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dimanche 29 janvier 2012

آبادي: حاجة لبنان من الكهرباء بسيطة والحل سهل وسريع


آبادي: حاجة لبنان من الكهرباء بسيطة والحل سهل وسريع

سلّم السفير الايراني غضنفر ركن آبادي وزير الخارجية والمغتربين عدنان منصور "رسالة خطية من وزير الخارجية علي اكبر صالحي".

وأشار أبادي بعد لقائه منصور الى أنه "في موضوع الكهرباء في لبنان والعروضات التي قدمناها سابقا لحل هذه المشكلة، ووجدنا ان الارضية ممهدة كما يبدو حاليا لقيام الجمهورية الاسلامية الايرانية بتنفيذ هذه العروضات، والتي سيكون قسم منها لاستجرار الكهرباء من إيران الى سوريا ومنها الى لبنان، والقسم الآخر يتضمن إنشاء المحطات الكهربائية".

وأوضح أن ايران "مستعدة لاستجرار الكهرباء من ايران وأيضا هناك استعداد من الاخوة اللبنانيين، وعلى هذا الاساس وعلى أساس الخبرات التي قدمناها الى العديد من بلدان المنطقة في موضوع الكهرباء وتصديرها، وجدنا ان حاجة لبنان هي 1000 ميغاوات، ونحن نعتبر هذه الكمية بسيطة جدا بالنسبة الينا إذ نحن نصدر حاليا حوالى 25 ألف ميغاوات ولدينا فائض في الإنتاج ستة آلاف ميغاوات، لذلك نستطيع ان نحل هذا الموضوع بسهولة وبساطة وفي أسرع وقت وفي ظروف وشروط سهلة جدا".

وأوضح أن "عملية الاستجرار ستسغرق أقل من ستة أشهر، أما إنشاء المحطات فيتراوح بين سنة للمحطات التي تنتج 500 ميغاوات، وسنتين للمحطات التي تنتج ألف ميغاوات". 

وفي ما خص إعطاء التسهيلات لمنح التأشيرات للرعايا الايرانيين والذي تقرر في مجلس الوزراء اللبناني، أكد السفير الايراني الى أن ذلك "سيبدأ تنفيذ هذا الموضوع قريبا على أن يتمكن كل الرعايا الايرانيين واللبنانيين أن يدخلوا الى كل من البلدين عبر تأشيرات دخول يحصلون عليها عند نقاط العبور الجوية والبرية والبحرية".

وردا على سؤال عن موعد زيارة وزير الخارجية الايرانية علي اكبر صالحي لبيروت، أجاب: "الزيارة مطروحة لكن موعدها لم يحدد بعد".

المصدر: الوكالة الوطنية للاعلام | التاريخ: 1/28/2012







dagobertobellucci

usa: l'adversaire difficile .A lire......
http://dagobertobellucci.wordpress.com/2012/01/21/liban-etude-americaine-le-hezbollah-est-un-adversaire-difficile-et-imprevu/

jeudi 19 janvier 2012

Ainebel dans les ecrits de Renan ,Mission de Phenicie ( 18641875)

Ainebel dans les ecrits de Renan , Mission de Phenicie  ( 1846- 1875)

https://books.google.com.lb/books?id=vDPCZ-YnG8AC&printsec=frontcover&hl=ar&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

Page 675
"Au bas de la colline, entre Hazour et Aïnibl, il y a des apparences 
d'une grosse construction en très-grand appareil. Je n'ai pu vérifier si ce n'était pas un jeu de la nature. 

Aïnibl  (عينبل) a deux tombeaux bisomes, monolithes énormes, avec deux gros bouts saillants (forme propre au pays de Tyr et à la haute Galilée). On peut les comparer pour la masse au tombeau bisome de 
Ardh el-Urdani près de Cana. 

Doueïr  ( دوير) "le petit temple») a les restes d'un temple, dont la porte 
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676 MISSION DE PHENICIE. 
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à jambages monolithes existe en partie. Elle est d'un bon style, analopue à celle d'Oum el-Awamid, à moulures plates, de peu de saillie; il y a une rainure intérieure dans les jambages. Les matériaux sont de grande dimension. Parmi ces débris était un bloc considérable, de forme presque cubique, offrant sur une de ses faces une curieuse sculpture avec inscription. Les maçons et tailleurs de pierre chrétiens d'Aïnibl m'offrirent de séparer la face sculptée et de la réduire à une dalle assez mince pour la 
transporter à Sour sur un chameau. Ils firent ces deux opérations ex- trêmement difficiles avec une rare habileté, et ce monument est maintenant au Louvre, où il est, je crois, le plus curieux spécimen que l'on possède des cultes syriens. Il est représenté dans notre planche LVIÏ, 
fig. 3. 
L'inscription est fort difficile. J'ai réussi cependant à la lire presque 
tout entière : 

HMiOAnOAAUJNIlOYCENPIlAIOCIIEAAMANOYCOlKONOMOY 

HHIA K A EIT 0 YH r E M O N O C A E r • S-TO N O YAO N E Y[=]A M E NOSYnEPCWTHP I A CTO) N Y10)[N] 

ÂNEBHKEN 

[Ss]w kltôXkcf)vi, iovcr£vpiiaiïoç(1) HeXoLpidvovs oinovàpiov 

[KOÙ Êp]awXefTov -nys^ôvos Xsyç' TOV oùSov eù^dptevos bitèp crwTypioLç TWV vlw[v] 

dvédriKsv. 

Les lettres de la première ligne sont plus grosses que celles de la deuxième ligne; 
c'est ce qui fait que la lacune de la deuxième contient plus de lettres que la lacune 
de la première, outre que la première pouvait commencer un peu en recul. Le nom 
au nominatif est la seule chose qui m'échappe. Le N paraît avoir été barré ou retouché; 
cette lettre offre l'aspect d'un N et d'un H superposés; le caractère qui précède OLIOS 
se présente à l'oeil comme un U; peut-être est-ce un M; cependant les M de l'inscrip- 
tion n'ont pas cette forme. îotxrep/xatbsou ïovcrsvyppicûos, est d'ailleurs peu satisfaisant. 
SeXajxoÊinjs (Selmmi) est un nom commun dans le Hauran 1. On trouve aussi un Heraclite  dans la Batanée (Waddington, n° 21 \lx). Le tour de la phrase est singulier; 

Selman  et Heraclite paraissent les deux fils pour le salut desquels le monument est 
élevé. Il est remarquable qu'à Kefr Bereim, à une ou deux lieues de Douaïr, nous 
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1 Voir mes Observations sur les noms arabes de 
VAuranitide, dans te Rullctin archéol. de MM. de 

. Longpéricr et de Witte, sept. i856; Welzslein, 
Inschriften, p. 2 64, 364.

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CAMPAGNE DE TYR. 677 

trouverons une inscription hébraïque rappelant l'érection d'un oùSôs. Comparez aussi î"l^^nri,'î< de la grande inscription d'Oum el-Awamid. Les voeux de religion dans ce pays avaient souvent pour objet d'élever ces portes monumentales. (Cf. Waddington, n° 2 538 a; Vogué, Syrie centrale, Inscr. semii. p. îoo.) OvSôç est défini par Suidas : TO KUTO) TrjsB-vpas, ce qui convient très-bien à un linteau, comme est notre monu- 
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Des deux côtés du palmier, se voient deux petites inscriptions : 

ETAY AKT 

MH nANHM 
OYlÇ 

Il n'est pas impossible qu'après ETAY il y ait un petit C. Il faut en tout cas lire 

ÉTOVS CLKT, pvrfvbs 'usaLVYJiLov tç.- 

L'année 32 î calculée d'après l'ère des Séleucides donnerait l'an 9 de J. C. date 
beaucoup trop reculée pour le style du monument et de l'inscription. 
D'après l'ère de Tyr, on aurait 195 après J. C. ce qui va bien. Le règne de Commode et celui de Sévère sont l'époque où s'élevèrent en Syrie le plus de monuments aux frais des indigènes. L'ère d'Antioche donnerait l'an 273, et certainement le style de la sculpture ne répugnerait pas à cette date. Il est difficile de voir quelque chose de plus barbare. Cette barbarie, il est vrai, est encore plus une affaire de province qu'une affaire de date. Le style de la torche de la Lune est caractéristique d'une basse époque. Les deux divinités sont Apollon et Diane, symbolisant le Soleil et la Lune. Les deux figures ont été martelées. 

Doueïr a en outre une belle piscine à escalier, creusée dans le roc, 
et d'autres travaux nombreux creusés aussi dans le roc, en particulier 
des citernes. M. Gélis, qui le premier attira mon attention sur Doueïr et 
Sclialaboun, en compta quinze. Les caveaux offrent les espèces de jours 
de souffrance que nous remarquerons plus caractérisés à Sclialaboun. 

Prés de Doueïr, est Sclialaboun (شلعبون.), nom qui répond proba- 
blement au nom Wy?y& ou ^wW de la Bible 1, mais non à la localité 
mentionnée dans Josué, xix, ^2, et dans d'autres endroits 2. Cette localité, 
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1 Cette coïncidence me fut indiquée par les khouris 
maronites du pays. 

2 Knobel, sur Josué, xix, 42; Saulcy, deuxième 
Voyage, II, p. 276, 276. H est possible que les 

Danites émigrés vers le nord (Berlbeau, Zur Gesch. 
der Israeliten, p. 288, 289), de même qu'ils donnè- 
rent à Laïsch, après l'avoir prise, le nom de Dan, 
aient transporté avec eux le nom de Schaalabbim,

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678 MISSION DE PHÉNICIE. 
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en effet, est dans la tribu de Dan, à l'ouest de Jérusalem. En tout cas 
les beaux restes d'antiquité que possède Schalaboun ne sont nullement 
juifs. On y remarque : i°une très-belle construction carrée, en très- 
grandes pierres. En voici le croquis rapide pris par M. Gélis 1 : 

2° Une autre construction, dont voici l'esquisse sommaire tracée par 
le même : 

A , enceinte de pierres de taille. — B, plate-forme de roc aplani. — C, trou circulaire peu profond. 

— D, roc aplani. — EE, coupe suivant m n. 

3° Deux très-beaux sarcophages sculptés (sur le petit mamelon), 
ayant pour décoration une guirlande soutenue et relevée par un génie 
ailé occupant le centre de la large face, raisins en pendeloques antéfixes 
dans le sinus-de la guirlande. Aux bouts des deux sarcophages sont des 
espèces de petits autels ou soutiens comme ceux que nous trouverons à 
Oum el-Awamid; 
au-dessus, dans l'un des sarcophages, sont deux lances 
croisées et liées au point d'intersection par une couronne rappelant les 
armes du sarcophage de Kneifedh. Ce tombeau me paraît du même temps 
selon une habitude commune aux émigrés de tous les temps. 
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1 Qu'il me soit permis de déposer ici l'expression 
d'un vif regret pour la mort de cet officier distingué, 

qui rendit à la mission les plus grands services, et 
dont les relations personnelles eurent pour moi cl 
pour les personnes qui m'accompagnaient un charme 
extrême.

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CAMPAGNE DE TYR. 679 

que celui de Kneifedh, et reporte la pensée vers l'époque des Hérodes, 
des Ptolémées fils de Mennée, des Lysanias, des Zénodore, chefs arabes 
inféodés à l'empire romain, adoptant les modes et le style grecs, ou bien 
encore vers le mélange de moeurs grecques et arabes qui se produisit 
à Palmyre et dans le Hauran au second siècle. Les armes, demi-romai- 
nes, demi-arabes, qu'on voit sur les monuments de Schalaboun, feraient 
croire que les aristocrates pour lesquels furent construits ces superbes 
tombeaux appartenaient à la race qui prit la prépondérance, à l'époque 
romaine, sur toute la ligne du Jourdain et de l'Anti-Liban. Sur ces grands 
tombeaux de famille chez les Arabes ghassanides, voyez Caussin de Per- 
ceval, Essai, II, p. 2/11 ; Hartwig Derenbourg dans le Journal Asiatique, 
oct.-nov. 1868, p. 311,879. 

k° Un autre sarcophage, très-beau encore, très-large, présentant des 
acrotères démesurés, près de la construction carrée. 

5° Un caveau d'un genre à part, avec des niches dans le vestibule. Je 
le crois juif. 

6° Deux autres caveaux du même genre contigus. Au-dessus de l'en- 
trée de l'un, deux mains qu'on prendrait pour des fourchettes, si l'in- 
tention d'y figurer cinq doigts n'était évidente. Cette sculpture semble mo- 
derne; c'est peut-être le signe contrôle mauvais oeil. L'autre caveau a deux 
chambres qui se suivent. La première chambre a été déblayée par les 
chercheurs de trésors; mais ils n'ont pu enlever la pierre qui fermait l'en- 
trée de la seconde chambre. Il y aurait là une fouille intéressante à faire. 
Ce caveau paraît un de ceux qui peuvent le mieux donner l'idée du tom- 
beau de Jésus 1. 

Un des traits caractéristiques de ces trois caveaux, c'est une espèce de 
jour de souffrance, percé près de l'entrée et destiné, quand la pierre était 
roulée à la porte, à éclairer l'intérieur. Nous avons déjà trouvé cette par- 
ticularité à Doueïr. Les sépultures phéniciennes et syriennes n'offrent 

1 Voir Vie de Jésus (13e édition), p. /1/17, /168 ; Vogué, Les églises de Terre Sainte, p. 1 26 et suiv.




680 MISSION DE PHÉNICIE. 

aucune trace de la préoccupation de donner du jour à l'intérieur du tom- 
beau. Les « cheminées » de Gébeil, d'Amrit, de Saïda ne pouvaient servir 
à éclairer l'intérieur, puisqu'on les bouchait après la perforation du ca- 
veau. Elles n'ont d'ailleurs aucune ressemblance avec l'espèce d'oeil-de- 
boeuf dont nous parlons en ce moment. On remarquera sur toutes les 
tombes de la région où nous sommes l'absence d'épitaphe, trait essentiel- 
lement juif ou phénicien. 

70 Schalaboun a aussi un caveau à niches; au-dessus on avait construit 
une voûte comme à Hazour. Cette voûte est détruite, et le caveau est 
maintenant plein d'eau. 

On me parla, à deux reprises différentes, de sculptures à Bint-Gébeil. 
Serait-ce là une confusion avec Doueïr et Schalaboun, localités voisines? 

Yaron (^-l*), le f)$y nephtalite de Jos. xix, 381, a une importante 
ruine qui mériterait une étude de la part d'un architecte. C'est un tertre 
couvert de très-beaux matériaux, où des restes notoirement chrétiens se 
mêlent à d'autres qui semblent provenir d'un temple païen. Ce n'est sûre- 
ment pas une synagogue, comme on a cru pouvoir le supposer. II y a 
là d'assez bons chapiteaux corinthiens, d'autres portant une croix, qui 
paraissent de ce style du temps de Justinien, qui a laissé tant de traces 
en Syrie; il y a aussi de belles pierres de frise, à plates-bandes fines, 
qui rappellent les linteaux d'Oum el-Awamid. Au pied du tertre, sont 
des couvercles de sarcophages à acrotères présentant une sorte de cloison 
au milieu. Au-dessous, est un beau puits rond, à escalier, bâti en pierres 
détaille. Plus bas encore, est une piscine, avec une construction, sorte 
de sacellum, à côté. 

A l'angle de la porte de la mosquée métualie, il y a un bloc dont deux 
côtés sont visibles. Sur l'un de ces côtés se voit un palmier bien sculpté 2; 

1 Nau, Seetzen, Monro, Robinson, Van de Velde, 
Thomson l'ont visité : voir Ritter, XVI, p. 78U, 
785; Robinson, II, p. 467 ; Van de Velde, I, 
p. 133; Thomson, I, p. Zi35; Seetzen, 2e partie, 

p. 123; Comm. p. 3oi; Knobel, Commentaire sur 
Josué, p. Z169. 

2 Sur le symbole du palmier en Phénicie, voir 
Schroeder, Die Phoen. Spr. pi. xvin, nos 10 ; ii-







mardi 17 janvier 2012

Bonne fete de St Antoine le Grand

في 17 كانون الثاني من كل سنة نحتفل بعيد القديس مار انطونيوس الكبير. ماذا نعرف عن  هذا الرجل الذي له تكريم خاص لدىالشرقيين المسيحيين خصوصا والغربيين منهم عموما؟ الصفحة التالية بالفرنسية تقدم لنا مختصرا عن وجه شرقي كان له ولا يزال تأثير كبير على الكثيرين من أهل الشرق والغرب منذ حوالي 1600 سنة. وفي المناسبة نقول لكل الذين يحملون هذا الاسم : كل عيد وانتم بخير     

La vie et la conduite de Saint Antoine le Grand
Le 17 janvier, nous célébrons la mémoire de notre Saint Père Théophore Antoine le Grand d'Egypte.
Saint Antoine, la première fleur du désert, naquit vers l'an 250, dans le petit village de Coma, en Haute-Egypte. Ses parents, nobles et riches chrétiens, l'élevèrent dans la foi et la crainte de Dieu.
Vers l'âge de vingt ans, la mort de ses parents le laissa à la tête du patrimoine familial et seul responsable de l'éducation de sa jeune soeur. Un jour, comme il se rendait à l'église il entendit la lecture de ces paroles de l'Evangile: «Si tu veux être parfait, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, puis viens et suis-moi» (Mat. 19:21). Convaincu qu'elles n'avaient été dites que pour lui, il alla partager sans retard toutes les terres qu'il possédait entre ses voisins, et en distribua le prix aux pauvres. Il confia sa soeur à quelque personne vertueuse et quitta sa maison pour embrasser la vie ascétique.
Or, en ce temps-là, il n'existait pas encore de monastères constitués.. Il s'installa dans un lieu isolé, où, l'esprit libre de toute préoccupation et de tout souvenir de sa vie passée, et travaillait de ses mains, distribuait ses surplus aux pauvres, méditait les Livres Saints et s'efforçait de garder imperturbable la prière en son coeur. Semblable à une abeille industrieuse, chaque fois qu'il entendait louer la vertu de quelque solitaire, il se rendait auprès de lui, observait l'humilité des uns, la mortification, l'assiduité à la prière ou à la méditation des autres et, une fois rentré dans sa cellule, il s'efforçait de rassembler en lui-même toutes ces vertus.
Le démon, envieux de toutes les bonnes actions des hommes, , décida de partir en guerre contre lui. Il lui représenta de manière épouvantable les difficultés de la vie ascétique, la faiblesse de son corps, le long combat qu’il aurait à soutenir pendant des années et tout un nuage épais de pensées diverses. Comme Antoine résistait à ces assauts par la fermeté de sa foi, la patience et la prière continuelle, le Malin passa à l’attaque sur un autre front. Mais le vaillant soldat du Christ repoussa Satan avec dédain, en chantant: «Le Seigneur est mon secours, et je mépriserai tous mes ennemis» (Ps 117:7).
Antoine, alors âgé de 35 ans, se trouva animé d'un surcroît de ferveur après ces combats et décida de s'enfoncer seul dans le désert. Il parvint sur la rive orientale du Nil, trouva sur la montagne un vieux château abandonné et, après avoir chassé les reptiles qui l'habitaient, il s'y installa dans la plus complète solitude, en interdisant l'entrée à quiconque. Il passa ainsi vingt années dans cette retraite, où, de six mois en six mois, un ami, venait lui jeter du pain par dessus la muraille. Nombreux étaient cependant ceux qui, attirés par sa réputation, venaient jusque-là..
Il accepta dès lors de recevoir des disciples en nombre sans cesse grandissant. Il fonda deux monastères: l'un à l'est du Nil, à Pispir, l'autre sur la rive gauche, non loin d'Arsinoé. Le coeur apaisé et l'intelligence inébranlablement fixée en Dieu, Saint Antoine avait le pouvoir de réconcilier les ennemis par sa seule présence, de faire régner autour de lui la charité entre les hommes et de guérir les malades par sa prière. Inspiré par le Saint Esprit, il instruisait ses moines dans la science spirituelle. Il leur recommandait de ne jamais se laisser décourager par les épreuves ou de se relâcher de leur première ferveur, mais au contraire de la faire croître de jour en jour, comme s'ils ne faisaient que commencer, en méditant ces paroles de l'Apôtre: «Je meurs tous les jours» (I Cor. 15:3). Il disait: «Efforçons-nous de ne rien posséder que ce que nous emporterons avec nous dans le tombeau: à savoir la charité, la douceur, la justice etc..
Sous l'influence de Saint Antoine le désert devint une véritable ville, peuplée de quantités de moines qui avaient renoncé au monde pour devenir citoyens de la cité céleste. Tous ces monastères étaient semblables à des temples, où des hommes, unis en une douce harmonie par le but unique qu'ils se proposaient, passaient leur vie à chanter des Psaumes, à méditer les Saintes Ecritures, à jeûner, à prier dans la joie et l'espérance des biens futurs.
En ce temps-là, Maximin ralluma en Egypte le feu de la persécution et faisait couler à flot le sang dans la ville d'Alexandrie (311). Antoine, brûlant du désir d'accéder lui aussi à la perfection du Martyre, se rendit à Alexandrie et s'exposa hardiment au danger pour se mettre au service des confesseurs, les visiter dans leurs prisons et dans les mines, et les exhorter à soutenir jusqu’au bout le bon combat. Malgré son ardent désir de partager leur sort, Dieu le garda pour d'autres combats; il ne fut pas arrêté et retourna dans son monastère, où il continua son Martyre non-sanglant de la conscience, en redoublant ses austérités.
Des philosophes païens, enflés d'orgueil par leur prétendue science, vinrent avec mépris rendre visite à cet illettré dont toute l'Egypte parlait. En peu de mots l'Homme-de-Dieu confondit leur assurance. Il leur montra comment la sagesse de ce monde a été rendue folle par la folie de la Croix leur démontra l'insanité de leurs mythes qui abaissent Dieu à la ressemblance d'animaux ou d'objets fabriqués, alors que la doctrine du Christ élève l'homme à la communion avec la nature divine, et leur fit reconnaître que ce que les Chrétiens connaissent par la foi et la puissance de l'expérience vécue, eux essayent vainement de l'atteindre par les discours et les raisonnements.
Saint Antoine avait un grand respect pour les Clercs et les responsables de l'Eglise. Comme les ariens d'Alexandrie avaient répandu la rumeur selon laquelle l'illustre ermite partageait leur doctrine insensée, le Saint n'hésita pas à sortir de sa retraite et à se rendre dans la bruyante capitale pour proclamer clairement, devant toute la population accourue pour parvenir le voir, sa foi en la divinité du Fils et Verbe de Dieu, son adhésion inébranlable à la doctrine du Concile de Nicée et pour affirmer son soutien de Saint Athanase.
Quand il parvint à l'âge de 105 ans, il partit, selon sa coutume, rendre visite aux moines installés dans la montagne plus avancée et leur annonça avec joie que Dieu allait bientôt le rappeler vers sa véritable patrie. Il les exhorta à persévérer tous les jours dans les travaux de l'ascèse, comme si la mort, était toute proche, à imiter l'exemple des Saints, et à préserver avec soin la Tradition des Pères inspirés de Dieu en évitant toute relation avec les hérétiques; puis il se retira dans le désert profond, servi par deux disciples: Macaire (commemoré le 19 janvier) et Amathe. Au moment de mourir, il leur recommanda de ne pas transporter son corps en Egypte, de peur qu'il ne fût embaumé, conformément aux coutumes païennes encore en vigueur, et leur ordonna de l'enterrer dans un endroit inconnu de tous. Il légua une partie de ses vêtements aux deux grands confesseurs de l'orthodoxie: Saint Athanase et Saint Sérapion de Thmuis (commemoré le au 21 mars), et sa tunique de poils à ses deux plus proches disciples, pour que ceux-ci, en portant ces vêtements, soient couverts de sa protection invisible. Puis il étendit les pieds et, le visage comblé de joie, comme si des amis venaient à sa rencontre, il remit paisiblement son âme à Dieu. C'était le 17 janvier 356. La réputation du Père des moines s'étendit aux extrémités de toute la terre et, depuis des siècles, sa biographie, écrite avec amour par Saint Athanase d'Alexandrie, offre aux âmes éprises de Dieu un parfait modèle de la voie à suivre pour parvenir à la perfection de la vie chrétienne.
Le corps de Saint Antoine fut découvert à la suite d'une révélation, en 561, et transféré à Alexandrie. Vers 635, sous la menace de l'invasion arabe, il fut transporté à Constantinople et, vers 1050, selon le témoignage de la tradition occidentale, un seigneur du Dauphiné apporta une partie de ses Reliques en France (Saint-Antoine en Dauphiné), où elles devinrent l'objet d'un célèbre pèlerinage.
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Lire plus de détails dans le lien suivant :

Kifkon ya shabeeb
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dimanche 15 janvier 2012

Liban : Ban Ki-moon rend visite aux Casques bleus de la FINUL à Naqoura

Un casque bleu de la FINUL le long de la "Ligne bleue" à la frontière entre le Liban et Israël.
14 janvier 2012 – Le Secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon, a rendu visite samedi à la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), où il a été reçu par le commandant de la force, le général Alberto Asarta Cuevas.
Ban Ki-moon a également effectué un bref survol en hélicoptère de la Ligne bleue, qui sépare le Liban d`Israël, a indiqué la FINUL dans un communiqué de presse.

"La FINUL est l`une des plus anciennes missions de maintien de la paix des Nations Unies et c''est l`une des plus importantes en termes de force et de ressources. Plus important, la FINUL joue un rôle majeur de paix dans cette région troublée", a dit le Secrétaire général dans un discours au quartier-général de la FINUL à Naqoura, au sud du Liban.

Il a noté le fort partenariat avec les forces armées libanaises pour maintenir la paix et la stabilité et a souligné que le rôle de la FINUL pour construire la confiance créait "un espace dans lequel les parties pouvaient chercher une solution à long terme au conflit."

Le Secrétaire général a déposé une couronne de fleurs en hommage aux 293 casques bleus qui ont donné leur vie au service de la paix au sud du Liban.

La dernière visite du Secrétaire général à la FINUL remonte à janvier 2009. Il s`agit de sa troisième visite à la Mission. Déployée au sud du Liban en 1978, la FINUL compte actuellement 12.100 soldats de 35 pays.

Par ailleurs, Ban Ki-moon a rencontré samedi à Beyrouth le Ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, avec qui il a discuté notamment de la situation en Syrie, ainsi que de l`Iran et de Chypre.

Il a aussi rencontré, séparément, plusieurs responsables politiques libanais, dont l`ancien Premier ministre Fouad Siniora, qui est membre du Parlement et chef du Premier bloc libanais, l`ancien Président Amine Gemayel, chef du Parti Kataeb, et le membre du Parlement Walid Joumblatt, chef du Parti socialiste progressiste.

Lors de ces rencontres, Ban Ki-moon a discuté du soutien de l`ONU au Liban, de la mise en oeuvre des résolutions du Conseil de sécurité et des importantes contributions du Liban à l`ONU. Il a aussi évoqué la situation en Syrie et son impact sur le Liban.

الوطن يُباع تدريجيا، وكأن هناك خطة مبرمجة لضرب المسيحيين وتغريبهم


فوجئ أعضاء الرابطة المارونية، خلال اجتماع لجنة طوارئ بيع الأراضي في الرابطة مع المطران كميل زيدان في بكركي مساء أمس الأول، بالكمّ الهائل من الأراضي
 المعروضة للبيع في المناطق المسيحية.

حضر ملف الدبيّة بقوة على طاولة بكركي، خصوصاً بعد المعلومات التي تفرّدت بها "الجمهورية"، والتي تشير الى أن المالكين الجدد لهضبة "الدلهميّة" التي تبلغ مساحتها 3 مليون و800 ألف متر مربع، مستعدون لإعادة بيعها من جديد فيما لو تأمّن الزبون الذي يستطيع دفع ثمنها البالغ 350 مليون دولار أميركي. ولفت الأعضاء الى أهمية مشروع "الدلهميّة" الذي يغيّر ديموغرافية المنطقة، اثر تنفيذ أي مشروع سكني لغير المسيحيين، قادر على استيعاب أكثر من 40 ألف شخص.

ووضع زيدان البطريرك مار بشارة بطرس الراعي في أجواء الاجتماع وتفاصيله، ليتمّ تحديد موعد اللقاء المقبل الذي قد تتخذ فيه قرارات مهمة، وسيكون مصغّرا على عكس الأول الذي شارك فيه حوالى 16 عضواً من الرابطة، إضافة الى زيدان والأب شمعون عون والمحامي أندريه باسيل.

وفي حديث الى "الجمهورية"، أكد عضو الرابطة المارونية أنطونيو عنداري، الذي كان مشاركا في اجتماع بكركي، أنّ "الاحصاءات تشير الى أنّ الوطن يُباع تدريجيا، وكأن هناك خطة مبرمجة لضرب المسيحيين وتغريبهم"، مستنكرا هذا الأمر.

وقال: "في حين تعتبر قدرة الرابطة على البتّ في مثل هذه الأمور محدودة، ندعو بكركي الى أن تتولّى القيادة، وبالتالي نحن نتصرّف"، مؤكدا أنّ "بكركي تضع هذه القضية من ضمن أولوياتها".

واذ أشار الى أنّ "عمليات بيع الأراضي الضخمة لا تتم بدافع الحاجة الى المال، بل بسبب الصفقات التجارية وغياب الانتماء الوطني"، شدّد عنداري على سعي الرابطة إلى "مراجعة القوانين ومتابعة الموضوع مع وزارة المالية، ووضع خريطة طريق".

وأكد ضرورة "منع الأجانب الذين يشترون أراض في لبنان بشكل لافت وكبير، متجاوزين القانون الذي حَدد لهؤلاء حق تملك نسبة معينة من الأراضي"، داعيا الى "إعادة تطبيق قانون حق الشفعة وبراءة الذمّة البلدية، كي لا تحصل الصفقات من دون علم رئيس البلدية كما حصل في الدّبية، علماً ان معظم عمليات البيع والشراء تتمّ بموجب وكالات بيع لدى كتّاب العدل من دون علم أي طرف ثالث، إضافة للسَعي إلى وضع مخطط كامل لمواجهة شراء الاراضي بأموال سعودية وايرانية وقطرية..."

وردّا على سؤال عمّا إذا كانت الرابطة او المعنيون في الطائفة المسيحية مستعدين لشراء أرض تطرح للبيع بدافع الحاجة الى المال، قال: "لا إمكان للرابطة لشراء مساحة أرض تتخطّى مساحتها الـ 30000 م2، ويتعدى ثمنها الـ300 و400 مليون دولار، فهي ليست الدولة"، مؤكدا انّ "الرابطة، وبالتعاون مع بكركي، ستعمل كل ما بوسعها لتوعية بلدية الدبيّة حتى لا توافق على تغيير تصنيف البلدة".

وأعرب عنداري عن "أمل الرابطة في اعتماد مشروع القانون الذي وضعه النائب بطرس حرب، أو أقلّه مناقشته والانطلاق منه لوضع قوانين أشدّ صرامة، خصوصا أنه يقتضي مَنع بيع العقارات المبنية وغير المبنيّة الكائنة في لبنان بين أبناء طوائف مختلفة غير منتمية إلى دين واحد"، لافتا الى ضرورة "مراجعة أحكام قوانين الإرث للطائفة المسيحية، ليعود الإرث الى الوقف في حال غياب الورثة، كما هي الحال لدى الطائفة الاسلامية".

وختم عنداري قائلا: "نحن نرفع الصوت عاليا ونحذّر المسيحيين وندعوهم الى وضع حدّ لبيع الأرض، والتصدّي بطريقة أشد لعمليات مماثلة، وقد نضطرّ الى التشهير بكلّ من يسعى إلى بيع ارضه"، مجددا تأكيده أن "بيع الأرض بيع للوطن".

ويبقى السؤال: هل ستتمكن بكركي من إمساك هذه القضية بيَد من حديد، والتوصّل إلى حلّ قاطع ونهائيّ يحمي المسيحيين ويُجذّرهم في أراضيهم؟

باسكال بطرس /الجمهورية 13/1/2012









قال وزير الداخلية والبلديات مروان شربل "ان عدداً من البلدات مهدد بتغيير ديموغرافي نتيجة اسقاط عدد من المجنسين على سجلات نفوسها، ومعظمهم ممن لا يزورون هذه البلدات أو يعرفونها، إلا في الإستحقاقات النيابية. وهذا الأمر يطرح إشكالية خطرة نعمل على معالجتها".

         قال وزير الداخلية والبلديات مروان شربل "ان عدداً من البلدات مهدد بتغيير ديموغرافي نتيجة اسقاط عدد من المجنسين على سجلات نفوسها، ومعظمهم ممن لا يزورون هذه البلدات أو يعرفونها، إلا في الإستحقاقات النيابية. وهذا الأمر يطرح إشكالية خطرة نعمل على معالجتها". 
التقى شربل المجلس التنفيذي للرابطة المارونية في مقرها، في حضور رئيس "المؤسسة المارونية للانتشار" الوزير السابق ميشال اده، رئيس المجلس العام الماروني الوزير السابق وديع الخازن، رئيس الرابطة جوزف طربيه، ورئيسها السابق إرنست كرم.   
  
وإذ لفت الى "أن المرسوم رتّب حقوقاً ووضعيات قانونية وواقعية لمن حصلوا على الجنسية"، رأى "ان الحل يكون إما بإلغاء المرسوم واعادة فتح مرسوم آخر يأخذ في الاعتبار التوازن الطائفي، واما الانتظار طويلاً لتنجز الوزارة واللجان عملها في التدقيق، وهو أمر معقد وفي غاية الصعوبة ويتطلب على الأقل سنتين من العمل المكثف والمتواصل خلافاً للدستور ، وخلافا لرأي المرجعيات الفلسطينية التي تتمسك بحق العودة.  . ويجب اسقاط الجنسية اللبنانية عنهم، وفصل هذا الملف عن مرسوم التجنيس". 
وعن قوى الامن الداخلي، قال "اننا نعمل على تفعيلها وتوجيهها على نحو ما يخدم سيادة الامن والاستقرار في البلاد، من اجل مصلحة الجميع". ورأى "ان ما يحصل في سوريا، أيا تكن نتائجه، سينعكس على لبنان، مما يحتم تكاتفاً وتعاضداً، وتأكيد وحدة الصف الوطني، وهي المرة الاولى التي قد يكون فيها خلاص اللبنانيين بأيديهم. فالسلام أو الحرب يتعلقان بهم وبارتقائهم الى مستوى المسؤولية الوطنية". 
Annhar 15-1-2012








jeudi 29 décembre 2011

Énième explosion dans un restaurant à Tyr : une empreinte fondamentaliste ?


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Par Suzanne BAAKLINI | 29/12/2011-OLJ

Nazih Arnaqout, propriétaire du Tyros. Il s’est adressé hier aux médias pour assurer qu’il n’a de conflit avec personne et qu’il ne compte pas annuler le réveillon prévu dans son restaurant.
Nazih Arnaqout, propriétaire du Tyros. Il s’est adressé hier aux médias pour assurer qu’il n’a de conflit avec personne et qu’il ne compte pas annuler le réveillon prévu dans son restaurant.
Sécurité La série noire se poursuit à Tyr. Hier, c’était au tour du restaurant Tyros de faire l’objet d’un attentat à la bombe. L’établissement prévoyait une soirée spéciale pour le Nouvel An, avec danseuse, chanteurs et boissons. Jusqu’où le mépris des lois et des libertés ira-t-il ?

Il était cinq heures du matin quand une explosion a retenti à Tyr. Un énième attentat à la bombe. Visant une fois de plus un restaurant qui sert de l’alcool et qui, de surcroît, avait annoncé sur sa devanture son programme de réveillon du Nouvel An.
Le restaurant s’appelle Tyros et se trouve sur la corniche maritime de Tyr, dans la partie sud de la ville. La charge était de deux kilos de TNT, selon des sources de sécurité, plantée au niveau du mur extérieur du restaurant. Aucune victime n’est à déplorer, les dégâts sont matériels : vitres cassées, brèche dans le mur... Les forces de l’ordre ont immédiatement bouclé le secteur et entamé une enquête. L’armée a bloqué la route qui mène vers la plage à partir du sud.
De nombreux grands officiers de l’armée et des services de renseignements, ainsi que des experts en explosifs et ceux du service d’anthropométrie ont inspecté l’endroit. Les services de renseignements de l’armée ont interrogé un nombre de personnes, parmi elles le portier du restaurant, de nationalité soudanaise.
Des sources de l’enquête ont précisé à l’agence al-Markaziya que « ce message porte les empreintes de mouvements fondamentalistes qui veulent empêcher les réveillons du Nouvel An dans les restaurants de Tyr, et geler l’activité touristique et commerciale dans la ville, visant plus particulièrement la vente de boissons alcoolisées ».
Cette explosion est la troisième à Tyr en seulement quelques semaines. La première a retenti près du restaurant Queen Elissa, qui se trouve sur la corniche maritime, et la seconde près du débit de boissons Kattoura, qui se trouve à proximité du port de pêche.
Le dernier restaurant visé préparait une soirée du Nouvel An animée par des chanteurs et une danseuse. Le propriétaire du Tyros, Nazih Arnaqout, a précisé que d’autres messages avaient précédé l’explosion : des affiches annonçant la soirée ont été déchirées par des inconnus il y a dix jours. « Nous avons alors alerté les autorités compétentes et pris les précautions nécessaires », a-t-il appris à l’agence al-Markaziya. Il a cependant affirmé que la soirée est maintenue et qu’il n’arrêterait pas de servir de l’alcool « si c’est ce que les clients demandent, et ce n’est pas à moi de les juger ». Il a refusé de porter des accusations contre une quelconque partie et a précisé qu’il n’avait de conflit avec personne.
Tous les propriétaires de restaurants et de débits n’affichent pas le même courage. L’un d’eux a déclaré à la même agence qu’il renonce à organiser une soirée de réveillon bien que son restaurant ait affiché complet. Il commence même à rembourser ses clients. La psychose s’installerait bel et bien en ville.

Des individus plutôt que des partis, estime Charbel
Interrogé par L’Orient-Le Jour sur cet incident, le ministre de l’Intérieur Marwan Charbel précise que le restaurant en question sert effectivement des boissons et avait lancé une publicité pour le réveillon du Nouvel An, ainsi que l’annonce d’un baptême. « La charge placée à même le mur du restaurant est petite, ce qui laisse supposer qu’il s’agit plus d’un avertissement que d’une volonté de nuire, dit-il. Des affiches de publicité ont aussi été déchirées antérieurement. » Il précise que le propriétaire du restaurant est de confession sunnite.
Le ministre assure que l’enquête est en cours et qu’aucune piste n’est privilégiée pour l’instant. Il dément des informations parues au sujet d’un précédent incident similaire selon lesquelles un poseur de bombes aurait trouvé refuge dans un camp palestinien de la ville. Mais selon lui, « il s’agirait d’individus qui veulent faire entendre leur voix plutôt que de l’action organisée de partis ou de groupes donnés ». Comment peut-il affirmer cela si aucune piste n’a été identifiée ? « Parce qu’un parti ou un groupe n’aurait probablement pas eu recours à ce genre d’actions, il aurait pu, s’il l’avait voulu, envoyer un émissaire au restaurateur pour lui demander de ne pas afficher ce genre d’informations », répond-il. Mais pourquoi faut-il se résoudre à ce que certains imposent l’interdiction de boissons dans une ville comme Tyr, connue depuis toujours pour son ouverture et sa vocation touristique ? « Je ne justifie aucunement ce genre d’actions, bien au contraire, mais je dis qu’il peut y avoir un million de raisons qui motivent de tels actes », dit-il.
Que font les autorités pour protéger les institutions touristiques à Tyr ? « Je vous assure que nous déployons tous les efforts possibles, jour et nuit, pour rétablir la sécurité dans la région, affirme Charbel. Nous espérons que notre enquête aboutira à un résultat déterminant que nous annoncerons publiquement. »
Nous n’avons pu joindre le ministre du Tourisme, Fadi Abboud, pour recueillir son commentaire. Pour sa part, Tony Ramy, secrétaire général du syndicat des propriétaires de restaurants, a fortement dénoncé l’agression « contre une institution touristique à Tyr, que nous considérons comme la capitale du tourisme au Sud ». Il a affirmé n’avoir pas d’informations précises sur l’incident et s’est montré sceptique à l’encontre de l’issue de l’enquête, rappelant qu’il s’agit « de la troisième agression du genre dans la ville ». Il ne s’est pas prononcé sur l’impact que pourraient avoir de tels actes sur les célébrations de fin d’année, préférant rester « positif », et soulignant que « les propriétaires des restaurants à Tyr ne comptent pas se laisser intimider et annuler leurs soirées prévues ».

Condamnations unanimes
Cette troisième explosion près d’une institution touristique à Tyr a suscité de nombreuses réactions hier. Le député Abdel Majid Saleh, membre du bloc du président du Parlement Nabih Berry, a estimé que « l’instabilité qu’on tente de faire régner à Tyr sert les intérêts d’Israël et de ses sbires ». « Tyr restera imperméable à toutes sortes de discorde et de haine aveugle, a-t-il poursuivi. Nous ne laisserons personne prendre la religion pour prétexte afin d’imposer son choix de vie aux autres par les charges explosives. Tyr est la ville de la coexistence des religions et des communautés. » Il a mis en garde contre la gravité « de ce qui se passe au Liban en général », évoquant « des fauteurs de troubles qui sévissent au Liban comme en Syrie ».
Nasser Hammoud, coordinateur général du courant du Futur au Sud, a lui aussi dénoncé l’agression « qui porte atteinte à la sécurité de la ville et de ses institutions touristiques ». « On ne peut sortir cette explosion du contexte des incidents sécuritaires itinérants qui ont eu lieu dernièrement au Liban, poursuit-il. Mais cette fixation sur Tyr démontre une intention d’imposer une nouvelle réalité dans la ville, étrangère à sa nature et sa diversité, et nuisible à son activité économique principale qui est le tourisme. Il s’agit d’une tentative de faire de la ville le théâtre d’une oppression des libertés individuelles. »
Hammoud a estimé que « ce message explosif qui inquiète Tyr aujourd’hui doit être perçu par les autorités comme un appel à écrouer au plus vite les agresseurs récidivistes afin de restaurer la confiance du citoyen dans l’État, en une période d’instabilité politique, économique et sécuritaire ».
Le président du conseil municipal de Tyr, Hassan Dabbouk, a été l’un des premiers arrivés sur les lieux. Il a considéré que « cette explosion vise toutes les composantes de la ville ». Il a demandé aux autorités de démasquer au plus vite les agresseurs et de les livrer à la justice.
Le caïmacam de Tyr, Saadallah Ghabi, a lui aussi inspecté le lieu de l’attentat. Il l’a qualifié d’« acte criminel dont l’objectif est de porter atteinte à la sécurité et la stabilité de la ville, qui reste et restera un modèle de coexistence et de multiconfessionnalisme ».

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Réactions des internautes à cet article

- Soyons sérieux maintenant. Si ce que nous appelons (pour combien de temps encore ?) l'Etat libanais avait réagi par le dû refus courageux, aux mutiples impositions par la force, au nom du Hezbollah, de la fermeture de divers établissements vendant de l'alcool, dans la région de Nabatié et autres localités (depuis combien de temps cela se répète-t-il ?), on n'aurait pas vu la série d'attentats à la bombe contre des établissements similaires de Tyr. Le plus problable est que les lâches n'auraient pas osé agir dans la capitale du tourisme au Sud. Mais comme on dit en libanais, "el-mlak falet", la cause en est là et le ministre de l'Intérieur le sait bien. Il aurait été indiqué que Mme Baaklini lui posât la question précisément à ce sujet.
Halim Abou Chacra

- Tyr et toujours Tyr terrain fertile et îlot de l' intégrisme ou l’alccool en est la grande raison de ces avertissements explosifs pour plonger plus le pays dans le Moyen Age Antoine Sabbagha
Sabbagha Antoine

- Tyr fait déjà, me semble-t-il, partie de l'influence et de la mainmise du mini Etat Fakihiste. Règles, traditions et coutumes prévalent ! A moins que l'Etat prenne ses responsabilités et s'impose, une fois pour toute, sur tout le Sol National. Anastase Tsiris
Anastase Tsiris

- Allô les Forces ténébreuses. Allez en enfer où vous trouverez les ténébres absolues. Vous vous y sentirez infiniment mieux.
Halim Abou Chacra

- pas de bol pour le "ministre de l'intérieur"(mais de l'intérieur de quoi?) on sait déjà que c'est du TNT..pas de pôssibilité donc d'invoquer l'explosion accidentelle d'une nième bonbonne de gaz...il reste la possibilité,immédiatement expoitée de dire que ce sont des individus et pas une organisation...juste des individus,comme çà,surgis du néant...mais pas une organisation ,hein?Wlek aïb,baa...bahdaltouna wbahdalto Lebnene,ya whouch....allez au diable,bande de crétins rétrogrades et fondamentalistes!Ministre de l'intérieur...tu parles...de l'intérieur de son bureau...et encore!
GEDEON Christian

dimanche 18 décembre 2011

مذكرات ميشال معلولي في "شاهدت وشاركت


اقيمت في جناح دار النهار من معرض الكتاب العربي في مركز بيال – بيروت ندوة حول كتاب  نائب رئيس المجلس النيابي اللبناني الاستاذ ميشال معلولي بعنوان "شاهدت وشاركت" ، مساء الاربعاء الواقع فيه 14-12-2011، وشارك في الندوة معالي الاساتذة  ادمون رزق ، طلال مرعبي، بطرس حرب ، والمؤلف وأدار الندة يوسف خريش عضو الاتحاد الكثوليكي العالمي للصحافة ، بحضور النائب ايلي عون ممثلا رئيس الجمهورية ورئيس مجلس النواب ورئيس الوزراء  ، وجمهور من أصدقاء معلولي واهل الفكر والثقافة .
عن الندوة كتبت جريدة النهار بتاريخ اليوم التالي:
في اليوم الثاني عشر قبل الأخير من المعرض العربي والدولي للكتاب، ندوات ومذكرات وتواقيع عن كتب فتحت صفحاتها امام متخصصين تحدثوا عن مضامينها والتجارب والمشاركات.
دار النهار نظمت ندوة عن مذكرات ميشال معلولي "شاهدت وشاركت" شارك فيها الوزير السابق ادمون رزق، والنائب بطرس حرب، والنائب السابق طلال المرعبي، وادارها عضو الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة يوسف خريش.

خريش قال ان اللقاء "حول صديق مشترك عاش اختبارا غنيا ومستديما في خدمة الشأن العام... وقد شاء أن يترك لنا وللأجيال من بعدنا مدونة سطر فيها عصارة اختباره، في مرحلة خطيرة ومصيرية من تاريخ الوطن العاصي على الزوال، بعدما حوله البعض الى ساحة أو صندوق بريد يتبادل الكبار رسائلهم من خلاله.

وتحدث رزق قائلا: "شريكٌ... مستمرٌّ في الخدمة الرئيس ميشال معلولي صاحب شخصية جامعة، متعدّد الاضاءة. اليوم، تضاف اليه صفةٌ جديدة: الكاتب والمؤلّف. ولأنه حريص على الانطلاق من الخاص الى العام، أراد اشراكَ الآخرين بما عاين وساهم، فألّفَ بين شتى حالاتِه، دمجَها وصاغها. ورأى أن ميشال الانسان، قدّم نفسّهُ بين دفَّتَي كتابه: الشخص، المواطن، الانسان، في مختلف مراحله، بالكينونة الفردية والتكامل مع الجماعة.

وتحدث المرعبي عن معلولي الصديق الذي تشاطر معه الحزن والفرح وتحدي الصعاب خصوصا في الطائف وما بعده، ليدرك أن العمل المشترك هو السبيل الوحيد لاحداث تغيير جذري في الحياة النيابية والسياسية.
وخلص بالاشارة الى أنه حين قرأ الكتاب رأى أن معظم الأسرار لم يأت معلولي على ذكرها، كيف لا وهو المسؤول الذي يرغب في السلام والمحبة والتعاون وليس الحرب والبغض والتفرقة.

وتحدث النائب بطرس حرب عن "شخصية نيابية برزت في المراكز المتقدمة في ظروف تاريخية دقيقة للبنان. وميشال معلولي من المشاركين الفاعلين، عرض حياته للخطر دائما. وتطرق الى حوادث مرحلة 72- 92 والتحديات التي واجهها معلولي.
وقال معلولي: "هذا الكتاب هو نتاج عمر امضيت معظمه في العمل في الشأن العام. وأتوجه من كل قلبي وبرجاء خاص للشباب الطالع أن يقرأوا هذا الكتاب عله يكون لهم الحافز والدافع للوصول إلى ما يطمحون إليه، ليس في الحقل السياسي فحسب بل في أي حقل آخر. وتطرق الى ابرز المحطات التاريخة التي ذكرها في الكتاب، وقد غيرت مسار تاريخ لبنان الحديث، وعما قدمه في المجال التشريعي والطائف.
كتبت جريدة السفير عن الندوة:

.... مذكرات ميشال معلولي في ندوة حول كتابه «شاهدت وشاركت»، الصادر عن دار النهار، خطايا وإيمان من نوع آخر يدخلاننا إلى العالم السياسي بمآسيه وكوارثه وتاريخه وأخطائه. فمعلولي الذي أكد انه لا يريد أن يكون كتابه مجرد سرد للتاريخ أنهاه بوضع ثماني وصايا لاستعادة لبنان وطناً للسلام، معتبراً أنه «نتاج عمر أمضيته في الشأن العام». النائب السابق إدمون رزق اعتبر أن الكتاب تأكيد جديد لحضور معلولي ودليل على استمراره في الخدمة، خصوصاً أن كتابه يتضمن الوقائع المثبتة بالمعايشة الفعلية ما يؤدي إلى إعادة تبصر في الأخطاء والخطايا التي ارتكبت، مشدداً على الصداقة التي تجمعه بالكاتب في النضال من خلال «لقاء الوثيقة والدستور»، وفي التزام القيم عينها. تلك القيم والصداقة التي تحدث عنها أيضاً الوزير السابق طلال مرعبي من خلال ما «يجمع النواب الجدد»، والصعوبات في مرحلة الطائف وما بعده.
مرعبي الذي لم يتطرق في كلمته للكتاب أكثر من تطرقه لشخص الكاتب، ختم حديثه باعتباره أن معظم الأسرار لم يأت معلولي على ذكرها، فهو «الراغب في السلام والمحبة وليس الحرب».
على عكس مرعبي فنّد يوسف خريش، عضو الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة ومدير الندوة، الكتاب، متحدثاً عن الفصل الثاني، الثالث والرابع في الكتاب وما تضمن من آراء تتسم بالمسؤولية والشجاعة والحرص الشديد على معان أساسية في بناء الوطن. متطرقاً إلى الوصايا الثماني لمعلولي والتي اعتبر خريش أبرزها أن «لبنان ليس أرضاً قابلة للتفاوض». كما تناول خريش في كلمته شهادة النائب بطرس حرب، وتقديم إدمون رزق وطلال مرعبي، وتقديم ميشال معلولي ذاته.
مراحل عدة في حياة معلولي وقف عندها النائب السابق بطرس حرب، جمع فيها التاريخ من وجهة نظره الخاصة من انفراط السيادة عملياً بعد اتفاق القاهرة إلى تحرير الجنوب عام 2000، «بفعل التضحيات»، مروراً «ببزوغ فجر الاستقلال في قرنة شهوان ورفض حزب الله تسليمه لسلاحه للدولة
». 



كلمة الاستاذ  يوسف خريش  ، عضو الاتحاد  الكاثوليكي العالمي للصحافة  وأمين سر لابورا ، 

في مناسبة حفل التوقيع لكتاب مذكرات دولة الرئيس ميشال معلولي  بعنوان "شاهدت وشاركت" ، مقدما فيه الضيوف المشاركين   : معالي الاساتذة  بطرس حرب ، إدمون رزق ، طلال المرعبي،

وذلك في جناح  دار النهار – مركز بيال ، وفي اطار معرض بيروت العربي الدولي للكتاب 2011  ، بتاريخ الاربعاء  14-12-2011

أصحاب  المعالي والسيادة

سيداتي سادتي ، ايها الحفل الكريم ,



يطيب  لنا جميعا أن نلتقي في هذه المناسبة  السعيدة ، عارفي  الرئيس ميشال معلولي  ومقدري  دوره السياسي والوطني ، لنحتفل معا  ، في  هذا المعرض  الحضاري ، وفي جناح دار النهار  بالذات ، هذه  المؤسسة  الاعلامية العريقة  في خدمة الكتاب والثقافة ، والشاهدة  دائما بكلتمها الحرة  ألمكتوبة  بالقلم والدم أحيانا  ، عندما تضيق مساحات الحرية  في الوطن الصغير  .

نلتقي حول  صديق مشترك  عاش اختبارا  غنيا  ومستديما في خدمة الشأن العام ، من خلال مشاركته في الندوة البرلمانية  نائبا  ونائبا للرئيس. وقد شاء أن  يترك لنا وللأجيال من بعدنا  مدونة  سطر فيها عصارة اختبار ه ، في مرحلة  خطيرة ومصيرية من تاريخ الوطن  والعاصي على الزوال ، بعدما حوله البعض الى ساحة  أو صندوق بريد  يتبادل الكبار رسائلهم من خلاله.

في كتابه  الجديد  الذي شاء أن يوسمه بعنوان " شاهدت وشاركت " والا يحصر اسلوبه  في أسلوب المذكرات الكلاسيكية ، أو الكتابة التأريخية،  حاول الكاتب أن يجمع  في أربعة فصول  مراحل  ذلك الاختبار الانساني والوطني . فكان الفصل الاول  منه مخصصا  للخلفية البيئية والاجتماعية الاولى  التي عاشها بين راشيا وزحلة وبيروت ، مرتقيا خلالها درجات العلم والمعرفة في مجالات الحقوق  وتاريخ الحضارات  والصحافة ، تحدوه الرغبة الشديدة في خدمة  الوطن  عن طريق الانخراط في العمل الحزبي والالتزام  بالدفاع عن قضايا ه الاجتماعية الاساسية . فجاءت صفحات هذا الفصل مضيئة  بروح الشباب  وحب الحياة   مستوحاة من وجوه شخصيات  أثرت حياته ، ومن بينهم والده المعلم عيسى  ، وبعض الاساتذة  في جامعات بيروت ودمشق.

ينقلنا الفصل الثاني الى أجواء أخرى  ، لدى دخول  المؤلف  الى  الندوة البرلمانية  لأول مرة عام 1972، حين بدأ يدرك أبعاد  معنى المسؤولية الميدانية  والالتزام بما فيه أحيانا من مأسوية  ، خصوصا اذا ما التقت   ممارسة تلك المسؤولية ببدايات الحرب اللبنانية  أو حرب الآخرين على لبنان ، عندما  اندلعت في ربيع 1973 ، وقد آلمه  كما آلم الكثيرين من مواطنيه أن يظل لبنانهم  " وبؤرة  أو حلبة صراع أو ملجأ للمضطهدين "  في هذا الشرق  ، كما ردد مرات كثيرة ولا يزال يفعل  اليوم  ومعه كثيرون من المسؤولين والمواطنين.

في الفصلين التاليين الثالث والرابع  سيطر مشهد "مؤتمر الطائف " ، بمقدماته  ووقائعه  ثم تداعياته  ، التي لا يزال اللبنانيون  يعانون منها أو يطالبون  بتطبيق الحلول التي أتى بها ، ولو هي دون طموحهم  ، تحقيقا للسيادة والاستقلال والعدالة ،  ولا سيما  منها "صيغة العيش المشترك" ، التي لا يستقيم من دونها الدستور ،  والتي باتت  نموذجا يحتذى  للعالم كله شرقا وغربا  في عالم  يتجه اكثر فأكثر نحو التعددية  والتنوع  .

حفلت الفصول الاربعة  من الكتاب  بأراء مواقف  اتسمت  بصورة عامة   بصفات  الشجاعة في الاضطلاع  بالمسؤولية ، والحرص الشديد على معان اساسية في بناء  الوطن .  وقد جمعت أمنيات الكاتب  الغالية  على نفسه في خاتمة الكتاب  ، حيث تضمنت الصفحات الاخيرة ابرز الاراء والأفكار  التي اتسمت بطابع  رؤيوي – إن صح التعبير-  يستشرف مصير لبنان  ومستقبله . فكانت وصاياه الثماني الاخيرة بمثابة  ما أراد ان يقوله في جوهر القضية اللبنانية ومنها:" ليس لبنان ارضا قابلة للتفاوض ...  وان اقامة وتحصين بيروت الكبرى وانتشار الجيش في مناطق الجنوب والبقاع الغربي يستدعي الالتزام بتنفيذ بنود  وثيقة الوفاق الوطني التي تقضي  ببسط سيادة الدولة على كامل الاراضي اللبنانية بقواتها الذاتية "

، الى غيرها  من القضايا  الراهنة والمواقف  ،  التي أترك  لأصحاب المعالي الاساتذة  أن  يعرضوا لها في ضوء  معرفتهم بشخصية ميشال معلولي ، رفيق دربهم في المجلس النيابي ، كما في ضوء عمل  كل منهم الوطني المشترك معه.

يمكن القول إن  الرئيس ميشال معلولي شاهد  وشهد  امورا كثيرة   مما جرى فوق الساحة اللبنانية على مدى  العقود الاربعة الأخيرة  .  شارك وجاهد  في مساع خيرة كثيرة  لصالح أن يبقى  الوطن حرا وسيدا ،  وبيتا آمنا يتسع  للجميع  ويحتضن الجميع .     

-          أبدأ  بشهادة معالي الاستاذ بطرس حرب ، وهو الغني عن كل تعريف ، كنائب ووزير سابق  له كل يوم  حضور مميز  في المنابر الاعلامية والاجتماعية العديدة.ألشيخ بطرس  حرب ، هو حرب على الحرب ، سليل بيت ومدرسة عريقين  في  حب المصالحة والسلام ، شارك بعناد وفعالية في مؤتمر الطائف  ، عمل على  إلغاء اتفاقية القاهرة  المهينة للسيادة اللبنانية ، ووضع الاهداف التربوية  للنشء اللبناني الجديد ، رفض  السلاح سبيلا الى التغيير والحوار  في المجتمع الديمقراطي. هو يلتقي  في مبادىء عديدة مع  مؤلف الكتاب . معه يؤمن  "بالاصول الديمقراطية  التي تفرض  علينا أن نعارض من منطلق اخلاقي ووطني ".

-          في تقديم معالي الاستاذ ادمون رزق :  له كل يوم  من فوق  المنابر الاعلامية والاجتماعية صرخة ضمير ،  وهو يلتقي مع  رفيقه ، مؤلف كاتب " شاهدت وشاركت "  في اكثر من رأي وموقف . مثله يقول : لا يزال لبنان ساحة ، وصيغة  مرفوضة في هذا الشرق . مثله يرى أن   حماية لبنان ليست  بقوة السلاح  بل في النظام الحر واحترام الشرعية الدولية ، وكل ما عدا ذلك  فهو سوق للبنان الى دار الحرب.   رغم  تشاؤمه الواقعي في هذه الايام ، فإنه بصفته مشاركا في  صياغة وثيقة الدستور، وصاحب المبادرة  في تضمين الوثيقة الدستورية  نصا صريحا بالتزام حقوق الانسان ،  وفي تأسيس لقاء الوثيقة والدستور، والمنادي بالعلمنة  المؤمنة والايجابية  ، يرى  أن  "الدولة اللبنانية  الوهمية والمجوفة    تدين باستمرارها لمخزن الطاقة الحضارية في الشعب اللبناني " . كما صرح يوم أمس .

-          في تقديم  معالي الاستاذ طلال مرعبي:  هو أيضا من بيت ومدرسة عريقين في  الوطنية  وخدمة الشأن العام  بمفهومه   الحضاري والتنموي والتواصلي  مع المواطنين . دخل الى الندوة البرلمانية  لأول مرة  تزامنا مع رفيقيه  معالي الاستاذ بطرس حرب ودولة الرئيس ميشال معلولي عام 1972 ،  ومعهما  التقى  في الدفاع عن  اكثر من قضية. هو شاهد  ولكنه لم يشارك في الاقتتال الطائفي، وقف دائما الى جانب  استقلال لبنان ووحدته وسيادته. وإن لم يشارك في الدورة  الانتخابية الأخيرة  فإانه بقي حاضرا  بقوة في الميدان السياسي والوطني. قال    عشية الانتخابات الاخيرة : " حملت الرسالة ولا أزال رغم كل المخاطر والصعوبات ، وأخذت  المواقف والقرارات الصعبة  التي من شأنها أن تحصن  وتحفظ لبنان وسيادته واستقلاله ، ولم أرتهن يوما لأحد لأن إرثي ومبادئي يحتمان علي  وضع مصلحة وطني  ومنطقتي فوق كل اعتبار "وتساءل : :  " أي قيمة لسياسي فقد وطنه وارتهن  ..." . هذا لسان حاله  ولسان حال المؤلف ميشال معلولي  في معظم صفحات كتابه . فأي  شهادة يقدمها طلال مرعبي عن رفيقه في الندوة البرلمانية في مناسبة صدور كتاب " شاهدت وشاركت" ؟

-          في تقديم دولة الرئيس ميشال معلولي:  لعل دولة الرئيس  نحا في عنوان مذكراته – على الاقل -  منحى كبار من وضعوا مذكراتهم  أمثولة وعبرة  للأجيال ،  أو لمجرد  متعة التذكر ،  كما فعل يوليوس قيصر في مذكراته  واصفا احدى معاركه المصيرية  في بلاد غاليا ( جنوب فرنسا )  عندما كتب   : " جئت وشاهدت وانتصرت" . وجاء بعده الشاعر والسياسي  الكبير فيكتور هوغو  يقول : " جئت  وشاهدت وعشت " . أما أنتم  فيا دولة الرئيس فإنكم اكتفيتم بالقول : " شاهدت وشاركت "  فقط ، علما أن الجميع يعرف بأنكم لم تشاركوا  في كل ما فعله ويفعله بعض  أهل  السياسة  بالوطن وبالمواطنين من  أمور   غير مقبولة  تحفل بها وسائل الاعلام  بذكرها كل يوم . وكأن هناك  من لا  يسمع ، وإن سمع ، فلا يصغ ، وإن أصغ   فهو لا يريد  ، كما يفعل  بعض الأسياد في الدول البعيدة أو القريبة منا اليوم . أما نحن   يا أبا وليد ، وفي مناسبة  صدور مولودكم  الفكري الجديد ، وعلى مسافة أيام من عيد الميلاد  المبارك ، نريد  أن نسمعك  ونصغي اليك ، وأظن أننا سنفهم عليك ، لأننا نتلاقى   مواطنين مسؤولين  مع مسؤول ومواطن  بامتياز . الكلمة لكم . تفضلوا.