitude, son amour pour la biologie. Et un truc nouveau, son intérêt pour l'ingénierie qu'il découvre aux États-Unis. Qu'à cela ne tienne, il décide de changer de parcours et de se diriger vers la bio-ingénierie. Il raconte : « Au Moyen-Orient, lorsqu'on parlait de cette discipline, on pensait juste aux techniciens qui viennent arranger le matériel à l'hôpital. Mais j'ai compris que si j'arrive à faire mes preuves en tant que bio-ingénieur et si je fais des inventions, je pourrai alors être réellement efficace.»

Un parcours particulièrement intéressant
Autre passion découverte Outre-Atlantique, celle pour la neuro-ingénierie qui regroupe l'ensemble des pratiques, disciplines et  technologies visant à améliorer ou à modifier les performances cérébrales. « Après avoir obtenu ma licence, je suis devenu volontaire au sein d'un laboratoire. C'est là que j'ai été confronté à la compréhension et à la découverte du cerveau humain. Je travaillais alors sur la communication entre les jambes et le cerveau. C'était passionnant de comprendre ce rapport, de découvrir tant de choses qui concernent les neurones du cerveau. » Ainsi, après ce stage, Massoud décide de se spécialiser davantage et opte pour un master et une thèse de doctorat toujours en neuro-ingénierie. Par ailleurs, il travaille aussi sur un brevet pour stimuler le cerveau.  C'est ce qui rend son parcours particulièrement intéressant pour plusieurs universités qui lui proposent de travailler avec elles après la fin de son doctorat. Les propositions de postdoctorat pleuvent mais le jeune homme a envie de bouger et se dirige vers San Diego, en Californie. C'est dans cette ville offrant un climat très agréable et une atmosphère détendue que Massoud décroche un très bon poste à l'Université de Californie. Il travaille sur les relations entre le cerveau et la rétine de l'œil, plus précisément sur les moyens qui permettent à ce siège principal de la vision de fonctionner de nouveau. « Mes directeurs avaient besoin de quelqu'un qui a l'expertise de proposer un brevet. Ils m'ont offert cet emploi. J'ai directement accepté. » Depuis, Massoud occupe trois fonctions : enseignant à l'université, ingénieur et chercheur travaillant avec des patients. Sa carrière est si bien entamée que le jeune homme a décroché cette année avec son équipe un prix de 75000$ pour poursuivre son travail de recherche. Une belle preuve de son succès.


mercredi 8 février 2012

rai visite sud liban

rai visite sud liban
Après sa visite historique à la Békaa, le patriarche maronite Béchara Raï a effectué une tournée de trois jours dans le Liban-Sud où il a été accueilli par les carillons des églises et les prières des muezzins dans un message d'harmonie et de coexistence hautement symbolique.

Samedi matin, le patriarche et son escorte se sont rendus à Tyr où ils ont visité la cathédrale maronite Notre-Dame des mers. Une foule en délire ainsi que par le ministre Mohammad Fneich, les députés Michel Moussa, Ali Khreiss et Abdel Magid Saleh, les dignitaires religieux et les notables de la région ont accueilli M.Raï. Après Tyr, le patriarche est arrivé à Cana et a visité les tombes des victimes des massacres en 1996 et en 2006.
Le patriarche est ensuite retourné à Tyr où un déjeuner a été donné en son honneur en présence des députés et notables, ainsi que du commandant en chef de la Finul, le général Assarta. Le ministre Mohammad Fneich a prononcé un discours de bienvenue au nom du Hezbollah, alors que le député Ali Khreiss a parlé au nom du mouvement Amal. Le discours de la fin a été réservé au patriarche qui a déclaré venir à Tyr avec un message d'amour et de communion, dans l'esprit du pacte national et avec le souci de préserver l'unité du Liban.

La journée de dimanche a été tout aussi remplie, le patriarche maronite ayant choisi de commencer sa tournée par la région de Hasbaya avant de se rendre à Blat, Marjeyoun et Khiam, puis à Nabatiyeh et ses environs, avant de conclure sa longue journée à Bint Jbeil, puis dans les villages chrétiens de ce caza, notamment à Debel, et pour terminer à Aïn Ebel.

À chacune de ses étapes, le patriarche maronite a appelé les Libanais de toutes les confessions « à tourner la page du passé et à surmonter les blessures pour s'orienter vers l'avenir, un avenir de communion, d'entente et d'unité ». À Hasbaya, il a été accueilli par les cheikhs druzes de Bayada, le ministre Waël Bou Faour, les députés de la région et l'émir Talal Arslane. Il s'est ensuite rendu à Marjeyoun en passant par Blat et par Kleya avec tout ce que représente ce village pour de nombreux chrétiens, avant de se rendre à Khiam à partir de laquelle il a salué « les résistants et les habitants qui sont restés sur place contre vents et marées ». Le patriarche s'est directement adressé aux habitants du Sud pour leur exprimer son émotion face à leur amour sincère, assurant que cet amour est une dette qu'il respectera et une responsabilité. Il a aussi déclaré que les chrétiens sont engagés avec les autres partenaires au sein de la nation à protéger le Liban et à le défendre. Le ministre Ali Hassan Khalil a, à son tour, prononcé un discours dans lequel il a rendu hommage aux positions du patriarche alors que le député Nawaf Moussawi a assuré à Mgr Raï que le Hezbollah reste sur ses constantes qui consistent à combattre la partition et la division, et à protéger l'unité nationale face aux menaces qui pèsent sur l'ensemble de la région.

Mgr Raï s'est ensuite rendu à Nabatiyeh, tout en s'arrêtant à plusieurs reprises en chemin devant l'insistance de la foule et en accordant une attention particulière aux villages chrétiens et mixtes, visitant les églises et bénissant la foule. Partout il était aussi accueilli par les députés de Amal et du Hezbollah, ainsi que par les dignitaires religieux chrétiens et musulmans, et par les chefs des municipalités. Le chef du bloc de la Résistance Mohammad Raad a aussi prononcé un discours dans lequel il a appelé les Libanais « à affronter ensemble l'ennemi qui continue de menacer le pays et ceux qui l'appuient à l'étranger ».

Source: L'orientle jour 26-9-2011

La grotte Asi-l-Hadath : plongée dans les vestiges maronites du Moyen Âge.

La grotte Assi-l-Hadath El Jebbeh  : plongée dans les vestiges maronites du Moyen Âge.

Par May MAKAREM | 12/10/2011

La fillette naturellement momifiée dormait d'un sommeil profond depuis 700 ans.
EXPLORATION Entre 1989 et 1991, l'exploration de la grotte de Asi-l-Hadath, dans la vallée de la Qadisha, par le Groupe d'études et de recherches souterraines du Liban (GERSL), avait livré les premières momies (et peut-être les seules) du peuple maronite médiéval. Cette découverte fait aujourd'hui l'objet d'un magnifique ouvrage paru au centre Phoenix pour les études libanaises, Université Saint-Esprit
de Kaslik.

Élaborée par Fadi Baroudi, le père Abdo Badawi (professeur de langues sémitiques), Paul Khawaja et Joseph Moukarzel, membres du Groupe d'études et de recherches souterraines du Liban (GERSL), la monographie bilingue (arabe-anglais) de Asi-l-Hadath, History of the Grotto retrace tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur cet abri sous roche de la Qadisha, dont l'exploration a dévoilé une scène pour le moins étonnante : trois femmes adultes, cinq fillettes (18 mois à quatre ans) et un nourrisson (quatre mois), naturellement momifiés, dormaient d'un sommeil profond depuis 700 ans. Enterrés dans leurs vêtements en toile de coton écrue, rehaussée de motifs de croix et de fleurs brodés de fils de soie, ils partageaient leur cimetière avec un fœtus de 25 cm et un crâne (coiffé d'une calotte à motifs géométriques) à côté duquel était posé des feuilles de laurier qui exhalaient toujours un zeste d'arôme ! Le faible taux d'humidité de la grotte et l'absence d'organismes végétaux dans son sol avaient ralenti la décomposition totale de leur corps, ainsi que celle des vêtements et tissus dont l'ensemble est resté en bon état de conservation. Ces derniers présentant un intérêt exceptionnel, car, pour la première fois au Proche-Orient, des habits de l'époque médiévale sont retrouvés dans leur contexte historique. D'autres objets ont été découverts sur le lieu : ceintures, bijoux d'enfant, peignes en bois, chaussures, lampes à huile, cuillères en bois peintes, tessons de céramique, monnaies (croisées et mamelouks), flèches et fragments de bois pour l'usage des arcs, manuscrits arabes et syriaques, amulette (glissée dans la manche d'une veste appartenant à l'enfant Dawîd, fils de Jasmin), une quantité de chiffons dont un brodé d'un ibis, une clé de maison en bois déposée sur le corps de l'une des momies, indiquant, selon la tradition, que le dernier membre de la famille était mort. Des feuilles de laurier, des écorces de grenade, de noisettes, d'amandes, des graines d'olives et des restes osseux de chèvres et de poulets ont été également identifiés. Pour l'essentiel, 293 pièces datant de l'époque médiévale y ont été recensées. Un chapitre du livre expose le plan de la grotte qui s'étend sur quatre niveaux et comprend, en substance, deux pièces principales, dont la grande salle commune et la salle mortuaire (la salle de cimetière). Le plafond en forme de dôme incliné s'élève à plus de 20 mètres de haut. Le sol était pavé de pierre de basalte comme le laissent supposer quelques fragments retrouvés dans un coin de la salle. La grotte – dotée d'un réservoir d'eau de 3,5 mx 1,4 m de surface, de 1, 5 m de profondeur et 8 mètres cubes de volume – dispose, grâce à deux ouvertures, d'une vue panoramique sur la vallée et Deir Qannoubine, d'une part, et ,de l'autre, sur la montagne Makmil et la station de ski les Cèdres. 
L'ouvrage est riche en descriptions. Les auteurs, pointilleux sur les détails, ont tenu à y reporter le moindre petit trait capté dans ce sanctuaire du Liban-Nord dont l'exploration n'est pas due au hasard. En effet, les recherches du GERSL, lancées à l'initiative de Fadi Baroudi, étaient basées sur des sources historiques, principalement Tarikh al-Azminat, du patriarche Estéphan Douheihy et la chronique d'Ibn Abed al-Zâhir (secrétaire et historiographe des sultans mamelouks, Baybars et Qalawoun), qui relatent un événement tragique survenu à al-Hadath. En 1283, les Mamelouks et les croisés, exceptionnellement alliés, décident d'entreprendre le siège du village pour capturer le « patriarche rebelle » de Hadath, qui s'opposait au patriarche maronite élu sous la pression des Francs. Fuyant les attaques des troupes musulmanes, le patriarche dissident se retranche dans une grotte avec ses partisans, accompagnés de femmes et de fillettes du village. La caverne fut finalement découverte, le patriarche capturé et les survivants arrêtés. Quant aux femmes et aux enfants qui périrent de maladie ou de faim durant 


le siège, ils furent enterrés dans la grotte. Son exploration au cours des année 1989-1991 a permis de mettre au jour le matériel archéologique qui confirme les textes des chroniqueurs. 
Néanmoins l'ascension jusqu'à la grotte fut une véritable entreprise. Située à 1 300 mètres d'altitude au cœur de la vallée sainte de la Qadisha, Asi-l-Hadath s'inscrit dans un extraordinaire paysage accidenté, truffé de caves et d'abris creusés dans des falaises rocheuses quasi inaccessibles, qui ont servi depuis longtemps de lieu de méditation aux ermites maronites mais aussi de refuge aux habitants des villages environnants. Escalader les parois vertigineuses d'une montagne très escarpée entre falaises et précipices, progresser sur 500 mètres (l'équivalent de 160 étages) dans un milieu vertical, avant d'accéder à la grotte fut un véritable exploit. Ensuite, discrètement, en prenant garde de rester à l'abri du regard des miliciens et des pilleurs de vestiges archéologiques qui sévissaient à l'époque, il fallait refaire le chemin inverse, un nombre de fois, pour transporter les objets archéologiques et les momies soigneusement enveloppées dans de la gaze, jusqu'au sous-sol de la maison de Fadi Baroudi, à Adma, où un laboratoire doté de mesures pour préserver les momies contre les dangers de décomposition a été aménagé.
Outre que ce fut un mémorable voyage, il s'agit 
d'un triomphe pour les membres actifs du GERSL, notamment Fadi Baroudi, le père Abdo Badawi, Paul Khawaja, Alain Maroun, le père Youssef Tannous, Antoine Ghoch, Boutros Abi Aoun, Chafic Ghazali, Oussama Kallab, le père Karam Rizk, André Azzi, Hani Abdelnour et Hassan Salamé Sarkis, qui ont réussi à restituer le passé oublié de Asi-l-Hadath. 
En raison de la guerre des 15 ans, les découvertes ne furent mentionnées qu'en 1992, et c'est en 1994 qu'elles furent remises à la Direction générale des antiquités. 
Un ouvrage passionnant à consulter, avant de lui accorder une place d'honneur dans votre bibliothèque....

Réactions des internautes à cet article

- 8 ans après ,les Croisés étaient expulsé par les Mamelouks après la prise de Saint Jean D'Acre...moralité...faut pas faire chier le Patriarche Maronite...avis aux amateurs!Et les tarîtres maronites qui avaient aidé les mamelouks se sont tailler des croupières,itou.Moralité,faut pas faire chier le Patriarche Maronite désigné par les siens,et s'allier à l'étranger...avis aux amateurs!
GEDEON Christian

- La grotte Asi-l-Hadath encore une autre richesse qui s 'ajoute au patrimoine libanais . Nazira.A.Sabbagha
Sabbagha A. Nazira