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jeudi 19 janvier 2012

Ainebel dans les ecrits de Renan ,Mission de Phenicie ( 18641875)

Ainebel dans les ecrits de Renan , Mission de Phenicie  ( 1846- 1875)

https://books.google.com.lb/books?id=vDPCZ-YnG8AC&printsec=frontcover&hl=ar&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

Page 675
"Au bas de la colline, entre Hazour et Aïnibl, il y a des apparences 
d'une grosse construction en très-grand appareil. Je n'ai pu vérifier si ce n'était pas un jeu de la nature. 

Aïnibl  (عينبل) a deux tombeaux bisomes, monolithes énormes, avec deux gros bouts saillants (forme propre au pays de Tyr et à la haute Galilée). On peut les comparer pour la masse au tombeau bisome de 
Ardh el-Urdani près de Cana. 

Doueïr  ( دوير) "le petit temple») a les restes d'un temple, dont la porte 
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676 MISSION DE PHENICIE. 
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à jambages monolithes existe en partie. Elle est d'un bon style, analopue à celle d'Oum el-Awamid, à moulures plates, de peu de saillie; il y a une rainure intérieure dans les jambages. Les matériaux sont de grande dimension. Parmi ces débris était un bloc considérable, de forme presque cubique, offrant sur une de ses faces une curieuse sculpture avec inscription. Les maçons et tailleurs de pierre chrétiens d'Aïnibl m'offrirent de séparer la face sculptée et de la réduire à une dalle assez mince pour la 
transporter à Sour sur un chameau. Ils firent ces deux opérations ex- trêmement difficiles avec une rare habileté, et ce monument est maintenant au Louvre, où il est, je crois, le plus curieux spécimen que l'on possède des cultes syriens. Il est représenté dans notre planche LVIÏ, 
fig. 3. 
L'inscription est fort difficile. J'ai réussi cependant à la lire presque 
tout entière : 

HMiOAnOAAUJNIlOYCENPIlAIOCIIEAAMANOYCOlKONOMOY 

HHIA K A EIT 0 YH r E M O N O C A E r • S-TO N O YAO N E Y[=]A M E NOSYnEPCWTHP I A CTO) N Y10)[N] 

ÂNEBHKEN 

[Ss]w kltôXkcf)vi, iovcr£vpiiaiïoç(1) HeXoLpidvovs oinovàpiov 

[KOÙ Êp]awXefTov -nys^ôvos Xsyç' TOV oùSov eù^dptevos bitèp crwTypioLç TWV vlw[v] 

dvédriKsv. 

Les lettres de la première ligne sont plus grosses que celles de la deuxième ligne; 
c'est ce qui fait que la lacune de la deuxième contient plus de lettres que la lacune 
de la première, outre que la première pouvait commencer un peu en recul. Le nom 
au nominatif est la seule chose qui m'échappe. Le N paraît avoir été barré ou retouché; 
cette lettre offre l'aspect d'un N et d'un H superposés; le caractère qui précède OLIOS 
se présente à l'oeil comme un U; peut-être est-ce un M; cependant les M de l'inscrip- 
tion n'ont pas cette forme. îotxrep/xatbsou ïovcrsvyppicûos, est d'ailleurs peu satisfaisant. 
SeXajxoÊinjs (Selmmi) est un nom commun dans le Hauran 1. On trouve aussi un Heraclite  dans la Batanée (Waddington, n° 21 \lx). Le tour de la phrase est singulier; 

Selman  et Heraclite paraissent les deux fils pour le salut desquels le monument est 
élevé. Il est remarquable qu'à Kefr Bereim, à une ou deux lieues de Douaïr, nous 
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1 Voir mes Observations sur les noms arabes de 
VAuranitide, dans te Rullctin archéol. de MM. de 

. Longpéricr et de Witte, sept. i856; Welzslein, 
Inschriften, p. 2 64, 364.

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CAMPAGNE DE TYR. 677 

trouverons une inscription hébraïque rappelant l'érection d'un oùSôs. Comparez aussi î"l^^nri,'î< de la grande inscription d'Oum el-Awamid. Les voeux de religion dans ce pays avaient souvent pour objet d'élever ces portes monumentales. (Cf. Waddington, n° 2 538 a; Vogué, Syrie centrale, Inscr. semii. p. îoo.) OvSôç est défini par Suidas : TO KUTO) TrjsB-vpas, ce qui convient très-bien à un linteau, comme est notre monu- 
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Des deux côtés du palmier, se voient deux petites inscriptions : 

ETAY AKT 

MH nANHM 
OYlÇ 

Il n'est pas impossible qu'après ETAY il y ait un petit C. Il faut en tout cas lire 

ÉTOVS CLKT, pvrfvbs 'usaLVYJiLov tç.- 

L'année 32 î calculée d'après l'ère des Séleucides donnerait l'an 9 de J. C. date 
beaucoup trop reculée pour le style du monument et de l'inscription. 
D'après l'ère de Tyr, on aurait 195 après J. C. ce qui va bien. Le règne de Commode et celui de Sévère sont l'époque où s'élevèrent en Syrie le plus de monuments aux frais des indigènes. L'ère d'Antioche donnerait l'an 273, et certainement le style de la sculpture ne répugnerait pas à cette date. Il est difficile de voir quelque chose de plus barbare. Cette barbarie, il est vrai, est encore plus une affaire de province qu'une affaire de date. Le style de la torche de la Lune est caractéristique d'une basse époque. Les deux divinités sont Apollon et Diane, symbolisant le Soleil et la Lune. Les deux figures ont été martelées. 

Doueïr a en outre une belle piscine à escalier, creusée dans le roc, 
et d'autres travaux nombreux creusés aussi dans le roc, en particulier 
des citernes. M. Gélis, qui le premier attira mon attention sur Doueïr et 
Sclialaboun, en compta quinze. Les caveaux offrent les espèces de jours 
de souffrance que nous remarquerons plus caractérisés à Sclialaboun. 

Prés de Doueïr, est Sclialaboun (شلعبون.), nom qui répond proba- 
blement au nom Wy?y& ou ^wW de la Bible 1, mais non à la localité 
mentionnée dans Josué, xix, ^2, et dans d'autres endroits 2. Cette localité, 
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1 Cette coïncidence me fut indiquée par les khouris 
maronites du pays. 

2 Knobel, sur Josué, xix, 42; Saulcy, deuxième 
Voyage, II, p. 276, 276. H est possible que les 

Danites émigrés vers le nord (Berlbeau, Zur Gesch. 
der Israeliten, p. 288, 289), de même qu'ils donnè- 
rent à Laïsch, après l'avoir prise, le nom de Dan, 
aient transporté avec eux le nom de Schaalabbim,

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678 MISSION DE PHÉNICIE. 
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en effet, est dans la tribu de Dan, à l'ouest de Jérusalem. En tout cas 
les beaux restes d'antiquité que possède Schalaboun ne sont nullement 
juifs. On y remarque : i°une très-belle construction carrée, en très- 
grandes pierres. En voici le croquis rapide pris par M. Gélis 1 : 

2° Une autre construction, dont voici l'esquisse sommaire tracée par 
le même : 

A , enceinte de pierres de taille. — B, plate-forme de roc aplani. — C, trou circulaire peu profond. 

— D, roc aplani. — EE, coupe suivant m n. 

3° Deux très-beaux sarcophages sculptés (sur le petit mamelon), 
ayant pour décoration une guirlande soutenue et relevée par un génie 
ailé occupant le centre de la large face, raisins en pendeloques antéfixes 
dans le sinus-de la guirlande. Aux bouts des deux sarcophages sont des 
espèces de petits autels ou soutiens comme ceux que nous trouverons à 
Oum el-Awamid; 
au-dessus, dans l'un des sarcophages, sont deux lances 
croisées et liées au point d'intersection par une couronne rappelant les 
armes du sarcophage de Kneifedh. Ce tombeau me paraît du même temps 
selon une habitude commune aux émigrés de tous les temps. 
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1 Qu'il me soit permis de déposer ici l'expression 
d'un vif regret pour la mort de cet officier distingué, 

qui rendit à la mission les plus grands services, et 
dont les relations personnelles eurent pour moi cl 
pour les personnes qui m'accompagnaient un charme 
extrême.

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CAMPAGNE DE TYR. 679 

que celui de Kneifedh, et reporte la pensée vers l'époque des Hérodes, 
des Ptolémées fils de Mennée, des Lysanias, des Zénodore, chefs arabes 
inféodés à l'empire romain, adoptant les modes et le style grecs, ou bien 
encore vers le mélange de moeurs grecques et arabes qui se produisit 
à Palmyre et dans le Hauran au second siècle. Les armes, demi-romai- 
nes, demi-arabes, qu'on voit sur les monuments de Schalaboun, feraient 
croire que les aristocrates pour lesquels furent construits ces superbes 
tombeaux appartenaient à la race qui prit la prépondérance, à l'époque 
romaine, sur toute la ligne du Jourdain et de l'Anti-Liban. Sur ces grands 
tombeaux de famille chez les Arabes ghassanides, voyez Caussin de Per- 
ceval, Essai, II, p. 2/11 ; Hartwig Derenbourg dans le Journal Asiatique, 
oct.-nov. 1868, p. 311,879. 

k° Un autre sarcophage, très-beau encore, très-large, présentant des 
acrotères démesurés, près de la construction carrée. 

5° Un caveau d'un genre à part, avec des niches dans le vestibule. Je 
le crois juif. 

6° Deux autres caveaux du même genre contigus. Au-dessus de l'en- 
trée de l'un, deux mains qu'on prendrait pour des fourchettes, si l'in- 
tention d'y figurer cinq doigts n'était évidente. Cette sculpture semble mo- 
derne; c'est peut-être le signe contrôle mauvais oeil. L'autre caveau a deux 
chambres qui se suivent. La première chambre a été déblayée par les 
chercheurs de trésors; mais ils n'ont pu enlever la pierre qui fermait l'en- 
trée de la seconde chambre. Il y aurait là une fouille intéressante à faire. 
Ce caveau paraît un de ceux qui peuvent le mieux donner l'idée du tom- 
beau de Jésus 1. 

Un des traits caractéristiques de ces trois caveaux, c'est une espèce de 
jour de souffrance, percé près de l'entrée et destiné, quand la pierre était 
roulée à la porte, à éclairer l'intérieur. Nous avons déjà trouvé cette par- 
ticularité à Doueïr. Les sépultures phéniciennes et syriennes n'offrent 

1 Voir Vie de Jésus (13e édition), p. /1/17, /168 ; Vogué, Les églises de Terre Sainte, p. 1 26 et suiv.




680 MISSION DE PHÉNICIE. 

aucune trace de la préoccupation de donner du jour à l'intérieur du tom- 
beau. Les « cheminées » de Gébeil, d'Amrit, de Saïda ne pouvaient servir 
à éclairer l'intérieur, puisqu'on les bouchait après la perforation du ca- 
veau. Elles n'ont d'ailleurs aucune ressemblance avec l'espèce d'oeil-de- 
boeuf dont nous parlons en ce moment. On remarquera sur toutes les 
tombes de la région où nous sommes l'absence d'épitaphe, trait essentiel- 
lement juif ou phénicien. 

70 Schalaboun a aussi un caveau à niches; au-dessus on avait construit 
une voûte comme à Hazour. Cette voûte est détruite, et le caveau est 
maintenant plein d'eau. 

On me parla, à deux reprises différentes, de sculptures à Bint-Gébeil. 
Serait-ce là une confusion avec Doueïr et Schalaboun, localités voisines? 

Yaron (^-l*), le f)$y nephtalite de Jos. xix, 381, a une importante 
ruine qui mériterait une étude de la part d'un architecte. C'est un tertre 
couvert de très-beaux matériaux, où des restes notoirement chrétiens se 
mêlent à d'autres qui semblent provenir d'un temple païen. Ce n'est sûre- 
ment pas une synagogue, comme on a cru pouvoir le supposer. II y a 
là d'assez bons chapiteaux corinthiens, d'autres portant une croix, qui 
paraissent de ce style du temps de Justinien, qui a laissé tant de traces 
en Syrie; il y a aussi de belles pierres de frise, à plates-bandes fines, 
qui rappellent les linteaux d'Oum el-Awamid. Au pied du tertre, sont 
des couvercles de sarcophages à acrotères présentant une sorte de cloison 
au milieu. Au-dessous, est un beau puits rond, à escalier, bâti en pierres 
détaille. Plus bas encore, est une piscine, avec une construction, sorte 
de sacellum, à côté. 

A l'angle de la porte de la mosquée métualie, il y a un bloc dont deux 
côtés sont visibles. Sur l'un de ces côtés se voit un palmier bien sculpté 2; 

1 Nau, Seetzen, Monro, Robinson, Van de Velde, 
Thomson l'ont visité : voir Ritter, XVI, p. 78U, 
785; Robinson, II, p. 467 ; Van de Velde, I, 
p. 133; Thomson, I, p. Zi35; Seetzen, 2e partie, 

p. 123; Comm. p. 3oi; Knobel, Commentaire sur 
Josué, p. Z169. 

2 Sur le symbole du palmier en Phénicie, voir 
Schroeder, Die Phoen. Spr. pi. xvin, nos 10 ; ii-







mercredi 30 novembre 2011

Le tir de roquettes contre le nord d’Israël est resté un incident isolé


  OLJ 30/11/2011

Des soldats de la Finul effectuant une patrouille dans la zone d’où les roquettes ont été tirées dans la nuit. Photo Mahmoud Zayyat/AFP
Des soldats de la Finul effectuant une patrouille dans la zone d’où les roquettes ont été tirées dans la nuit. Photo Mahmoud Zayyat/AFP
Sécurité Des roquettes tirées à partir du Sud-Liban sont tombées hier, avant l’aube, dans le nord d’Israël, sans faire de victimes. La riposte israélienne ne s’est pas fait attendre.

Quatre roquettes lancées à partir du Liban-Sud se sont abattues dans la nuit de lundi à mardi dans le nord d’Israël. Selon les médias israéliens, elles ont provoqué des dégâts dans un poulailler et causé un début d’incendie qui a été rapidement maîtrisé. Une autre roquette est tombée dans une localité sans exploser. L’artillerie israélienne a riposté en tirant des obus vers le sud du Liban, entre deux villages frontaliers.
Cet incident, le premier de ce genre depuis plus de deux ans, aurait pu susciter la crainte d’une escalade à la frontière israélo-libanaise. Toutefois, selon la radio de l’armée israélienne, les représailles aux tirs de roquettes sont restées « limitées et ponctuelles ». L’armée israélienne, de son côté, a souligné qu’empêcher ce genre de tirs « relève de la responsabilité du gouvernement libanais et de l’armée libanaise »

Un groupe dans la mouvance d’el-Qaëda, les Brigades d’Abdallah Azzam, a revendiqué le tir « sur les colonies sionistes dans le nord de la Palestine, qui a atteint sa cible », dans un communiqué adressé au site Internet Elnashra. Ce tir s’est produit à l’occasion de l’anniversaire du plan de partage de la Palestine mandataire par l’ONU en 1947. En septembre 2009, un groupe baptisé « Brigades Abdallah Azzam-bataillons Ziad el-Jarrah » avait revendiqué une opération similaire pour l’anniversaire des attentats du 11-Septembre.
Le Hezbollah, qui contrôle la région de Rmeich en grande partie (d’où sont partis les tirs), s’est refusé à tout commentaire dans l’immédiat. Mais les responsables israéliens ont tenu à souligner qu’ils ne croyaient pas à une confrontation avec ce mouvement. « Le Hezbollah comprend qu’il n’a aucun intérêt à une escalade », a affirmé le ministre chargé des services de renseignements Dan Meridor.

Patrouilles renforcées
L’armée libanaise, dans un communiqué officiel, a affirmé qu’une roquette avait été tirée vers Israël à partir d’une zone proche de la localité de Rmeich (Sud), sans être en mesure d’en préciser les auteurs. Deux plates-formes en bois à partir desquelles des roquettes peuvent être tirées, ainsi que du matériel électrique ont été découverts à cet endroit, a précisé un officier. Dans ce même communiqué, l’armée a souligné que les quatre obus tirés par les Israéliens « sont tombés entre les villages de Rmeich et Hanine, sans faire de victimes ». L’armée indique qu’elle a aussitôt « fait circuler des patrouilles intensives pour tenter de découvrir l’identité de la partie responsable du lancement des roquettes et pour colmater les brèches qu’ils ont exploitées pour perpétrer leur acte, tout cela en coordination avec la Finul ».
La Finul, pour sa part, a confirmé l’attaque et précisé dans un communiqué que ses radars « ont détecté le tir d’au moins une roquette vers Israël dans le secteur de Rmeich ». Le commandant de la Finul, le général Alberto Asarta Cuevas, a annoncé le déploiement de renforts pour empêcher « d’autres incidents ». « C’est un incident sérieux en violation de la résolution 1701, clairement destiné à déstabiliser la région, a-t-il dit. Il est impératif d’identifier et d’arrêter les coupables de cette attaque, ce pour quoi nous ne ménagerons pas nos efforts, en coopération avec l’armée libanaise. »
Le général Asarta a insisté « sur la nécessité d’agir avec retenue des deux côtés ». « Les deux parties m’ont assuré leur engagement à préserver l’état de cessation des hostilités, en application de la résolution 1701 », a-t-il ajouté.

Une « réponse du régime syrien aux pressions » ?
Cette escalade imprévue à la frontière a provoqué de nombreuses réactions de la part d’hommes politiques, à leur tête le président de la République, Michel Sleiman. Celui-ci a considéré que « le lancement de roquettes sur base d’initiatives individuelles vers les territoires palestiniens occupés n’est pas dans l’intérêt de la solidarité avec le peuple palestinien ». « De plus, a-t-il poursuivi, cela est considéré comme une entorse à la stabilité au Sud, à la résolution 1701, aux lois libanaises et aux engagements internationaux qui font partie des constantes de la politique libanaise extérieure et de ses relations internationales, notamment avec l’ONU. »
À l’issue d’une réunion avec la députée Bahia Hariri, en réponse à une question sur les roquettes, l’ambassadeur de France Denis Pietton a déclaré pour sa part « n’avoir aucune information » sur ce plan, mais il a espéré que cet incident restera limité. De même, le coordinateur spécial des Nations unies pour le Liban, Robert Watkins, a décrit le lancement de roquettes comme « un malheureux incident ». Il a espéré que celui-ci « se limitera à ce qui s’est passé ce matin (hier matin) et ne mènera pas à une escalade des hostilités ».
Pour sa part, le vice-président du Parlement Farid Makari a fait le lien entre cet incident et « le message de menaces proféré la veille par le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, en réponse aux sanctions économiques imposées par la Ligue arabe à la Syrie ». Il a estimé que « c’est l’une des organisations entretenant un lien étroit avec le régime syrien qui est responsable de cet incident ».
Pour Makari, le lancement de roquettes à partir du Sud « est un message adressé à la communauté internationale, selon lequel le régime syrien continue de détenir des cartes sensibles qu’il peut utiliser en cas de pressions ». Le député a mis en garde contre le risque d’autres incidents du même genre, espérant que cela n’aura pas lieu « parce que personne n’a intérêt à déstabiliser le pays ».
De son côté, le député Jean Oghassabian, du bloc du Futur, a vu dans cet incident à la frontière « un grave message adressé à la communauté internationale, surtout que la Ligue arabe vient d’imposer des sanctions économiques à la Syrie ». Il a estimé qu’« aucune partie libanaise n’est impliquée dans cet incident ».
Le Rassemblement indépendant du Kesrouan-Ftouh, proche du 14 Mars, a été encore plus loin en considérant que cet incident « est l’une des manières d’exécuter la menace syro-iranienne visant à mettre la région à feu et à sang si les pressions se poursuivent sur le régime syrien en réponse à l’oppression de son peuple et sur le régime iranien pour l’interruption de son programme nucléaire ».  

Réactions des internautes à cet article

- Mon cher Robert,il y a un fond de vérité dans ce que tu écris...au fond,toutes ces armes ,et nos farouches miliciens,c'est presqu'un atout touristique...on pourrait imaginer un "Milicia tour",avec reconstitution de batailles et tout le toutim...et pour les "bons " touristes,une séance de tir à belles réelles à la Kalachnikov ou au M16...on pourrait faire payer çà très cher,et donner des diplômes de "résistant honoraire" de tel ou tel couleur...comme çà,tout le monde serait content,et le "génie " libanais du commerce aura prouvé une fois de plus sa supériorité...je plaisante?Euh,à vrai dire,pas tout à fait...au point où nous en sommes ,pourquoi pas?
GEDEON Christian

- Al-Qaëda revendique le tir lancé depuis le territoire libanais, mais bon, où est le problème ? C'est un incident isolé, tout va bien. Mais qu'on ne touche surtout pas aux armes des milices, des Palestiniens et autres nombreux groupuscules, ça fait le charme du Liban.
Robert Malek

Western Galilee Attacked from Southern Lebanon, Israel Retaliates and Warns

Western Galilee Attacked from Southern Lebanon, Israel Retaliates and Warns , naharnet,aineb

Yesterday
One rocket was fired from southern Lebanon into northern Israel overnight, prompting the Jewish state’s army to warn Beirut early Tuesday to work to prevent similar attacks in the future.
The Lebanese army released a statement saying that one rocket was fired from southern Lebanon from the area between the town of Haneen and Rmaish into Israel.
The National News Agency reported that Israel retaliated by firing four rockets on Aita al-Shaab.
Later Tuesday, the army and the UNIFIL found a rocket launchpad between Wadi Ain Ebel area and Rmaish, according to NNA.
A military spokesman confirmed to Agence France Presse that at least one rocket was fired from the region of Rmaish.
"We know that a rocket was fired from the region of Rmaish and we are investigating," said the spokesman, who did not want to be identified.
He said Israel had retaliated by firing four rockets.
The region of Rmaish is largely controlled by Hizbullah, but an official from the group told AFP he had no immediate comment on Tuesday's incident.
A source from Hizbullah told Voice of Lebanon radio (100.5) that the party will issue a statement on the rocket incident, ruling out that it had anything to do with the attack.
However, the Israeli army said several rockets were fired from southern Lebanon and landed in the western Galilee region, causing no casualties.
After the rocket fire, the Israeli army retaliated, striking the outskirts of Aita al-Shaab with artillery shells, the army said, without offering further specifics.
Israeli military radio, citing army officials, said the rocket fire was likely the work of a small Palestinian or Islamist group rather than Hizbullah.
The radio added that Israeli military officials had stressed their desire to avoid an escalation and said that the response to the rocket fire would be "limited and selective."
Later Tuesday, Abdullah Azzam Brigades, the Qaida affiliated organization, claimed the attack against northern Israel.
It said in a statement that the Azzam Brigades that the rockets had “hit the targets.”
It said it was the eighth rocket attack since the war between the Jewish state and Hizbullah ended in August 2006.
Both Israeli government and military officials called on the Lebanese government and military to prevent rocket fire towards the Jewish state.
Intelligence Minister Dan Meridor told Israeli military radio that "the Lebanese government and its army hold sole responsibility for what happens" in southern Lebanon.
"The question of who is behind this fire is not yet answered," he said, adding that "Hizbullah understands that it has no interest in an escalation."
In its statement, the Israeli military warned that it considered the rocket fire "a serious incident and believes that it is the responsibility of the Lebanese government and the Lebanese army to avoid this kind of attacks."
On Tuesday morning, local Israeli military commanders were still assessing the situation but had not instructed residents to go to air raid shelters.
The most recent exchange of fire along the always tense Israeli-Lebanese border was on August 1, when soldiers from the two countries opened fire along the the Blue Line, the U.N.-drawn border.
That incident came almost a year after Lebanese and Israeli troops traded fire along the same border, killing two Lebanese soldiers and a journalist along with a senior Israeli officer.
That flare-up was the worst clash between the two sides since Israel's devastating 2006 war in Lebanon against Hizbullah.
The war, launched after a Hizbullah cross-border raid that captured two Israeli soldiers, destroyed much of Lebanon's major infrastructure and killed more than 1,200 Lebanese -- mainly civilians -- and 160 Israelis, mainly soldiers.
In May 2011, tensions once again flared as protesters massed on the border between the two countries to mark the anniversary of the 1948 creation of the Jewish state, which Palestinians term the "nakba," or catastrophe.
Israeli troops killed 10 people and wounded more than 110 others as protesters tried to flood across the border from Lebanon.
Source Agence France PresseNaharnet
http://www.naharnet.com/stories/en/21693-rockets-fired-from-lebanon-into-galilee-israel-retaliates-and-warns

vendredi 23 septembre 2011

UCIPLIBAN - تحضيرات واستعدادات لاستقبال الراعي في منطقة بنت جبيل



بدأت في تبنين الاستعدادات والتحضيرات لاستقبال البطريرك الماروني بشارة الراعي الذي سيزور منطقة بنت جبيل لمدة يومين، وهي الزيارة الأولى من نوعها لبطريرك ماروني لهذه المنطقة الحدودية.


وقد رفع العديد من أقواس النصر واللافتات المرحبة والمؤكدة على وحدة المسلمين والمسيحيين في العيش المشترك و المحبة والسلام ، وذلك في الساحات العامة وباحات الأديرة والكنائس وعلى الطرق الرئيسية التي سيسلكها أو يمر بها من صور وصولا الى المنطقة كالسلطانية، تبنين، كونين، صف الهوا، عين ابل، القوزح، دبل ورميش وغيرها


ومن المتوقع أن تبدأ جولة اليوم الأول في منطقة بنت جبيل باستقبال شعبي في صف الهوى، وبعدها زيارة كنيسة السيدة في عين ابل، حيث سيلقي البطريرك كلمة بعد الترحيب من المطران مارون صادر،وسيضع حجر أساس للبيت الأبرشي، لينتقل منها الى كنيسة مار يوسف في القوزح والتي تتحضر لاستقبال شعبي من مدخل البلدة الى الساحة وباحة الكنيسة و سيتخللها كلمات للأب نجيب العميل ورئيس البلدية والبطريرك الراعي


اما جولة اليوم الثاني فستبدأ من دير سيدة البشارة - رميش و لقاء مع كهنة الأبرشية واستقبال شعبي في باحة كنيسة التجلي و كلمات من خادم الرعية ورئيس البلدية وقداس ، وتختتم بزيارة طلاب ثانوية الراهبات الاقدسين.
وطنية

22 / 09 / 2011وطنية

vendredi 6 mai 2011

اسماء شهداء عين ابل Liste des Martyrs Aineblis du mercredi 5 mai 1920

"Un grand nombre d’historiens, de journaux, périodiques,  responsables religieux et politiques ont écrit sur les événements de 1920 survenus a Ainebel .Mais les informations furent diverses et incomplètes. Le vrai nombre des martyrs n’a jamais été rapporte avec précision .Il va de quelques  dizaines dans certains rapports jusqu'a 200 dans d'autres .Pour obtenir le chiffre vraisemblable et proche de la réalité il faut s’appuyer sur les data qui proviennent de sources proches des évènements .Citons les plus importantes:
1-le rapport de la mère supérieure du couvent d’Ainebel , Clémentine Khayyat,(publié dans la revue Almachrek N0 18-1920-pages 779….)
2-le rapport du cure latin de Tyr Joachim Daaboul, (manuscrit, archives des franciscains, Harissa du 20/6/1920)
2- le rapport adressé par le commissaire français (qui siégeait à Tyr), le capitaine de La Bassetiere , au Délégué Administratif du Wilayet de Beyrouth, et daté du 5 /7 / 1920,( archives de Bkerké )
3-le document ainebli découvert dans les fondations de la tombe des martyrs, place de l’église du village au cours de sa restauration en 1980( ?)
4-Une partie de la liste incomplète de ces mêmes martyrs gravée dans la Pierre en marbre sur ladite tombe.
5_ Rapport de Mgr Maximos Sayegh
6-Rapport du pere Youssef Farah 
Il est a noter que  le document le plus complet serait celui de l’Historien Amine Al-Rihani dans son livre Moulouk Al-arab.Mais les nouvelles éditions de ce livre laissent une vingtaine de pages blanches (vides) qui parlaient des événements de 1920. C’est un indice qui démontre à quel point la censure joue son rôle dans le récit de tels évènements devant lesquels la conscience historique arabo-libanaise et internationale éprouve de la honte. A partir de ces documents il devient possible d’établir le nombre (réel ou approximatif) des martyrs du 5 mai 1920.
J’espère avoir apporté quelques précisions aux personnes avides  d’information sur les évènements du 5 mai d’Ainebel
Liste des Martyrs Aineblis du mercredi 5 mai 1920
1.         Abdou El Amnouri ,
2.         Abd El Ahad  Matta  Atme?
3.         Anis Maroun chbat
4.         Andrawos Atwi,
5.         Assaad Simaane,
6.         Atalla Diab
7.         Boulos  Dib  El Saydawi ?
8.         Boulos  El Haj
9.         Bourbara Gerios Makhoul
10.     Boutros Elias Mansour
11.     Boutros Iskandar Gibran
12.     Boutros Salim Makhoul
13.     Brahim Ayoub Khoreich
14.     Brahim Gerios Andrawos,Brahim  Gerios ,
15.     Brahim Youssef khoreich,
16.     Brahim Yacoub Isshac,
17.     et sa femme
18.     Chafika ,Femme de Boutros Takla
19.     Dib El Saydawi ,
20.     Elias Atallah Diab
21.     Elias Youssef  Roukos
22.     Fares Libbos Ghostine,
23.     Mariam Femme de Tanios  Youssef chbat ,
24.     Fouad ?Georges Ghattas
25.     Francis Tanios Dalleh
26.     Georges Massoud  El Abdouch ?
27.     Gerios Brahim El Khouriye
28.     et sa femme Hiloueh , (giryes Brahim )
29.     Gerios Andraos
30.     Gerios Rizek
31.     Elias El Haddad,itm ,Haje Alias Hadad;
32.     Haje Tanios Youssef
33.     Hanna  Moussa Maroun
34.     Hanna El Abdouch ?
35.     Hanna  Mansour
36.     Hanneh  Hanna Abou Elias
37.     Hanneh El Armanieh
38.     Hiloueh Youssef  Hiloueh 
39.     Hiloueh femme de Tanios  Jalileh,? ( hiloueh Jalileh ),
40.     Kamal Hanna Moussa Diab,
41.     katar Femme Abdalla Sader
42.     Kedeisseh Femme Kalil Mansour ?
43.     Khazneh Vve  khoury Hanna
44.     et sa fille Marie   ,Mariam khoury Hanna,
45.     Latifeh Ayoub Khoreich ?
46.     Majideh El koury  soeur de Maroun el Khoury
47.     Majideh Elias Moussa,
48.     Malakeh Elias Ibrahim Khalil ;
49.     Malakeh  Gerios,
50.     Malakeh  Elias Brahim Kaissar Khalil Nisseh
51.     Mariam Bou Zeid
52.     Mariam Brahim Maroun ?
53.     , Mariam vve Brahim Hanna Maroun
54.     et sa fille Sara Vve Tanios Gerios Dalleh,?
55.     Mariam Faress Makhoul
56.     Mariam Femme Hana Gostine
57.     Mariam Vve Hanna Salloum,btm
58.     Mariam Hanna Maroun
59.     et sa fille Sara  ?
60.     Mariam Tanios Youssef  Chbat
61.      et sa fille ,
62.     Mariam said Sidawi
63.     Maroun  Jillou
64.     Maroun Chbat
65.     Maroun El Khoury
66.     Maroun Youssef Hanna Rosa,Maroun Youssef ,
67.     Marta Salloum Nisseh
68.     Naemeh Maroun Faour ?
69.     Nighmeh ? Nijmeh ? Gerios  Abou Zeid
70.     Rahigeh Diab
71.     Rosa Youssef  El Dik ?
72.     Roufael Youssef  El Haje 
73.     Saada Youssef  Moussa Tanous ? :
74.      saada Jalileh ,  
75.     saada Femme  de Brahim Helweh,Btm ,Saada Helweh
76.     Said Roukoz,itm, Said Roukoz Hanna Matta
77.     Salim Rizk ?
78.     Takla femme de  Hana Abu Elias SAkr ( in ltm:takla Boulos),btm
79.     Tanios Bou Ghannam ,
80.     Tanios Al Hadj,
81.     Tanios Brahim Khoreich,
82.     Tanios Gerios Dalleh et sa femme Sara ,
83.     Tanios Roukoz ,
84.     Wadiah Choukri Rizk,
85.     wadih Youssef Daleh
86.     Wardeh Vve Habib Hanna Maroun
87.     wardeh  Siman Abou Elias
88.     Wardeh Alias Moussa ?
89.     Wardeh Femme Hana Boutros
90.     Yacoub Tanios Mikhael Chbat ?
91.     Yacoub Sader
92.     Youssef  Chamaoun ?,Youssef Bou Ghannam,,Youssef Tanios Bou Ghannam,
93.     Youssef El Hadj  Boulos,Youssef El Haj,
94.     Youssef Diab
95.     Youssef Hanna El Dik ,
96.     Youssef Ellallouss
97.     Youssef Maroun Nassif
89-99. Tannous el Dick et sa soeur Afifeh , cites par Abou Nasri dans son temoignage recemment diffuse sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=3VuCPlX7hbY
N.B. Selon Rigaud :
§   Le nombre des victimes dépasse la centaine
§   -15 femmes et leurs enfants surpris dans un refuge et assassines
·           -4 femmes et 6 petits tues dans l’église de nd-
·           Abdou Al Amouri , (sa femme et ses 5 enfants tues
·           Anna Abou Elias et ses frères,
Recherche menee par Joseph T Khoreich 
 :http://albayyader.blogspot.com/2016/05/fwd.html#links مجزرة عين ابل بين الندم والغفران