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samedi 3 décembre 2011

Chrétiens d'Orient : comment les aider sans les singulariser





  
OLJ/Agences | 03/12/2011

Une église copte en Egypte.
Une église copte en Egypte.
Papier d'angle Des religieux prédisent "un avenir noir" et même affirment craindre un "génocide" des chrétiens.

La poussée islamiste dans le monde arabe est un facteur d'inquiétude pour les chrétiens d'Orient et leurs soutiens occidentaux sont partagés entre le désir de les défendre ouvertement et celui d'éviter de les singulariser.
La difficulté de prévoir l'issue de la phase transitoire actuelle a été soulignée au long d'un colloque, organisé jeudi et vendredi par le Centre culturel français de Rome.
En Egypte, en Tunisie, en Libye, au Maroc, en Syrie, au Yémen et en Irak, l'islamisme est en progression, et les menaces salafistes incitent des chrétiens à émigrer.
Dans l'assistance, des religieux, notamment libanais, ont pris la parole pour prédire "un avenir noir" et, même craindre, pour l'un d'entre eux, un "génocide" des chrétiens.
Alors que 30 000 à 40 000 coptes ont déjà quitté l’Égypte depuis mars, tous les intervenants ont souligné que le départ des chrétiens sert la cause des islamistes, et appauvrit "la diversité" de la région.
Un départ massif "serait une catastrophe", selon Mgr Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux qui a appelé les communautés présentes avant l'apparition de l'islam, à "rester sur place".
"Pour cela, a-t-il conseillé, il faut leur rendre visite, ne pas leur donner l'impression qu'ils sont isolés".
Mgr Tauran a souligné aussi l'importance du dialogue inter-religieux : "dans les conditions très difficiles actuelles, il n'y a que le dialogue qui peut nous sauver".
Cet ancien "ministre des Affaires étrangères" du Vatican a conseillé aux chrétiens d'Orient "de ne pas trop répéter qu'ils sont une minorité". Ils sont "une minorité qui compte", a-t-il dit.
Si le chrétien reste souvent un "citoyen de seconde catégorie", les élites arabes sont très sensibles au rôle des écoles et universités catholiques, où leurs enfants vont souvent étudier, a-t-il observé. Les chrétiens jouent également, selon lui, un rôle reconnu de "facilitateur" dans les crises et de "pont" avec l'Occident.
Une préoccupation majeure naît de l'absence fréquente de statut juridique des chrétiens, selon Mgr Tauran. Même en Jordanie, a-t-il observé, tout se passe bien en raison de la protection du roi, "mais nous n'avons aucune carte, aucun accord en main" si la situation devait basculer.
Pour Joseph Maïla, directeur du pôle religions au Quai d'Orsay, alors que "les révolutions arabes sont nées au nom des valeurs universelles", les déclarations de certains nouveaux dirigeants "ne sont pas rassurantes".
Que peut faire la France, ancienne puissance au Proche-Orient ? Le langage sur la "protection" des chrétiens d'Orient est dépassé, et le ciblage d'une communauté peut être contre-productif: "Nous ne les protégeons pas, nous nous préoccupons d'individus qui sont persécutés pour leurs convictions religieuses", a-t-il dit.
Preuve de la préoccupation de Paris, a-t-il rappelé, la France avait adopté après les attentats antichrétiens de Bagdad (2010) et d'Alexandrie (1er janvier 2011) des positions sans précédent en saisissant le Conseil de sécurité de l'ONU et le Conseil européen. Elle avait considéré qu'une atteinte à la "pluralité" dans une société comme l'Irak pouvait entraîner indirectement une menace pour la sécurité internationale.
A la tête de l'Oeuvre d'Orient, association d'aide aux communautés catholiques du Moyen-Orient, le père Pascal Gollnisch, a invité les Européens, divisés sur l'attitude à adopter face au drame des chrétiens d'Orient, à cesser d'"avoir peur de leur ombre" et d'observer "un silence dommageable".
"Nous ne demandons pas de favoriser les chrétiens, mais de faire respecter certaines règles", a-t-il plaidé, en relevant que "les chrétiens d'Orient portent parfois un regard extrêmement critique" sur les pays occidentaux et leur neutralité au nom de la laïcité.
La chercheuse italienne Anna Bozzo relativise l'isolement des chrétiens: grâce à l'Internet, dit-elle, "ils sont dans le village global. En contact avec les autres chrétiens".

Réactions des internautes à cet article

- Les chrétiens du Moyen Orient sont confrontés à un avenir noir exactement. Ils n'ont que deux alternatives, ou bien d'abandonner les terres de leurs aïeux ou d'accepter de vivre en moins que seconde classe, avec la crainte de se voir égorger à la première hystérie des extrémistes. Au Liban, il n'en est pas de même, pour le moment du moins. Si il 'ny aurait pas de Dialogue, d'Entente et d'Unité entre toutes les communautés du pays, ou, dans le cas contraire, des cantons, avec gouvernement central, garantis par les pays Arabes et les Nations Unies, l'avenir des chrétiens, ici même aussi, serait, sinon noir, gris et inconnu. Anastase Tsiris

Emission Radiophonique,Baldati voix du Liban ,Chaker Noun et Joseph Khoreich,

  استمع الى برنامج بلدتي مع الاستاذ شاكر نون والاستاذ يوسف خريش حولعين إبل وتحفتها الاثرية "ابولون وارتميس" .البرنامج اذيع بتاريخ 2 كانون الاول 2011  واستغرق 45 دقيقة على اذاعة صوت لبنان . يمكن الاستماع الى تفاصيل هذا البرنامج التراثي والبيئي بالضغط على الوصلة التالية:ة 
http://www.vdl.me/program2.php?video=88582792baldati-2-12-2011.mp3&typ=audio/mpeg&dix=20:35%20&id=677
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mercredi 30 novembre 2011

Le tir de roquettes contre le nord d’Israël est resté un incident isolé


  OLJ 30/11/2011

Des soldats de la Finul effectuant une patrouille dans la zone d’où les roquettes ont été tirées dans la nuit. Photo Mahmoud Zayyat/AFP
Des soldats de la Finul effectuant une patrouille dans la zone d’où les roquettes ont été tirées dans la nuit. Photo Mahmoud Zayyat/AFP
Sécurité Des roquettes tirées à partir du Sud-Liban sont tombées hier, avant l’aube, dans le nord d’Israël, sans faire de victimes. La riposte israélienne ne s’est pas fait attendre.

Quatre roquettes lancées à partir du Liban-Sud se sont abattues dans la nuit de lundi à mardi dans le nord d’Israël. Selon les médias israéliens, elles ont provoqué des dégâts dans un poulailler et causé un début d’incendie qui a été rapidement maîtrisé. Une autre roquette est tombée dans une localité sans exploser. L’artillerie israélienne a riposté en tirant des obus vers le sud du Liban, entre deux villages frontaliers.
Cet incident, le premier de ce genre depuis plus de deux ans, aurait pu susciter la crainte d’une escalade à la frontière israélo-libanaise. Toutefois, selon la radio de l’armée israélienne, les représailles aux tirs de roquettes sont restées « limitées et ponctuelles ». L’armée israélienne, de son côté, a souligné qu’empêcher ce genre de tirs « relève de la responsabilité du gouvernement libanais et de l’armée libanaise »

Un groupe dans la mouvance d’el-Qaëda, les Brigades d’Abdallah Azzam, a revendiqué le tir « sur les colonies sionistes dans le nord de la Palestine, qui a atteint sa cible », dans un communiqué adressé au site Internet Elnashra. Ce tir s’est produit à l’occasion de l’anniversaire du plan de partage de la Palestine mandataire par l’ONU en 1947. En septembre 2009, un groupe baptisé « Brigades Abdallah Azzam-bataillons Ziad el-Jarrah » avait revendiqué une opération similaire pour l’anniversaire des attentats du 11-Septembre.
Le Hezbollah, qui contrôle la région de Rmeich en grande partie (d’où sont partis les tirs), s’est refusé à tout commentaire dans l’immédiat. Mais les responsables israéliens ont tenu à souligner qu’ils ne croyaient pas à une confrontation avec ce mouvement. « Le Hezbollah comprend qu’il n’a aucun intérêt à une escalade », a affirmé le ministre chargé des services de renseignements Dan Meridor.

Patrouilles renforcées
L’armée libanaise, dans un communiqué officiel, a affirmé qu’une roquette avait été tirée vers Israël à partir d’une zone proche de la localité de Rmeich (Sud), sans être en mesure d’en préciser les auteurs. Deux plates-formes en bois à partir desquelles des roquettes peuvent être tirées, ainsi que du matériel électrique ont été découverts à cet endroit, a précisé un officier. Dans ce même communiqué, l’armée a souligné que les quatre obus tirés par les Israéliens « sont tombés entre les villages de Rmeich et Hanine, sans faire de victimes ». L’armée indique qu’elle a aussitôt « fait circuler des patrouilles intensives pour tenter de découvrir l’identité de la partie responsable du lancement des roquettes et pour colmater les brèches qu’ils ont exploitées pour perpétrer leur acte, tout cela en coordination avec la Finul ».
La Finul, pour sa part, a confirmé l’attaque et précisé dans un communiqué que ses radars « ont détecté le tir d’au moins une roquette vers Israël dans le secteur de Rmeich ». Le commandant de la Finul, le général Alberto Asarta Cuevas, a annoncé le déploiement de renforts pour empêcher « d’autres incidents ». « C’est un incident sérieux en violation de la résolution 1701, clairement destiné à déstabiliser la région, a-t-il dit. Il est impératif d’identifier et d’arrêter les coupables de cette attaque, ce pour quoi nous ne ménagerons pas nos efforts, en coopération avec l’armée libanaise. »
Le général Asarta a insisté « sur la nécessité d’agir avec retenue des deux côtés ». « Les deux parties m’ont assuré leur engagement à préserver l’état de cessation des hostilités, en application de la résolution 1701 », a-t-il ajouté.

Une « réponse du régime syrien aux pressions » ?
Cette escalade imprévue à la frontière a provoqué de nombreuses réactions de la part d’hommes politiques, à leur tête le président de la République, Michel Sleiman. Celui-ci a considéré que « le lancement de roquettes sur base d’initiatives individuelles vers les territoires palestiniens occupés n’est pas dans l’intérêt de la solidarité avec le peuple palestinien ». « De plus, a-t-il poursuivi, cela est considéré comme une entorse à la stabilité au Sud, à la résolution 1701, aux lois libanaises et aux engagements internationaux qui font partie des constantes de la politique libanaise extérieure et de ses relations internationales, notamment avec l’ONU. »
À l’issue d’une réunion avec la députée Bahia Hariri, en réponse à une question sur les roquettes, l’ambassadeur de France Denis Pietton a déclaré pour sa part « n’avoir aucune information » sur ce plan, mais il a espéré que cet incident restera limité. De même, le coordinateur spécial des Nations unies pour le Liban, Robert Watkins, a décrit le lancement de roquettes comme « un malheureux incident ». Il a espéré que celui-ci « se limitera à ce qui s’est passé ce matin (hier matin) et ne mènera pas à une escalade des hostilités ».
Pour sa part, le vice-président du Parlement Farid Makari a fait le lien entre cet incident et « le message de menaces proféré la veille par le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, en réponse aux sanctions économiques imposées par la Ligue arabe à la Syrie ». Il a estimé que « c’est l’une des organisations entretenant un lien étroit avec le régime syrien qui est responsable de cet incident ».
Pour Makari, le lancement de roquettes à partir du Sud « est un message adressé à la communauté internationale, selon lequel le régime syrien continue de détenir des cartes sensibles qu’il peut utiliser en cas de pressions ». Le député a mis en garde contre le risque d’autres incidents du même genre, espérant que cela n’aura pas lieu « parce que personne n’a intérêt à déstabiliser le pays ».
De son côté, le député Jean Oghassabian, du bloc du Futur, a vu dans cet incident à la frontière « un grave message adressé à la communauté internationale, surtout que la Ligue arabe vient d’imposer des sanctions économiques à la Syrie ». Il a estimé qu’« aucune partie libanaise n’est impliquée dans cet incident ».
Le Rassemblement indépendant du Kesrouan-Ftouh, proche du 14 Mars, a été encore plus loin en considérant que cet incident « est l’une des manières d’exécuter la menace syro-iranienne visant à mettre la région à feu et à sang si les pressions se poursuivent sur le régime syrien en réponse à l’oppression de son peuple et sur le régime iranien pour l’interruption de son programme nucléaire ».  

Réactions des internautes à cet article

- Mon cher Robert,il y a un fond de vérité dans ce que tu écris...au fond,toutes ces armes ,et nos farouches miliciens,c'est presqu'un atout touristique...on pourrait imaginer un "Milicia tour",avec reconstitution de batailles et tout le toutim...et pour les "bons " touristes,une séance de tir à belles réelles à la Kalachnikov ou au M16...on pourrait faire payer çà très cher,et donner des diplômes de "résistant honoraire" de tel ou tel couleur...comme çà,tout le monde serait content,et le "génie " libanais du commerce aura prouvé une fois de plus sa supériorité...je plaisante?Euh,à vrai dire,pas tout à fait...au point où nous en sommes ,pourquoi pas?
GEDEON Christian

- Al-Qaëda revendique le tir lancé depuis le territoire libanais, mais bon, où est le problème ? C'est un incident isolé, tout va bien. Mais qu'on ne touche surtout pas aux armes des milices, des Palestiniens et autres nombreux groupuscules, ça fait le charme du Liban.
Robert Malek

ملابسات حادثة إطلاق الصواريخ


بدورها، أعلنت القوات الدولية العاملة في جنوب لبنان «اليونيفيل» أنها و«بالتعاون مع الأطراف المعنية، تحقق في الوقت الراهن على الأرض لتحديد الوقائع وملابسات حادثة إطلاق الصواريخ من خراج منطقة رميش في جنوب لبنان على إسرائيل».
وفي اتصال مع «الشرق الأوسط»، اعتبر الناطق باسم قوات اليونيفيل في لبنان نيراج سينغ أن «الهدف من إطلاق الصواريخ كان واضحا جدا بأنه لزعزعة أمن المنطقة، لذلك تحركت اليونيفيل مباشرة بعد الحادثة لضمان عدم التصعيد وممارسة الفريقين اللبناني والإسرائيلي أقصى درجات ضبط النفس»، لافتا إلى أنه «وفي الوقت الحالي، يتعامل الطرفان بإيجابية وتعاون تام معنا مؤكدين التزامهما بوقف الأعمال العدائية تطبيقا للقرار الدولي 1701».
وأشار سينغ إلى أنه «وبالتعاون الوثيق مع الجيش اللبناني تم تعزيز الترتيبات الأمنية في المنطقة من خلال نشر قوات إضافية من أجل منع تكرار حوادث من هذا النوع والحفاظ على الهدوء في المنطقة»، وأضاف: «في الوقت نفسه، تم إيفاد فرق للتحقيق على الأرض وعلى كلا الجانبين، ففي لبنان نعمل مع القوات المسلحة اللبنانية لتحديد موقع الإطلاق، وفي إسرائيل نتفقد تأثير الصواريخ»، وإذ لفت إلى أن «التحقيقات لا تزال جارية لتحديد ما حصل بالتفصيل»، شدد على «ضرورة وأهمية التعرف إلى مرتكبي الهجوم والقبض عليهم».
من جهة أخرى، أعربت مصادر عسكرية إسرائيلية عن قلقها مما سمته «فتح جبهة جديدة لتنظيم القاعدة ضد إسرائيل من لبنان»، وذلك في أعقاب الإعلان عن أن «كتائب عبد الله عزام» هي التي أطلقت أربعة صواريخ كاتيوشا من الجنوب اللبناني باتجاه بلدات الشمال في إسرائيل. وقالت هذه المصادر إن «هذا التطور خطير للغاية»، وحملت الحكومة اللبنانية «مسؤولية كل ما ينجم عن هذا التنظيم».
وقالت هذه المصادر، أمس، إن «كتائب عبد الله عزام هي التي تدير النشاط الإرهابي لتنظيم القاعدة في سيناء المصرية ولها قواعد في قطاع غزة أيضا، وامتداد نشاطها إلى الجنوب اللبناني يشكل ارتفاع درجة جديدة في عملها ضد إسرائيل وبقية دول المنطقة». وقالت إن «أجهزة الأمن الإسرائيلية تلقت الأوامر لمعالجة هذه الظاهرة بكل حزم وشدة».
وكان أول رد فعل سياسي في إسرائيل أنها حملت حكومة لبنان مسؤولية القصف، وبدأت تفتش عن دور لحزب الله أو الجبهة الشعبية لتحرير فلسطين - القيادة العامة (التنظيم الذي يقوده أحمد جبريل). ولكن بعدما نفى التنظيمان بشكل قاطع أية علاقة بالقصف، اعتبرت إسرائيل هذا القصف هامشيا. وقالت إنه صادر عن «تنظيم يريد إثبات وجوده»، أو «تنظيم مرتبط بإيران أراد الرد على الانفجار الجديد الذي وقع في أصفهان بحجة أن إسرائيل تتحمل مسؤوليته». ولكن عندما صدر بيان عن كتائب «عبد الله عزام» يتبنى العملية، تغيرت اللهجة الإسرائيلية وبدأوا يتحدثون عن «تطور خطير». وذكرت وسائل الإعلام الإسرائيلية أن القيادة العسكرية لمنطقة الشمال في الجيش قد رفعت مستوى حالة التأهب.
وفي الوقت نفسه، راحت وسائل الإعلام الإسرائيلية تتساءل عن سبب عدم تشغيل منظومة «القبة الحديدية» وأجهزة الإنذار لتحذير السكان، مؤكدة أن عدم وقوع مصابين صدفة فقط. وتبين من التحقيقات الأولية أن الجيش كان قد أطفأ أجهزة إنذار قبل هذا القصف، فاعتبر الأمر بمثابة «فضيحة إهمال»، وتساءلت: «المسؤولون الإسرائيليون يبثون حالة رعب بين صفوف المواطنين بسبب تضخم ترسانة الأسلحة لدى حزب الله ويتحدثون عن خطر نشوب حرب شاملة ضد إسرائيل، يأخذ فيها حزب الله دورا مركزيا، فكيف يستقيم هذا التخويف مع حقيقة أن الجيش يطفئ أجهزة إنذار؟». وينطوي هذا التساؤل على تشكيك في الرواية الإسرائيلية حول الخطر من حزب الله
الشرق الاوسط 30-11-2011 .


  •   جريدة القدس 30-11-2011
  • اعلنت مجموعة تطلق على نفسها اسم 'كتائب عبد الله عزام - قاعدة الجهاد' مرتبطة بتنظيم 'القاعدة' مسؤوليتها عن اطلاق صواريخ ليلا على اسرائيل من جنوب لبنان، وذلك في بيان نشره موقع 'النشرة' الالكتروني اللبناني امس الثلاثاء.
وجاء في البيان 'فجر هذا اليوم (امس) الثلاثاء، قامت وحدة الصواريخ التابعة لمجاهدي كتائب عبدالله عزام بقصف مستعمرات العدو الصهيوني في شمال فلسطين انطلاقا من جنوب لبنان'.
واوضح الموقع انه تلقى البيان عبر بريده الالكتروني.
وتبنت 'كتائب عبدالله عزام - سرايا زياد الجراح " آخر عملية اطلاق صواريخ في تشرين الاول (اكتوبر) 2009.
وعبد الله عزام اردني من اصل فلسطيني يعتبر مؤسس المجموعات الجهادية العربية في افغانستان، حيث بدأ زعيم تنظيم 'القاعدة' اسامة بن لادن نشاطه.
وزياد الجراح لبناني وهو احد منفذي تفجيرات الحادي عشر من ايلول (سبتمبر) 2001.
وقال الجيش اللبناني انه نشر قوات اضافية ودوريات في منطقة رميش في لبنان على بعد كيلومترين فقط من الحدود، حيث تم العثور على منصة الصواريخ. وقالت اليونيفيل انها تفقدت مع الجيش منطقة الحدود.
وقال تيمور جوكسل المحلل الامني والمتحدث السابق باسم قوات اليونيفيل في لبنان، ان الهجوم لم يكن يحمل سمات حزب الله الشيعي المدعوم من سورية وايران، الذي خاض حربا حدودية مع اسرائيل استمرت 34 يوما في العام 2006. لكنه قال ان الهجوم لم يكن عاديا لانه اولا كان من قرية مسيحية لا تعتبر عادة موقعا لاطلاق الصواريخ، وثانيا لان السلاح المستخدم هو صاروخ من نوع غراد الأطول مدى والأكثر دقة في إصابة الهدف من الصواريخ القديمة ذات المدى الاقصر التي تطلق عشوائيا.
وقال جوكسل 'هذا يبدو اكثر خطورة. نوع الصواريخ واستهداف المستوطنات يشير الى انهم لا يريدون فقط اثارة الضجة، بل انهم استهدفوا شيئا ولم يكونوا ليمانعوا بحدوث اصابات. كان يمكن لهذه ان تحدث ضررا كبيرا جدا'.
وساد الهدوء بدرجة كبيرة الحدود اللبنانية الاسرائيلية في السنوات القليلة الماضية، لكن البعض ساورهم القلق من امكان امتداد التوتر بعد الاحتجاجات المستمرة منذ أشهر في سورية ضد الرئيس بشار الاسد وتشديد العقوبات الغربية على ايران بسبب برنامجها النووي.).
دعت قوة الامم المتحدة في لبنان (يونيفيل) الى ضبط النفس. وأضافت في بيان 'هذا حادث خطير ينتهك قرار مجلس الامن التابع للامم المتحدة رقم 1701 ويهدف بوضوح الى تقويض الاستقرار في المنطقة'.
وقالت اسرائيل انها تعمل على تحديد من اطلق الصواريخ من لبنان لكنها تحمل الحكومة اللبنانية المسؤولية وستتقدم بشكوى.
وقال ماتان فيلنائي وزير الدفاع المدني 'الحكومة اللبنانية مسؤولة عن كل ما يحدث في لبنان وكل ما يخرج من حدودها'.
وقال الجيش اللبناني انه عثر على منصات اطلاق الصواريخ في محيط منطقة رميش في جنوب لبنان.
وفي لبنان قالت مصادر امنية إن اربعة صواريخ كاتيوشا أطلقت على اسرائيل من منطقة واقعة بين قريتي عيتا الشعب ورميش على بعد نحو كيلومترين من الحدود.


Le Point 3011-2011:
Un groupe dans la mouvance d'Al-Qaïda, les Brigades d'Abdallah Azzam, a revendiqué le tir "sur les colonies sionistes dans le nord de la Palestine, qui ont atteint leur cible", dans un communiqué adressé au site internet libanais Elnashra.
Ce tir s'est produit à l'occasion de l'anniversaire du plan de partage de la Palestine mandataire par l'ONU en 1947.
En septembre 2009, un groupe baptisé "Brigades Abdallah Azzam-bataillons Ziad el-Jarrah" avait revendiqué une opération similaire pour l'anniversaire des attentats du 11-Septembre.

L'armée libanaise a affirmé qu'une roquette avait été tirée près de la localité de Rmaish vers Israël, sans être en mesure d'en préciser les auteurs.
Deux plate-forme en bois à partir desquelles des roquettes peuvent être tirées et du matériel électrique ont été découverts, a précisé un officier.
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a confirmé l'attaque, précisant que les "radars de la Finul ont détecté le tir d'au moins une roquette vers Israël dans le secteur de Rmaish".

Le commandant de la Finul, le général Alberto Asarta Cuevas, a annoncé le déploiement de renforts pour empêcher "d'autres incidents".
L'armée israélienne a souligné qu'empêcher ce genre de tirs "relevait de la responsabilité du gouvernement libanais et de l'armée libanaise".
La région de Rmaish est en grande partie contrôlée par le puissant mouvement chiite libanais Hezbollah, solidement implanté dans le sud du Liban et qui domine avec ses alliés le gouvernement libanais. Il s'est refusé à tout commentaire dans l'immédiat.
Mais les responsables israéliens ont assuré qu'ils ne croyaient pas à une confrontation avec ce mouvement. "Le Hezbollah comprend qu'il n'a aucun intérêt à une escalade", a affirmé le ministre chargé des services de renseignements, Dan Meridor.
Selon la radio de l'armée, les représailles israéliennes aux tirs sont effectivement restées "limitées et ponctuelles".
Le président libanais Michel Sleimane a évoqué un incident "isolé" et regretté "une violation de la stabilité dans le sud (du Liban)".
Dans un communiqué, l'émissaire de l'ONU au Liban, Robert Watkins, a "condamné" l'attaque et exprimé l'espoir "que ce qui s'est passé ce matin ne favorisera pas une escalade des hostilités".

Les Etats-Unis et la France ont appelé toutes les parties à faire preuve de "retenue", Washington dénonçant "un acte provocateur" et "néfaste à la stabilité du Liban."

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, cité par son porte-parole Martin Nesirky, a également appelé toutes les parties à la "plus grande retenue" et rappelé leur obligation de "respecter l'accord de cessation des hostilités" conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité (2006). ...

http://www.lepoint.fr/monde/des-roquettes-tirees-du-liban-s-abattent-dans-le-nord-israel-29-11-2011-1402039_24.php
  • Le Monde Fr:3011-2011
  • "La région de Rmaish est en grande partie contrôlée par le puissant mouvement chiite libanais Hezbollah, solidement implanté dans le sud du pays. Il s'est refusé à tout commentaire. Mais les responsables israéliens ont assuré qu'ils ne croyaient pas à une confrontation avec le Hezbollah. Selon la radio de l'armée, les représailles israéliennes aux tirs sont effectivement restées "limitées et ponctuelles". Le président libanais, Michel Sleimane a, lui, évoqué un incident "isolé" et a regretté "une violation de la stabilité dans le sud (du Liban)".
    Depuis l'opération de grande envergure menée par Israël contre le Hezbollah durant l'été 2006, huit tirs de roquette du Liban vers Israël ont été dénombrés, mais aucun depuis deux ans. Le dernier incident à la frontière israélo-libanaise remonte au 1er août 2011, lorsque des militaires israéliens et libanais avaient échangé des coups de feu..
  الديار 30-11-2011
ولم تتردّد "اليونيفيل" في تحديد موقع إطلاق الصواريخ مشيرة الى خراج منطقة رميش، قبل أن تستنفر السلطات الإسرائيلية لتبلغ قيادة قوات حفظ السلام بهذا "الاعتداء".

واقعُ إقحام أراضي بلدة رميش لم يهضمه سكّانها إذ استنكر رئيس بلديتها يوسف طانيوس عبر "صدى البلد" "واقع إقحام وسائل الإعلام لبلدة رميش في هذا التطوّر"، مؤكدًا أن "القرية لا تحتضن أيّ قاعدةٍ عسكريّة ولا تشهد أيّ وجودٍ لمظاهر مسلّحة سوى عناصر اليونيفيل". ولفت الى أن "أيّ أضرار بشريّة أو ماديّة لم تلحق بالضيعة بل سقطت الصواريخ التي أطلقتها إسرائيل في خراج رميش وعيتا الشعب".

حركة طبيعيّة

وأكد طانيوس أن "الحديث عن إطلاق صاروخ واحد من رميش عارٍ من الصحّة، كما أن السكان لم يشعروا بأي شيء ليل الإثنين-الثلثاء". ولفت الى أن "الحركة التي أعقبت الحادث بدت طبيعيّة جدًا رغم استنفار الجيش اللبناني وعناصر اليونيفيل وتوافدهم الى القرية". وعمّا إذا كان الحادثُ أثار رعبًا في أوساط الأهالي شدد طانيوس على أن "الأهالي باتوا معتادين على مثل هذه التطوّرات ولكن هذا لا يعني أن بعضهم لم يرتعب فجراً عندما أقدمت إسرائيل على قصف خراج القرية".


شلعبون وشقلبون في بهلوانيات علم الاثار - جريدة السفير

شلعبون»: حكاية تاريخ نهب الإسرائيليون جزءاً منه

ياسين متفقدا إحدى المغاور في شلعبون
علي الصغير
لطالما تداول أبناء بنت جبيل في ما بينهم أن "شقلبون"، التي تعرف بـ"شلعبون"، كانت بلدة صغيرة قد سكنها الآموريون، والكنعانيون، وحضارات أخرى. فالتلة الواقعة بين غربي مدينة بنت جبيل وخراج بلدة عين إبل شمالاً، ما زالت بعض أطلالها القديمة شاهدة على التاريخ، لا سيما المغاور المحيطة بالتلة وحجارتها الأثرية، وهي تشير إلى أن الإنسان سكنها منذ عصور غابرة. ووفق علماء الآثار فإن التلة التي تمتاز بموقعها الاستراتيجي، قد نُهبت ثرواتها وكنوزها على مدى القرون والسنوات الماضية، فقد اتخذ منها الاحتلال الإسرائيلي مركزاً لقواته، وتشير المعلومات المتناقلة الى أنه جرى نهب حجارتها الأثرية، وحتى أتربتها ونقلها إلى داخل فلسطين المحتلة.
وقد أجرى الباحث في الحضارات التاريخية موسى ياسين، بحثاً مطولاً حول التلة، يقول إنها "من المواقع الأثرية القديمة التي يرجع تاريخها إلى القرن الثاني عشر قبل الميلاد. وذلك التاريخ يقع في الحقبة الكنعانية، التي كانت في زمن ازدهارها". ويستدل على ذلك بتعاليم الآثار الموجود في باطن الأرض وخارجها، التي تعتبر دليلاً واضحاً على نتائج البحث الذي قام به. أما المغاور، وما تبقى من الحجارة الأثرية وبعض الأطلال، فتشير إلى "مركز محكمة كنعانية بنيت في زمن القاضي والحاكم الجبار المدعو شمشون"، ويروي ياسين أن "هذا الحاكم كان مشهورا بقوته الهائلة وجبروته، وكانت ميزته وقوته في شعره الطويل المسترسل على كتفيه، حيث قيل إنه كان يستمد قوته من شعره، وقيل عنه أيضاً إنه كان من القضاة الأشداء، بحسب ما روى الكتّاب والمؤرخون، وقصته مع قومه معروفة إلى أن بدأ بهدم المحكمة حتى انهار كل ما فيها من أعلاها حتى أسفلها عندها سميت بدلاً من محكمة شمشون بـ(شقلبون). وهذه الكلمة ليست عربية، بل كنعانية آرامية". ناشد ياسين المسؤولين، ورئيسا بلديتي بنت جبيل وعين إبل "أن يعطوا الاهتمام الكافي للتلة الأثرية، وأن يأخذوا بعين الاعتبار الآثار التاريخية الموجودة في باطن الأرض"، حيث يتوقع بنسبة 90 بالمئة "وجود معبد ونواويس".
http://www.assafir.com/Article.aspx?EditionId=1991&ChannelId=47111&ArticleId=3122

Qui est Abdallah Azzam?

Abdullah Youssouf Azzam naquit en 1941 à ane-ba'ah Al-Hartiyeh, village de la province de Jénine-Palestine.

Il reçut son éducation élémentaire et secondaire dans son village puis continua son éducation à l'université agricole de Khadorri.  il travailla comme professeur dans un village nommé Adder en Jordanie du sud. Plus tard, il entra à l'université de Sharia de Damas où il obtint en 1966 un diplôme en Shariah (loi islamique).
Vers la fin des années 60, il se joignit au Jihad contre l'occupation israélienne de la Palestine et de la Jordanie puis peu après il alla étudier en Egypte où il obtint sa maîtrise en Shariah à l'université d'Al-Azhar.
 En 1971, il obtint une bourse pour aller étudier à l'université d'Al-Azhar au Caire où il obtint en 1973 un diplôme universitaire en jurisprudence islamique (Oussoul-ul-Fiqh). Pendant son séjour en Égypte, il fit la connaissance de la famille du Shahid Sayyed Qutb.
Cheik Abdullah Azzam participa pendant longtemps au Jihad en Palestine. Un jour, il demanda à un ‘Moujahid' quelle religion était derrière la révolution palestinienne, et l’homme répondit clairement et sans hésiter : « Cette révolution n'a aucune religion. »
Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Cheik Abdullah Azzam quitta la Palestine et alla en Arabie Saoudite où il enseigna dans les universités.
Il disait : « Rien que le Jihad et les armes: « Pas de négociation, pas de discours et pas de dialogues ». Mettant en pratique ce qu’il prêchait, cheik Abdullah Azzam fut l’un des premiers Arabes à rejoindre le Jihad afghan contre les communistes d'URSS. 

En 1979, après s’être renseigné sur le Jihad afghan, il quitta son poste d'enseignant à l'université du Roi Abdul-Aziz à Jeddah en Arabie Saoudite et alla à Islamabad au Pakistan afin de participer au Jihad.

Abdullah Azzam influença considérablement le Jihad en Afghanistan et le Jihad l’influença considérablement puisqu'il y consacrait tout son temps. Il devint la personnalité la plus en avant du Jihad afghan après les chefs afghans eux-mêmes. Il voyagea partout dans le monde, invitant les musulmans à se rassembler pour la défense de leur religion et de leurs terres. Il écrivit un certain nombre de livres sur le Jihad comme « Rejoignez la caravane » et « La Défense des terres musulmanes ».

Il croit que le Jihad doit continuer jusqu'à ce que le Khilafah (gouvernement islamique) soit rétabli .  


Il meurt le 24 novembre 1989 dans une charge explosive 

 Il est enterré dans le cimetière des shouhadas de Pabi à Peshawar  livres.  

 
  • كتائب عبد الله عزام" تتبنى إطلاق الصواريخ من جنوب لبنان على اسرائيل

الثلاثاء 29 تشرين ثاني 2011  -  الجمهورية

أعلنت مجموعة تحمل اسم "كتائب عبد الله عزام- قاعدة الجهاد"مسؤوليتها عن اطلاق صواريخ على اسرائيل من جنوب لبنان، وأكدت في بيان لها نشر على موقع إلكتروني لبناني أن "وحدة الصواريخ التابعة لمجاهدي كتائب عبدالله عزام قامت فجر اليوم الثلاثاء بقصف مستعمرات العدو الصهيوني في شمال فلسطين انطلاقا من جنوب لبنان".

خرق صاروخي يطول الجليل الغربي ويعكّر هدوء الجنوب

خرق صاروخي يطول الجليل الغربي ويعكّر هدوء الجنوب
كاميرا مثبّتة في منزل مجاور قد تكشف هوية الفاعلين




سادت قرى قضاء بنت جبيل وبلداته حالة من الترقب أمس، غير أن الحياة استؤنفت بشكل شبه طبيعي، بحيث توجّه المواطنون الى أعمالهم كالمعتاد وفتحت المدارس والمتاجر أبوابها، في ظل إطلاق صاروخين "غراد" قرابة منتصف ليل الاثنين - الثلثاء على اسرائيل سقطا في محيط بيرانيت قبالة عيتا الشعب ورميش. وردت المدفعية الاسرائيلية قرابة الأولى والربع فجراً بإطلاق 6 قذائف على محلّة الشحار في خراج عيتا الشعب ودبل وحانين.
وانتشرت صباح أمس فرق مشتركة من الجيش و"اليونيفيل" على طريق عين ابل - رميش، في حين نفّذت فرق أخرى حملة تمشيط واسعة للأراضي الزراعية على جانبيها.  وفي ظل تباين المعلومات، تردد أن احدى الفرق عثرت قرابة العاشرة، في مكان يبعد 200 متر عن كوع دوار خلة  العبد في حقل زيتون، على مزلاجين خشبيين بدائيين مع شريط كهربائي  وقربهما بطاريات صغيرة وساعة توقيت معلقة على شجرة زيتون،  حيث يعتقد أن الصاروخين قد أطلقا منه. وعلى الأثر ضربت طوقاً أمنياً حوله، فيما حضر فريق من خبيرين ايطاليين من "اليونيفيل" وعملا على المسح الميداني للمكان وحررا تقريراً بالمشاهدات.
وكانت لجنة مشتركة من الجيش و"اليونيفيل" يتقدمها قائد منطقة جنوب الليطاني العميد الركن صادق طليس وقائد القطاع الغربي الجنرال الايطالي كارلو لامانا، تفقدت المكان، وتولت فرقة من الكتيبة الغانية حراسته. واقفل الجيش مداخل الطرق المؤدية اليه.
اما في محلة الشحار فتولى فريق مشترك من الجيش و"اليونيفيل" أيضاً، الكشف على مكان سقوط القذائف التي أحدثت اضراراً وأشعلت حريقاً في بستان زيتون.
وشوهدت في الجانب الاسرائيلي من الحدود دوريات إسرائيلية مؤللة مع تحليق الطيران الحربي مراراً على علو متوسط في أجواء المنطقة.
وعلمت "النهار" من مصدر أمني أن إحدى كاميرات المراقبة مع جهاز تسجيل عبور السيارات، المثبتة على مدخل أحد المنازل المجاورة للمكان، باتت في عهدة الأجهزة المعنية لمراجعتها سعياً الى كشف الفاعلين. وكشفت فرقة من فوج الهندسة والشرطة العسكرية عصراً على المكان وعملت على جمع الأدلة.
 
قيادة الجيش
وأصدرت مديرية التوجيه في قيادة الجيش بياناً جاء فيه: "منتصف ليل امس، اقدمت عناصر مجهولة على اطلاق صاروخ من خراج بلدة رميش في اتجاه الأراضي الفلسطينية المحتلة، وقد تبع ذلك اقدام قوات العدو الاسرائيلي على اطلاق 4 قذائف مدفعية سقطت داخل الاراضي اللبنانية بين رميش وحانين الحدوديتين من دون وقوع إصابات في الارواح.
على الفور، وضعت وحدات الجيش المنتشرة في المنطقة في حال استنفار، واتخذت تدابير امنية مشددة بما فيها تسيير دوريات كثيفة، كما تولت لجنة عسكرية التحقيق لكشف الجهة التي اطلقت الصاروخ وتوقيف افرادها، والعمل على سدّ الثغرات التي يمكن ان تستغلها أي جهة للقيام بأعمال مماثلة، فيما تجري متابعة الوضع بالتنسيق مع قوات الأمم المتحدة الموقتة في لبنان".
"اليونيفيل"
ووفقاً لبيان أصدرته "اليونيفيل"، فقد "كشفت راداراتها إطلاق صاروخ على الأقل على إسرائيل، بعيد منتصف الليلة (قبل) الماضية من خراج رميش. وقد أبلغت السلطات الإسرائيلية "اليونيفيل" أن عدداً من الصواريخ سقطت داخل شمال إسرائيل. ورد الجيش الإسرائيلي بإطلاق نيران المدفعية نحو المكان الذي إنطلقت منه الصواريخ. ولم ترد تقارير عن سقوط ضحايا من الجانبين، ولم تتبن أي جهة حتى حينه مسؤوليتها عن الهجوم". وأشارت الى أنها "بالتعاون مع الأطراف، تحقّق في الوقت الراهن على الأرض لتحديد وقائع الحادث وملابساته". 
وأوضحت "أن القائد العام الجنرال ألبرتو أسارتا يجري إتصالات وثيقة بالأطراف، داعياً إلى أقصى درجات ضبط النفس من أجل منع أي تصعيد للوضع.
وقال: "هذا حادث خطير وهو إنتهاك لقرار مجلس الأمن الدولي 1701 ويهدف بوضوح إلى تقويض الإستقرار في المنطقة. من الضروري تحديد مرتكبي هذا الهجوم والقبض عليهم، ونحن لن ندخر جهداً لتحقيق هذه الغاية بالتعاون مع القوات المسلحة اللبنانية. وقد نشرت قوات إضافية على الأرض وكُثفت الدوريات في جميع أنحاء منطقة عملياتنا لمنع أي حوادث أخرى.
وفي الوقت نفسه، هناك حاجة إلى ضبط النفس، وقد أكد لي الأطراف إلتزامهم المستمر المحافظة على وقف الأعمال العدائية وفقاً للقرار 1701".
اسرائيل
ونقل مراسل "النهار" في رام الله أمس عن نائب وزير الخارجية الاسرائيلي داني أيالون أن "هذا الهجوم يدل على عدم المسؤولية وخصوصاً أن اطلاق الصواريخ يعرّض سكان جنوب لبنان للخطر".
فيما قال الوزير المسؤول عن حماية الجبهة الداخلية متان فلنائي إن "اعداء الدولة فرضوا علينا منذ نعومة أظفارنا أن نخدم جميعاً، جنوداً في الجبهة المدنية، أنهم مستعدون لعمل أي شيئ في سبيل المساس بقوة بأكثر القطاعات حساسية وهي الجبهة الداخلية".
وكانت 4 صواريخ أطلقت من الأراضي اللبنانية، سقطت فجراً في منطقة الجليل الغربي ولم تصب أحداً بأذى . فيما اصابت شظايا احداها خزاناً كبيراً للوقود ما أدى الى اشتعاله. واصاب صاروخ آخر اسطوانة غاز قرب مقر سكرتارية احدى القرى الشمالية ولكنه لم ينفجر. وأصاب صاروخ ثالث بحسب الاذاعة الاسرائيلية خمّاً للدجاج. ورد الجيش الاسرائيلي باطلاق قذائف مدفعية على مصادر النار.
وصرح الجيش الاسرائيلي بأن 4 صواريخ كاتيوشا (عيار 122) ضربت بعد منتصف الليل، شمال اسرائيل. وقامت قوات كبيرة من الشرطة والجيش بمسح المنطقة بعد تلقي تقارير عن دوي انفجارات في الجليل الغربي. وقالت سلطات الجيش الاسرائيلي" انها تنظر بخطورة الى هذا الحادث وانها تعتبر الجيش اللبناني وحكومة لبنان المسوؤلَين عن منع وقوع مثل هذه الاعتداءات، مستبعدة ان يكون حزب الله يقف وراء اطلاقها. ولم توعز السلطات الاسرائيلية المختصة الى سكان المنطقة الحدودية بملازمة الملاجئ او المناطق المحصّنة".
وأعلنت منظمة تحمل اسم "كتائب عبدالله عزام" مسؤوليتها  عن اطلاق الصواريخ، وقالت أنها "أصابت أهدافها".
ويعد عبد الله عزام الأردني من أصل فلسطيني، الأب الروحي لزعيم تنظيم "القاعدة" الراحل أسامة بن لادن.
بنت جبيل، صور - "النهار- 30-11-2011"      

Western Galilee Attacked from Southern Lebanon, Israel Retaliates and Warns

Western Galilee Attacked from Southern Lebanon, Israel Retaliates and Warns , naharnet,aineb

Yesterday
One rocket was fired from southern Lebanon into northern Israel overnight, prompting the Jewish state’s army to warn Beirut early Tuesday to work to prevent similar attacks in the future.
The Lebanese army released a statement saying that one rocket was fired from southern Lebanon from the area between the town of Haneen and Rmaish into Israel.
The National News Agency reported that Israel retaliated by firing four rockets on Aita al-Shaab.
Later Tuesday, the army and the UNIFIL found a rocket launchpad between Wadi Ain Ebel area and Rmaish, according to NNA.
A military spokesman confirmed to Agence France Presse that at least one rocket was fired from the region of Rmaish.
"We know that a rocket was fired from the region of Rmaish and we are investigating," said the spokesman, who did not want to be identified.
He said Israel had retaliated by firing four rockets.
The region of Rmaish is largely controlled by Hizbullah, but an official from the group told AFP he had no immediate comment on Tuesday's incident.
A source from Hizbullah told Voice of Lebanon radio (100.5) that the party will issue a statement on the rocket incident, ruling out that it had anything to do with the attack.
However, the Israeli army said several rockets were fired from southern Lebanon and landed in the western Galilee region, causing no casualties.
After the rocket fire, the Israeli army retaliated, striking the outskirts of Aita al-Shaab with artillery shells, the army said, without offering further specifics.
Israeli military radio, citing army officials, said the rocket fire was likely the work of a small Palestinian or Islamist group rather than Hizbullah.
The radio added that Israeli military officials had stressed their desire to avoid an escalation and said that the response to the rocket fire would be "limited and selective."
Later Tuesday, Abdullah Azzam Brigades, the Qaida affiliated organization, claimed the attack against northern Israel.
It said in a statement that the Azzam Brigades that the rockets had “hit the targets.”
It said it was the eighth rocket attack since the war between the Jewish state and Hizbullah ended in August 2006.
Both Israeli government and military officials called on the Lebanese government and military to prevent rocket fire towards the Jewish state.
Intelligence Minister Dan Meridor told Israeli military radio that "the Lebanese government and its army hold sole responsibility for what happens" in southern Lebanon.
"The question of who is behind this fire is not yet answered," he said, adding that "Hizbullah understands that it has no interest in an escalation."
In its statement, the Israeli military warned that it considered the rocket fire "a serious incident and believes that it is the responsibility of the Lebanese government and the Lebanese army to avoid this kind of attacks."
On Tuesday morning, local Israeli military commanders were still assessing the situation but had not instructed residents to go to air raid shelters.
The most recent exchange of fire along the always tense Israeli-Lebanese border was on August 1, when soldiers from the two countries opened fire along the the Blue Line, the U.N.-drawn border.
That incident came almost a year after Lebanese and Israeli troops traded fire along the same border, killing two Lebanese soldiers and a journalist along with a senior Israeli officer.
That flare-up was the worst clash between the two sides since Israel's devastating 2006 war in Lebanon against Hizbullah.
The war, launched after a Hizbullah cross-border raid that captured two Israeli soldiers, destroyed much of Lebanon's major infrastructure and killed more than 1,200 Lebanese -- mainly civilians -- and 160 Israelis, mainly soldiers.
In May 2011, tensions once again flared as protesters massed on the border between the two countries to mark the anniversary of the 1948 creation of the Jewish state, which Palestinians term the "nakba," or catastrophe.
Israeli troops killed 10 people and wounded more than 110 others as protesters tried to flood across the border from Lebanon.
Source Agence France PresseNaharnet
http://www.naharnet.com/stories/en/21693-rockets-fired-from-lebanon-into-galilee-israel-retaliates-and-warns

LBCI News | الجنوب مجددا الى الواجهة : صواريخ من لبنان ...

  • الجيش يعلن أن لجنة عسكرية تحقق في إطلاق صاروخ من خراج بلدة رميش

الثلاثاء 29 تشرين الثاني 2011،   
اشارت قيادة الجيش - مديرية التوجيه في بيان الى انه "عند منتصف ليل امس، اقدمت عناصر مجهولة على اطلاق صاروخ من خراج بلدة رميش باتجاه الاراضي الفلسطينية المحتلة، وقد تبع ذلك اقدام قوات العدو الاسرائيلي على اطلاق 4 قذائف مدفعية سقطت داخل الاراضي اللبنانية بين بلدتي رميش وحانين الحدوديتين من دون وقوع اصابات في الارواح".
واضاف البيان انه "على الفور، وضعت وحدات الجيش المنتشرة في المنطقة في حال استنفار، واتخذت تدابير امنية مشددة بما فيها تسيير دوريات مكثفة، كما تولت لجنة عسكرية التحقيق لكشف الجهة التي اطلقت الصاروخ وتوقيف افرادها، والعمل على سد الثغرات التي يمكن ان تستغلها اي جهة للقيام باعمال مماثلة، فيما تجري متابعة الوضع بالتنسيق مع قوات الامم المتحدة الموقتة في لبنان".



  • الجنوب مجددا الى الواجهة : صواريخ من لبنان باتجاه الجليل واسرائيل ترد...















أُطلقت فجر الثلاثاء صواريخ من جنوب لبنان على شمال اسرائيل ، ما استدعى ردا من الجيش الاسرائيلي الذي قصف خراج بلدة عيتا الشعب.
وتضاربت المعلومات بشأن عدد الصواريخ اللتي اطلقت باتجاه اسرائيل.

ففي وقت اكدت معلومات خاصة بالـ"ال بي سي"، ان صاروخين اطلقا فجرا من خراج عيتا الشعب باتجاه الجليل ، وان الجيش اللبناني عثر على قاعدتين للصواريخ في خراج بلدة عين ابل .

واعلن المتحدث باسم الجيش الاسرائيلي في بيان أن صواريخ عدة أطلقت من جنوب لبنان ليل الاثنين الثلاثاء على شمال اسرائيل وانفجرت في منطقة الجليل الغربي من دون سقوط ضحايا، معتبرا ان مسؤولية تحاشي حصول هذا النوع من اطلاق الصواريخ تعود الى الحكومة اللبنانية والجيش اللبناني.
من جهتها ، اعلنت اليونيفيل ان صاروخا واحدا على الأقل اطلق على إسرائيل بعد وقت قصير من منتصف ليل الاثنين من خراج منطقة رميش في جنوب لبنان. واكد قائدها العام اللواء ألبيرتو أسارتا انه يجري إتصالات وثيقة مع كل الأطراف لمعالجة المسألة، داعيا إلى أقصى درجات ضبط النفس من أجل منع أي تصعيد للوضع.
اما قيادة الجيش اللبناني، فأكدت في بيان، أن صاروخا واحداً اطلق من منطقة رميش جنوب لبنان باتجاه اسرائيل ليلاً، مؤكدة ان التحقيقات جارية لمعرفة الجهة التي تقف وراء هذه العملية.
واوضحت قيادة الجيش أن لجنة عسكرية تولت التحقيق لكشف الجهة التي أطلقت الصاروخ والعمل على سد الثغرات التي يمكن ان تستغلها اي جهة للقيام باعمال مماثلة.
الى ذلك، عثر الجيش واليونيفيل صباح الثلاثاء، في منطقة البسبسة الواقعة بين عين ابل ورميش ، على المنصة التي اطلقت منها الصواريخ من جنوب لبنان باتجاه شمال اسرائيل.
وفي حين استبعدت مصادر عسكرية اسرائيلية وقوف حزب الله وراء اطلاق الصواريخ، رجح أحد المسؤولين الامنين أن يكون تنظيم فلسطيني مرسل من ايران وراء هذه العملية، وذلك رداً على الانفجار الذي وقع في مدينة اصفهان الاثنين .  
وبحسب مصادر للـ"ال.بي.سي" ، فان الجيش الاسرائيلي رفع جهوزه في الجبهة الشمالية، طالباً من السكان عدم ارسال الاولاد الى المدارس.  
وفي وقت لاحق ، اعلنت مجموعة تحمل اسم "كتائب عبد الله عزام- قاعدة الجهاد" مسؤوليتها عن اطلاق صواريخ على اسرائيل من جنوب لبنان . 
واكدت كتائب عبد الله عزام في بيان ان وحدة الصواريخ التابعة لمجاهدي كتائب عبدالله عزام قامت فجر الثلاثاء بقصف مستعمرات في شمال فلسطين.


ايلي دياب - استطاع الجيش اللبناني وقوات اليونيفيل العثور على المنصة التي اطلقت منها الصواريخ فجر اليوم الثلاثاء على منطقة الجليل داخل الأراضي الفلسطينية المحتلة والتي تبنّت اطلاقها "كتائب عبدالله عزام" التابعة لتنظيم القاعدة.

هذه المنطقة تقع بين بلدتي عين ابل ورميش الجنوبيتين، ولكن للحادثة دلالات كثيرة تركت علامات استفهام عدة ابرزها:

-  لماذا على غير عادة تُطلق الصواريخ من عمق القطاع الاوسط وليس من القطاع الشرقي او الغربي كما عوَدنا مطلقوا الصواريخ؟

-  لماذا اختيار منطقة بين بلدتين مسيحيتين، خاصة ان مطلق الصواريخ يعلم جيداً ان اسرائيل سترد على مصدر النيران لتسقط الصواريخ الإسرائيلية على بلدتي عين ابل ورميش؟ مع العلم ان تلك المنطقة ليست نقطة استراتيجية لإطلاق الصواريخ.

- هل كان يهدف الى ضرب اسرائيل بطريقة مباشرة، ام ضرب القرى المسيحية اللبنانية بطريقة غير مباشرة؟ 

المستغرب في الامر ان اسرائيل لم ترد على مصدر اطلاق الصواريخ بل أقدمت على ضرب بلدة عيتا الشعب الحدودية، وهي تُعد القرية الشيعية الاقرب لمنطقة اطلاق الصواريخ.
أكد متحدث عسكري لبناني الثلاثاء أن صاروخا واحدا انطلق من جنوب لبنان باتجاه اسرائيل ليلا، من دون أن تعرف الجهة التي تقف وراء اطلاقه حتى الآن، وأن اسرائيل ردت باطلاق أربعة صواريخ لم تسفر عن إصابات.
وقال المتحدث لوكالة "فرانس برس" "نعلم أن صاروخا أطلق من منطقة رميش (أقصى الجنوب) ونحن نجري التحقيقات" لمعرفة الجهة التي تقف وراء هذه العملية.
وأضاف المصدر أن الجيش الاسرائيلي رد بإطلاق أربعة صواريخ لم تسفر عن أية إصابات.
وتبنت كتائب عبدلله عزام - قاعدة الجهاد، في بيان، عملية إطلاق الصواريخ من جنوب لبنان باتجاه إسرائيل، وقالت أن هذه الصواريخ أصابت أهدافها.
وأكد الجيش اللبناني في بيان انطلاق صاروخ واحد من جنوب لبنان باتجاه اسرائيل ليلا.
واعتبر رئيس الجمهورية ميشال سليمان أن اطلاق صواريخ على اسرائيل خرق للقرار 1701 وللالتزامات الدولية ولحال الاستقرار السائدة في الجنوب.
وأشار مصدر أمني إلى أن الجيش اللبناني واليونيفيل عثرا على منصة اطلاق الصاروخ وبطارية وساعة توقيت بين عين ابل ورميش جنوب لبنان.
وكان متحدث باسم الجيش الاسرائيلي أعلن في وقت سابق أن صواريخ عدة أطلقت من جنوب لبنان ليل الاثنين الثلاثاء على شمال اسرائيل ولكن لم تسفر عن سقوط جرحى، وأن الجيش رد بمهاجمة القطاع الذي أطلقت منه الصواريخ، من دون ايضاحات إضافية.
فيما نقلت الإذاعة الاسرائيلية عن مصادر عسكرية أنها تستبعد وقوف "حزب الله" وراء إطلاق الصواريخ.
وذكرت مصادر "حزب الله" أن لا علاقة للحزب بإطلاق الصواريخ باتجاه اسرائيل وسيصدر بيان عن الحزب في وقت لاحق يوضح هذا الأمر.
ويعود آخر حادث على الحدود بين لبنان واسرائيل الى الأول من آب الماضي حيث تبادل عسكريون اسرائيليون ولبنانيون النار.
وفي أيار الماضي، قتل عشرة فلسطينيين وجرح مئات آخرون عندما حاولوا الدخول من لبنان الى اسرائيل خلال إحياء ذكرى "النكبة".
وفي آب 2010، وقع تبادل لإطلاق النار على الحدود بين اسرائيل ولبنان أوقع أربعة قتلى بينهم ثلاثة لبنانيين، جنديان وصحافي، بالإضافة الى ضابط اسرائيلي في قطاع الحدود.